L'école buissonnière

Une vraie pépite.
Que cela fait du bien de se plonger avec Paul dans cette histoire si naturelle.
Je conseille vivement cette lecture à tous les amoureux de la nature.

L'école buissonnière est un coup de coeur de l'été pour moi ! Je n'avais pas encore eu l'occasion de lire des romans de Nicolas Vanier mais je crois que je vais m'y mettre de suite. J'ai adoré beaucoup d'éléments, je vous en parle juste ci-dessous.

Ce roman est une histoire de famille, j'adore ça ! Dans la Sologne, coin que je ne connais pas du tout, mais Nicolas Vanier m'a donné envie d'aller le découvrir.

J'ai trouvé le style tellement fluide, aérien, que j'ai eu du mal à m'arrêter de lire. de plus, on arrive très bien à imaginer chaque scène, chaque dialogue, chaque lieu, grâce aux très belles descriptions qui se trouvent dans le roman.

Les personnages sont aussi un point très fort dans ce roman, entre le petit garçon Paul, Célestine, Totoche, la maîtresse d'école, le comte, Bella, etc. Ce sont à chaque fois des personnages bien plantés qui apparaissent et c'est un bonheur de les voir évoluer ensemble.

J'ai adoré le parler retranscrit dans le roman, cela ajoute une sacrée authenticité au récit et tout ce que petit Paul apprend pendant l'école buissonnière. C'est très documenté et très intéressant.

J'ai également adoré l'historie sous-jacente (mais au coeur de l'histoire) de Paul qui traîne un secret. J'ai été émue à quelques reprises. Et j'ai souri à d'autres.

En résumé : Vous passerez un excellent moment avec l'école buissonnière de Nicolas Vanier.

En prime, ce roman va être adapté en film, il sort le 11octobre prochain. Et, c'est sûr, je serais dans les premières à aller le voir !
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Je tiens tout d'abord à remercier les éditions XO et Livraddict pour ce fabuleux partenariat. J'avais demandé ce roman de Nicolas Vanier tout simplement car l'auteur habite dans mon village d'enfance et que l'histoire se passe dans cette belle région si chère à mon coeur, comment ne pas résister à l'appelle de la Sologne et toute la beauté qu'il s'en dégage et j'avoue quand lisant l'école buissonnière, je me suis tout simplement retrouvée bien trente ans en arrière lorsque j'arpentais les bois solognots accompagnée de mon grand-père qui me faisait découvrir les traces et les coins des animaux qui logeaient dans les sous-bois. Donc vous imaginez bien que ce roman a été un énorme gros coup de coeur pour ma petite personne. du coté de l'histoire: Paul est un petit garçon de dix ans, il vit seul avec son père, Jean, dans la banlieue parisienne car sa maman, Mathilde est décédée à sa naissance. Mais voilà qu'un jour, Jean est réquisitionné par L'état pour partir travailler sur les chemins de fer en Algérie, malheureusement comme celui-ci n'a plus de famille, il demande à l'ancienne nounou de sa défunte femme de le prendre avec elle sur les terres où Mathilde a grandit en plein coeur de la Sologne. le petit Paul qui ne connait jusqu'à lors que le bitume de sa banlieue va découvrir là-bas la nature des bois Solognots et va vite se lier d'amitié avec Totoche, un braconnier au grand coeur qui va lui apprendre tous les rudiments de la vie solognote, parcourant avec lui, les bois et lui délivrant tous les secrets de cette si belle foret . Entre braconnage, pêche et secrets, le petit parisien n'a pas le temps de s'ennuyer, parcourant sans relâche les bois qui l'accueillent. Et puis un jour, au gré de ses balades, Paul va apercevoir un magnifique cerf qu'il va par tous les moyens tenter de sauver des hommes et de leur chasse. Ce séjour magnifique que notre petit Paul vit au coeur de la Sologne va également lui en apprendre beaucoup sur l'histoire de sa naissance et de sa propre famille....

Du coté de l'écriture : J'ai tout simplement adoré la plume de Nicolas Vanier, j'avais lu de lui quelques romans, il y a bien longtemps et c'est vraiment avec un énorme plaisir de retrouver sa magnifique plume. Elle est simple, directe, mais décrit à merveille tout son environnement et je peux vous dire qu'il la connait sa Sologne car en lisant ce roman j'ai vraiment été retransportée comme par magie dans ma propre jeunesse et j'avoue que cela fait un énorme coup au coeur que de revivre cela. Ses mots sont extrêmement justes à la description de l'environnement et même si l'histoire est assez brodée, tout ce qui l'accompagne est d'un réalisme exemplaire et pour cela je remercie l'auteur pour ce voyage qu'il m'a fait faire. J'imaginais complètement les scènes et les images de cette si touchante histoire.

En conclusion : Mon dieu que j'ai aimé ce roman, l'histoire est tout simplement superbe, le réalisme des paysages et de l'ambiance est complètement subjuguant , j'ai comme je vous l'ai dit plus haut fait un bon en arrière de plus de trente années en lisant ce roman et qu'est ce que cela fait du bien. Qu'est ce que j'aurais aimé être à la place de ce tout jeune garçon et d'avoir la chance d'entrapercevoir ce magnifique cerf car même si j'en ai vu beaucoup durant cette jeunesse Solognote, je n'ai jamais eu la chance d'en voir un de cette taille :)
Un roman rempli de tendresse, d'apprentissage et de découvertes que je conseille vraiment à toutes et tous.
L'adaptation cinématographique sort en octobre prochain et je peux vous dire que je vais vite courir le voir, dommage qu'il n'a pas été tourné là où il aurait du être réalisé car sinon c'était dans mon propre village d'enfance :)

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1920. Employé aux chemins de fer, Jean est envoyé en Algérie construire des lignes. Seule alternative à l'internat, il confie son fils à Célestine, ancienne nourrice de son épouse Mathilde, morte en couches. Célestine est employée chez le Comte Antoine de la Chesnaye, son mari Borel, est garde-chasse en forêt solognote.

