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3,65

sur 5424 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Au 8, rue Bonaparte, dans cette belle résidence tranquille mais tenue d'une main de fer par la concierge, Mme Suarez, il y en a de toutes les couleurs, des orangers, des violines, des blondes... et l'emmerdeur, le serial killer, le prédicateur... bref, Ferdinand ! Voilà deux ans qu'il habite ici, depuis son divorce, sa femme le rendant cocu avec le facteur! Et voilà deux ans qu'il embête tout le monde. Ronchon, hypocondriaque, peu social et acariâtre, il s'ennuie ferme dans la vie. Et maintenant que sa chienne Daisy, à qui il tenait le plus au monde, vient de mourir accidentellement, il a décidé de faire comme elle: aller se jeter sous un bus. Comble de (mal)chance, il s'en tire avec trois fois rien. Sa fille, Marion, qui habite à Singapour, ne peut malheureusement pas veiller sur lui et craint pour sa santé et son bien-être (celui des autres aussi). Aussi a-t-elle décidé de l'envoyer en maison de retraite. Ferdinand s'y oppose violemment. Sa fille cède à condition que Mme Suarez lui envoie un compte-rendu toutes les semaines de l'état de son père et de son appartement. Mme Suarez qui ne le porte pas du tout dans son coeur jubile déjà... 

Vieux, râleur et suicidaire... Toute ressemblance avec des personnes ou personnages... Quoique...
Une première de couverture un brin désuète mais charmante, une expression pour titre, comme c'est le cas pour chacun des chapitres, ce petit roman donne le ton. Ferdinand, cet emmerdeur (n'ayons pas peur des mots), fait tout pour pourrir la vie de son voisinage. Mais tel est pris qui croyait prendre... Une fois cette Mme Suarez sur le dos, il devra composer avec. Et, surtout avec cette petite Juliette, gamine survoltée au tempérament bien trempé et qui n'a pas sa langue dans sa poche. Les carottes sont cuites ! Aurélie Valognes nous offre un petit roman sans prétention, touchant, frais et enlevé dans lequel les personnages ne manquent jamais de piquant. le ton est vif et coloré. Les bras ne nous en tombent pas mais c'est du nanan...

Faut pas pousser Mémé dans les orties... 
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Il y a les affreux, les méchants, les acariâtres, les acrimonieux, et les fielleux.
Il y a les grognons, les ronchons, les grognards, les rogneux, et les bougons.
Une personne affable et sociable ne verrait aucune différence entre ces traits de caractères, tous plus insupportables les uns que les autres. Elle se trompe pourtant.
Les premiers sont de vraies fripouilles capables de faire du mal à autrui, tandis que les seconds ne sont que des emmerdeurs, vaguement réacs, drapés dans leur dignité perpétuellement bafouée, et complètement paumés dans le monde où ils vivent. Pas des mauvais bougres, s'ils étaient simplement un peu moins chiants ! Par moments, on pourrait même les trouver attachants.
C'est un peu le sujet de ce livre à la couverture si agréablement rétro. La lutte homérique dans un petit immeuble bien propret et calme entre une affreuse et un grognon.
L'affreuse se nomme Mme Suarez, sorte de perroquet à l'allure de Castafiore, petit tyranneau de quartier qui mettra toute sa malignité à essayer d'expulser de son immeuble Ferdinand, notre grognon de service. Ferdinand, quant à lui, n'est pas en reste quand il s'agit d'emmerder le monde, et a ce don étrange de toujours faire le vide autour de lui. Pour résister aux offensives sournoises et traîtreuses de la Suarez, il aura besoin de l'aide et des conseils avisés de Juliette, chipie surdouée, ventre sur pattes et dévoreuse de cornichons et de coquillettes.
Un tout petit bémol : je n'ai pas assez ri à mon goût. J'ai l'impression que l'auteure s'est parfois un peu retenue, empêchant ainsi Ferdinand et la Suarez de dériver vers l'extravagance et l'outrance, ce qui, pour le coup, m'aurait beaucoup fait rire. Seule la petite Juliette, impertinente et loufoque à souhait, sort du lot.
Un livre bien agréable à lire malgré tout, et je suis persuadé que vous retrouverez les grognements et autres râlements d'un de ces vieux oncles ou de ces vieilles grands-mères qui vous impressionnaient tant quand vous étiez hauts comme trois pommes.


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Grand succès pour ce premier roman, issu de l'auto édition. C'est une sorte de friandise, dont on sait qu'elle n'a pas une grande valeur nutritive, mais qu'elle procure quelques instants de plaisir (coupables?).

C'est l'histoire de Ferdinand , un octogénaire bougon et asocial, agacé par la gente femelle qui a pour principal défaut de partager la même cage d'escalier. Sa fille est à Singapour. son épouse est décédée, après l'avoir cocufié avec le facteur. Heureusement que Daisy est là pour illuminer sa triste vie. Daisy, la plus belle, la plus affectueuse des chiennes.

La conjonction de plusieurs événements dramatiques, ainsi que l'irruption d'une gamine esseulée dans la vie de Ferdinand va modifier le destin de cette communauté de têtes blanches .


L'auteur ne revendique pas un statut de littérature pointue : elle utilise des phrases simples, un style familier. Pas de soucis avec ça, cependant, on trouve quand même quelques grosses fautes d'orthographe, et de constructions de phrases. c'est dommage.

