« — De deux choses l'une : ou bien ces sept enfants annoncent l'apparition d'une nouvelle race humaine nettement supérieure à la nôtre, ou bien…Beer hésita.
— Mais parlez ! s'énerva Bianchi.
Beer hésita encore deux secondes, puis il livra le secret qui le tourmentait :
— … ou bien nous sommes en voie de colonisation par une race extra-terrestre, qui nous envahit par l'intérieur ! »
C'est une histoire d'extraterrestres vivant sur terre, ils sont 7, on suivra surtout Gaspard Sullivan alias Kuteb.
C'est un roman plein de bonnes idées, dans la veine de la SF des années 50. Ces extraterrestres ne sont pas sans rappeler Superman, avec le côté orphelins de l'univers et êtres supérieurs. le rythme, les rebondissements s'enchainent et l'aspect scientifique se tient plutôt bien, en étant un peu clément car n'oublions pas que l'homme n'a pas encore marché sur la lune à l'époque de l'écriture de ce roman (1955) et que l'écologie n'est pas encore à la mode. On trouve quelques petites pointes critiques sur la société humaine qui donnent un peu de piment à cette histoire. Je reproche quand même le style assez télégraphique un peu plat de l'écriture, le roman est fait pour être vite lu et la psychologie des personnages est superficielle. Mais la lecture reste agréable pour les amateurs du genre.
Jean Gaston Vandel est une pseudonyme pour un duo d'auteurs belges,
Jean Libert et Gaston Vandenpanhuyse, qui ne se consacreront plus qu'au genre espionnage avec la série Coplan sous le pseudonyme de
Paul Kenny à partir de 1957.