Ainsi débute l'histoire de Paul, 11 ans qui va devoir se faire petit devant Borel, apprivoiser Totoche le braconnier, éviter de se faire repérer par le Comte et surtout, ne jamais lui parler de famille, faire sa rentrée dans la petite école de campagne.
Intelligent et patient, soutenu par Montaine l'institutrice, entouré de l'amour de Célestine, Paul ressent cependant le poids des non-dits. La nature devient vite un refuge et un exutoire aux camouflets des enfants et adultes du village à l'égard du « parigot ». En attendant le retour de son père, Paul poursuit avec habileté son intégration dans le village.

Je passe volontiers sur l'histoire que je qualifierai de « gentillette » pour en retenir le cadre. J'ai apprécié cette véritable immersion dans la nature préservée, amie ou hostile à l'homme, théâtre de chasse ou terre d'aventures, mais toujours belle, vivifiante et ressourçante.
Si elle n'obère en rien la personnalité attachante de Paul, l'humanité du braconnier, les sentiments du Comte ou l'amour de Célestine, la nature, décrite avec détails et finesse par Nicolas Vannier, est le personnage inéluctable de ce roman.



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Un très bel hommage à la nature, à l'amitié, au respect de l'autre. Un livre "bienfaisant" en ces temps d'individualisme exarcerbé ; le film que je viens de voir est respectueux de cette ambiance et les "tableaux" de faune et flore y sont éblouissants.

J'ai aimé ce livre qui nous transporte auprès de Paul, qui découvre tout un nouveau monde fait de verdure, de forêt, de Nature et d'aventures.
C'est beau et on s'attache aux personnages, on frissonne pour le cerf et on finit par bien-aimé le garde-chasse.
C'est un livre poétique, très agréable à lire et qui nous donne envie d'habiter à la campagne :)

Ce roman m'a plu. Il fait passer un bon moment, et ne souffre pas de temps morts. Des lecteurs diront peut-être que certaines choses sont invraisemblables, comme ce qu'il advient de la rivalité entre Borel et Totoche, ou ce que décide le comte lorsqu'il comprend ce qu'on lui cache. Je n'ai pas trouvé ces éléments invraisemblables. le romancier donne souvent, et de manière assez explicite, le point de vue du comte. Celui-ci s'en veut depuis dix ans, il a eu le temps de ruminer sa souffrance et de comprendre le mal qu'il a fait. Sa décision finale est donc plutôt logique.
Quant à Borel et Totoche, je n'imaginais pas comment cela pouvait se terminer, et ce qu'a choisi l'auteur me convient. Au long du roman, même si Borel est agaçant, on voit bien qu'il n'a pas mauvais coeur.
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Un beau thème de départ, l'éveil à la nature pour un jeune citadin placé en Sologne, mais un traitement manquant trop de finesse. Être un grand aventurier ne fait pas de vous forcément un grand écrivain !
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J'ai fait un bond d'un demi siècle dans le passé quand j'allais chez mes grands-parents dans la campagne lorraine
- le pot de chambre sous le lit
- les lapins et les poules
- le langage campagnard ou les mots sont avalés « vla ti pas le p'tiot »

Paul ce parisien de 11 ans qui ne connait que Paris débarque en Sologne, pour du changement c'est du changement mais il va vite s'adapter et entrer en communion avec Totoche le braconnier, de parigot il deviendra solognot.

L'histoire n'est pas une découverte, c'est du lu et relu mais j'y ai pris un bon bol d'air à arpenter cette forêt , à pêcher à la mouche dans les étangs et dans la Loire et découvrir ce cervidé le Cerf roi de la forêt.

J'ai adoré les dialogues qui m'ont fait sourire voire rire .
"
- Célestine, elle récite toujours une prière avant qu'on mange.
- tu n'serais pas une grenouille de bénitier, toi ?
- je ne sais pas ce que c'est.
- Un enfant de choeur qui s'enfile du vin de messe.
- La messe je n'ai pas le droit d'y aller. Ni dieu ni maître, il dit mon père
- Il a ben raison, je dis pareil et je préfère mieux not'vin d'ici à celui de l'au-d'là !
"

J'ai savouré ce livre, qui est une pure merveille, les détails de leurs escapades m'ont rappelé mes sorties en forêts quand j'étais enfant à aller chercher les champignons. Paul au départ est peu sûr de lui mais au fil des pages et de ses sorties avec Totoche. le petit grandit et prend de la graine. Les chapitres sont assez sympathiques et courts, j'aime beaucoup les illustrations des pages et bas de pages.
J'ai eu quelques sourires, j'ai été émue, triste et stressée à la fin du roman. C'est un beau roman d'amitiés et de pardons.
Paul cherche coûte que coûte à savoir la vérité que lui cache Célestine, sur sa famille et se qui la lie à Jean son papa. Et, Paul veut protéger ce cerf majestueux qu'il a aperçu , car un chasseur veut le tuer. Parviendra-t-il a savoir la vérité sur sa famille et que cache les mensonges de Célestine et de son père ? Et le cerf reussira-t-il à le sauver du chasseur ?