Thorgal, tome 2 : L'île des mers gelées

Un tome 2 qui prend la suite du tome précédent, et qui semble clore cette introduction. En effet, si le premier tome nous présentait les personnages et multipliait les scènes d'action, celui-ci reprend les mêmes ingrédients mais en ajoutant soudainement une dose de science-fiction !
Bon, alors ça n'était pas une vraie surprise car on m'avait spoilé, mais objectivement, c'est inattendu ! le mélange est très intéressant, et plutôt osé (surtout quand on remet cet oeuvre dans son contexte temporel).
Bref, si les dessins ne sont toujours pas ma tasse de thé, je trouve que l'histoire est décidément très prenante.

2e tome englouti.
On en apprend un peu plus sur la jeunesse de Thorgal et l'ensemble de l'univers créé par Van Hamme apparaît.
Evidemment, c'est très bien documenté, ça tourne rond et ce n'est pas désagréable du tout. La progression dramatique est un peu plus linéaire que le premier tome mais on se prend au jeu.
Concernant le dessin, rien à redire, Rosinski fait le boulot comme d'habitude et les paysages glaciaires sont parfaitement mis en valeur.

Aaricia a été enlevée à l'instant où elle allait se marier avec Thorgal son bien aimé. Enlevé par un mystérieux personnage en armure, son aimé et son frère Bjorn, se lancent à leur poursuite.
Le dessin progresse, l'intrigue est haletante et bien conduite. Bref un petit bijou empli d'une mélancolie qui tranche avec le cote aventures fantastiques.

Ce tome est crucial pour comprendre la série car c'est là qu'on découvre le peuple des étoiles. Je lis cet album avec mes yeux d'adultes et malgré l'aventure, le dessin de grande qualité et l'intrigue intéressante, je ne peux m'empêcher de trouver des détails qui clochent. Par exemple, comment le seigneur des aigles qui a kidnappé Aaricia et maintenu en esclavage des centaines d'hommes dont de puissants vikings, qui possède une technologie avancée et pratique la magie, peut il être vaincu par une simple flèche ? Cela ne m'a pas empêché de rêver avec plaisir tout au long de l'histoire.

Ce deuxième tome des aventures de Thorgal mène notre héros jusqu'à la sorcière Slive. Alors qu'ils sont en train de préparer la cérémonie pour se marier, Aaricia se fait enlever par deux aigles. Thorgal poursuit les assaillants et prend la mer. Il se retrouve sur une île gelée où un peuple soumis travaille au fonds d'une mine pour des dieux.

Dans cet épisode, Thorgal n'est plus confronté à Gandalf, le père d'Aaricia, mais à son fils. Valeureux, courageux, fidèle et bon, Thorgal pense avant tout à son prochain et surtout à délivrer Aaricia. le scénario est intéressant mais s'il est un peu trop linéaire, mais le dénouement est le plus important, dans lequel nous apprenons les origines de Thorgal. le dessin est réaliste même si les couleurs sont un peu passées, l'album date de la fin des années 70. Certaines cases sont belles et les scènes sont très cinématiques.

L'avantage de cette édition permet de découvrir des représentations de peinture à l'huile magnifiques, mettant en scène Thorgal et le Seigneur aux trois aigles ou Aaricia.

Cet album nous fait découvrir une part plus importante de mystère et de fantastique du monde de Thorgal.
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Une seule histoire pour ce 2ème album de la série initiale, mais quelle histoire ! le jour promis pour leur mariage, deux aigles géants enlèvent Aaricia à Thorgal. Lancés en drakkar à la recherche de la fille de leur chef, les vikings se rebellent. Thorgal et son plus proche rival, le frère d'Aaricia, sont laissés dans une barque à la dérive au coeur des mers gelées...

Quand on est un héros de bd et qu'on a Van Hamme au scénario, il y a intérêt à avoir le coeur bien accroché. Enlèvement, trahisons, rêves inaccessibles, combats musclés, rencontres  improbables, retrouvailles magiques : le scénariste éprouve à chaque page de cet album, le courage, l'adresse et la loyauté de notre héros des brumes du nord préféré.