C'est léger et drôle. On ne s'y ennuie pas, en raison du charisme inversé du personnage central.

Un gentil roman entre deux lectures plus denses.
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Un vieil ours mal léché très antipathique. Une concierge pas plus sympathique. Une gamine effrontée et attachante. Des mamies adorables.
Des chapitres ayant pour titre des expressions de tous les jours.
Et des revirements de situation.
Voila la recette de ce roman…

Suite à ma lecture, voici ce que j'en pense.
Des revirements de situation prévisibles et peu surprenants.
L'intérêt de cette lecture se trouve dans la facilité à tourner les pages, ce roman se laisse lire… mais c'est du déjà vu, du trop facile, voire caricatural !
Aucun intérêt littéraire, aucun intérêt historique, bref, je l'oublierai vite, ce livre !!!!



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Ferdinand est un homme seul,âgé, qui n'a que peu de contact avec sa fille qui vit à Singapour et qui ne comprend toujours pas pourquoi sa femme l'a quitté pour le facteur. Dans sa résidence, Ferdinand est craint : il n'apprécie personne, n'offre jamais son aide, n'est d'aucune compagnie et a plutôt tendance à détruire la tranquillité de ses voisins. Pourtant quand Daisy, sa chienne, disparaît, sa vie change, sans qu'il ne puisse rien y faire. Entrent alors dans son quotidien une petite fille et des voisines qui vont l'aider à baisser sa garde...
Aurélie Valognes signe ici un joli roman, frais, pétillant, plein de bons sentiments. Les personnages attachant nous donnent le sourire et nous anime d'un sentiment de bonheur au fil des pages. On se laisse porter par l'histoire et on passe un très bon moment...
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Je ne m'étendrai pas à commenter ce livre vu le nombre incroyable de critiques que je n'ai pas pris le temps de lire.

C'est un ouvrage simple, drôle et trés facile à lire , sans prétention, plaisant , " Un pépé dans les orties" , quoi!
Les phrases sont simples, les chapitres très courts, les titres un peu caricaturaux , pétris de maximes populaires , à l'humour rafraîchissant, à lire pendant les vacances ....
Bon pour le moral, bof, comme l'indiquent les éditeurs......je n'en suis pas certaine .....
Il m'a été recommandé par une amie travaillant à la médiathéque .
Elle ne l'a pas lu, car très demandé il sort sans cesse ....
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Pépé dans les orties serait plus juste car le personnage principal est Ferdinand Brun, 83 ans, qui, au début du roman en fait voir de toutes les couleurs à la concierge et à ses voisins de l'immeuble où il réside. Il vit seul avec sa chienne Daisy dans l'appartement de sa fille, héritière de son ex-femme décédée. Sa fille Marion qui vit avec son fils à Singapour a chargé la concierge de veiller à ce que Ferdinand entretienne bien l'appartement ; elle ignore les horribles agissements de Mme Suarez envers son père. Mais lorsque Juliette, jeune fillette précoce apparaît, la vie de Ferdinand en sera totalement bouleversée. Un livre pas toujours drôle qui met en avant la vie des seniors esseulés.
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Ferdinand, vieux monsieur grincheux, emménage dans un immeuble et sème la pagaille. Il fait tout pour être rejeté, c'est sa façon à lui de préserver sa solitude. Organiser sa journée à sa guise, ne pas avoir de comptes à rendre, rester autonome, ne pas s'éparpiller en sentiments, à part pour Daisy, sa chienne si fidèle. Il ne fait surtout pas semblant d'être aimable. Il veut juste qu'on lui fiche la paix. Finalement ses frasques créent de l'ambiance dans l'immeuble, ce qui n'est pas pour déplaire aux habitantes désœuvrées friandes de cancans.

Mais un jour une gamine futée vient chambouler ses habitudes. L'occasion d'un nouveau départ pour celui qui pensait finir sa vie tranquillement, sans embrouilles. Juliette l'aidera à affronter la perte de sa chienne Daisy ainsi que la terrible madame Suarez, la concierge de l'immeuble, "pas foncièrement méchante, juste un peu braquée parfois", comme le dira son mari.
Une petite étincelle de joie dans sa vie qui réveillera son envie de vivre avec les autres, de partager, d'aimer. Après tout il en est capable. Il suffisait d'essayer, de se secouer un peu, de se remettre en question.

Un roman à l'écriture fluide, aux personnages attachants, dont les défauts sont comme des boucliers. Une fois qu'on frotte un peu, on trouve de belles choses sous la carapace.

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Voici Papy Daniel, vieil égoïste, acariâtre, désagréable, détesté, détestable, une concierge machiavélique et une famille pas très unie et vous avez tous les ingrédients pour faire un récit réussi qui vous transportera, dans la joie et la bonne humeur jusqu'à la fin inattendue,
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Aussitôt lu, aussitôt oublié.
Certes, c'est une histoire facile et sans prétentions, qui se lit vite et divertit.
Mais j'avoue avoir du mal avec cette "littérature". Les situations et les personnages sont caricaturaux, les dialogues assez peu crédibles et l'auteur ne s'embarrasse pas avec les détails ou la cohérence.

Bref, le "fabuleux" figurant sur le bandeau de l'édition de poche me semble quelque peu exagéré.
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