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Frédérique Aït-taouti (Autre)Cyril Le roy (Traducteur)
EAN : 9782379243929
256 pages
Presses Universitaires de Vincennes (PUV) (17/01/2024)
2/5   3 notes
Résumé :
Pour penser la Terre de l’Anthropocène, Ex Terra : Vivre avec les sous-sols propose de détourner l’attention des émissions pour imaginer une nouvelle sensibilité « exterranéenne »Si nous sommes aujourd’hui entrés dans l’Anthropocène, ce n’est pas seulement à cause de nos émissions, mais avant tout de nos extractions. Il importe donc au plus haut point de réinvestir notre rapport aux sous-sols et de réorienter notre regard vers les profondeurs de la Terre.... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Cet ouvrage est à mon sens destiné à un public universitaire, ayant au moins des bases en histoire des idées. Si le sujet central est bien l'extraction minière, ce n'en est absolument pas le fil conducteur. La problématique posée par Usher est plus précisément celle du rapport à la Terre en tant qu'objet et/ou en tant qu'être personnifié (Gaïa), et de notre rapport à ce qui est extrait d'elle.

Si l'oeuvre est extrêmement bien documentée en matière d'éléments historiques sur l'évolution de l'extraction minière, ce n'est cependant pas son propos d'en faire un exposé détaillé : elle fait le lien entre différents mondes des idées (philosophie, littérature, anthropologie, langue) pour nourrir sa réflexion autour de notre relation avec la Terre / Gaïa, et comment nous nous comportons avec elle. Il ne s'agit pas d'émettre un jugement moral mais plutôt de dresser un état des lieux de ces comportements.

J'ai trouvé le sujet très original, audacieux et stimulant, et je remercie l'équipe de Babelio ainsi que les presses universitaires de Vincennes pour m'avoir offert cette lecture.
Néanmoins, la lecture peut être très ardue, notamment à cause des références qui sont très nombreuses et empêchent un rythme de s'installer. Même à destination d'un public universitaire, on peut faire montre d'un sens du rythme et d'une considération pour le parcours du lecteur. Si les thèses avancées sont bien référencées, bien exposées et passionnantes, elles sont aussi trop exigeantes dans leur forme.
J'ajouterai que cette exigence n'est pas toujours à la hauteur de la complexité des propos.

Je conseillerais cet ouvrage à cell.eux qui, comme moi, s'intéressent à notre lien avec le "monde d'en bas", que ce soit dans une perspective scientifique ou littéraire. Sa dimension écologique est évidente, mais pas assez militante pour le conseiller à quelqu'un qui souhaiterais lire plus sur le sujet. Enfin, si vous êtes médiéviste ou théologien.ne, ce livre peut sûrement vous intéresser, puisqu'il explore une chronologie de la personnification de la Terre comme divinité dans l'art et la culture populaire.
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J'ai gagné ce livre lors de la dernière masse critique. Il ne correspond que très peu à la description donné. J'ai abandonné ma lecture à la moitié mais j'aurais pu m'arrêter après les premières pages.

C'est la première fois que je lisais un livre et que je ne comprenais rien du tout. Toutes les références m'étaient inconnues. Beaucoup de mots que je n'avais jamais vu de ma vie. J'avais constamment l'impression d'avoir raté quelque chose. Je n'ai absolument pas compris le but du livre.

Je ne peux pas dire si c'est un bon ou un mauvais livre puisque je n'ai rien compris. Je suis vraiment très déçue car je m'attendais à un ouvrage sur l'extraction minière mais c'est plutôt une analyse de vieux textes qui parlaient de mines. Dommage!
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Je remercie les presses universitaires de Vincennes pour l'envoi de ce livre. Sensible a la question du changement climatique, je l'ai choisi parmi les nombreux livres proposés dans Masse Critique.
Cet essai est assez ardu. Il remet au centre du débat l'extraction des minéraux, des énergies fossiles. Plus on creuse, plus cela nécessite de l'énergie et plus cela cause de dégâts aux sous sols, sols, à la biodiversité et à Gaia, notre Terre Mère.
L'auteur nous fait voyager dans le temps et l' espace à travers plusieurs oeuvres, croisant les artistes de la Renaissance avec les enjeux climatiques du 21 ème siècle. Accrochez vous bien et restez concentré pour cette lecture exigente très documentée.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L’argument de Cérès est similaire: restant totalement fidèle à la racine indo-européenne ultime de son nom, elle joue son rôle de déesse de l’agriculture, des récoltes et de la fertilité et base son argumentation contre l’exploitation minière sur le fait que les produits exterranéens tels que l’or et l’argent ne peuvent pas être mangés et digérés par le corps humain - ils ne peuvent pas non plus satisfaire la faim ou la soif.
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