Et comme Van Hamme aime aussi à le faire voyager, le dessin souple, épique et réaliste de Rozinski s'en donne à coeur joie. L'Île des mers gelées est loin d'être un paradis blanc pour celles et ceux qui y vivent. Immenses et perdus, magiques et contrastés, les lieux et les climats du Nord inspirent les plumes et la palette du dessinateur et régalent l'oeil du lecteur. Les personnages du tome 1 et la galerie des nouveaux émergent de l'eau, de la glace et de la terre, battus par l'air, les vents et le froid. Leurs traits, leurs regards, leurs attitudes et leurs vêtements, disent la vie et le feu qui brûlent en eux, comme un puits d'émotion. Ou le reflet des étoiles.

Un album magique et fondateur où le héros, secoué par tous les vents, apprend aussi d'où il vient.

Dès ce tome 2, Van Hamme nous en dit plus sur les origines de Thorgal Aegirsson, l'enfant des étoiles, et le récit fantasy et même aux limites de l'historique, bascule brutalement dans la SF. Mais ça passe comme une lettre à la poste !
Quel dépaysement que cette virée dans les eaux glacées de l'océan arctique. Les tactiques employées par le seigneur aux trois aigles et ses inuits, à bord de sa galère à moteur (c'est ce qu'on comprend après) sont super bien trouvées et magnifiquement dessinées, dans une fluidité narrative exemplaire.
Le scénariste confirme son aversion pour le manichéisme, déjà esquissée dans le tome 1 : les vilains esclavagistes n'apparaissent plus à la fin si méchants que cela, et les alliés vikings de Thorgal, que ce soient Bjorn ou Thormund, passent tour à tour d'ennemis à alliés au gré des soubresauts de l'histoire.
Jamais pourtant, au gré de ces trahisons successives, Thorgal ne se départira de sa ligne de conduite de bienveillance intraitable, faisant de lui une sorte de super-héros du bien, d'aucuns diront très naïf, et c'est ce qu'on lui reprochera le plus souvent dans les très nombreux tomes à venir.

OK, pour celle-là, je vais être obligé de spoiler. Les trente premières pages, ça passe, c'est du Thorgal comme on en reverra souvent, de l'aventure, des personnages qui meurent à la fin, des terres inexplorées par les gens de l'époque. Et puis ensuite ça dérape en science-fantasy. Même si le fait que Thorgal soit - comme on le verra plus tard - un atlante dont la civilisation était capable de prouesses technologiques influencera le reste de la saga, on avale ça difficilement, surtout que la rupture de la fantasy à la SF se fait sentir. Et pour finir, on se retrouve avec une fin plus ou moins optimiste, écourtée, en queue de poisson pourrait-on presque dire, avant le tome suivant (la lune de miel de Thorgal et Aaricia, et comme Thorgal est compris dedans... ce sera du miel butiné et gardé farouchement par n'importe quoi, mais sûrement pas des abeilles jolies et gentilles. Sûrement un gros truc qui crache du venin et qui est assoiffé de sang. Ou bien alors une grosse, grosse guêpe). La seule chose à retirer de ce tournant douteux est l'eugénisme de "ceux qui allèrent vers les étoiles", qui ne sera malheureusement pas plus exploité que ça.

A me replonger dans l'univers de Thorgal je me rends vraiment compte que j'ai tout oublié de son histoire.
Ce tome 2 marque la révélation des ses origines et insiste sur l'intégrité, la force morale et la détermination de Thorgal à faire le bien autour de lui. Ce "bâtard" au grand coeur ne se laisse que très peu influencé par ceux qui l'entourent et les hommes de pouvoir ne l'impressionnent pas. Il n'aspire à rien d'autre que de vivre avec Aaricia dans le calme et en paix.
Les desseins sont toujours aussi bons et le scénario riche en évènements. J'aime la touche de fantastique qui se mêle aux croyances divines et sème le trouble.
Un bon épisode qui me donne encore plus envie de continuer à relire cette saga.
Bonne lecture.

Thorgal est sur le point d'épouser sa bien aimée quand elle est enlevée par le seigneur aux trois aigles. Avec Bjorn, ils s'embarquent dans une aventure dans les mers gelées. Beaucoup d'actions dans ce tome mais aussi une importante révélation à laquelle je ne m'y attendais pas du tout.