AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,58

sur 229 notes
David Vann avec ce récit autobiographique fait revivre père, James (Jim), qu'il avait en partie évoqué dans Sukkwan island, dentiste, fortuné mais au bord de la banqueroute suite à un redressement fiscal en retraçant les trois jours qui précèdent son suicide. C'est un road-movie des adieux aux différents membres de la famille, aux amis mais aussi une plongée dans la dépression, dans les questions qui ne trouvent pas de réponse satisfaisante dans le cerveau de cet homme, dans une sorte de folie oscillant entre moments d'euphorie et d'abattement, n'ayant aucune limite ni pudeur dans l'exposition de son mal-être. .

"-J'ai essayé, Papa, dit Jim. C'est ce que j'ai envie que tu saches, je crois. Je me suis simplement effondré. J'ai lutté pendant des centaines, peut-être des milliers d'heures.

-Ce n'est pas une lutte, dit son père. C'est la vie. On la vit, c'est tout.

-Ce n'est pas une raison suffisante

-On n'a jamais eu besoin d'une raison. (p209)"

Que ce soit la famille, son psy, ses amis, ses ex, tous se sentent impuissants devant son mal-être et sa détermination. On a parfois le sentiment qu'en utilisant la provocation il joue un jeu, cherchant peut-être un mot, un geste, quelque chose qui le retiendrait, une bouée à laquelle se rattacher. Il fait un tour d'horizon de sa vie avec lucidité, reconnaissant ses torts, tentant de trouver de quoi se raccrocher à la vie, trouver une paix qu'il ne pense trouver que dans la mort pour que cette douleur cesse..... Enfin.

L'auteur utilise ce contexte pour évoquer également des thèmes qui lui sont chers comme la nature omniprésente, son père étant chasseur et pêcheur mais aussi et surtout la présence d'armes dans presque tous les foyers américains, comme une normalité, ces armes qui rendent la mort possible à tout moment. Son père va passer ses derniers jours avec un Magnum sur lui, au vu et sur de tout le monde, le manipulant, l'exposant et d'ailleurs aucun ne cherchera vraiment à lui subtiliser sachant qu'il en trouvera une aisément.

J'ai trouvé la lecture parfois difficile mais tout le mérite, car il s'agit bien d'un mérite, en revient à David Vann car il relate parfaitement le climat dépressif, les atermoiements, les idées sombres, les raisonnement tenus par son père, la lente progression de sa détermination à mourir, son compte à rebours. On est témoin de cette descente inexorable et l'on peut se révolter sur son égoïsme de la part de Jim vis-à-vis de ses proches ne leur épargnant aucun détail de ce qu'il s'apprête à faire, exigeant d'eux beaucoup, allant jusqu'à les manipuler pour arriver à ses fins.

David Vann explore tous les coins, tous les méandres de l'esprit de ce père dont le mal de vivre s'est trouvé renforcé par des unions qu'il a saccagées, par l'argent qu'il n'a pas sur gérer, par un métier qu'il dit avoir subi plus que choisi car identique à celui de son propre père. Il recevra de celui-ci le plus beau cadeau possible mais trop tardif, un moment suspendu où l'important et l'essentiel sera dit. C'est un moment de tendresse, pudique et fort.

J'ai admiré la patience, la générosité de son frère Doug, qui a tout tenté pour le sortir de l'abîme, répondant au moindre de ses désirs, mettant sa propre vie entre parenthèses mais impuissant devant la volonté et les arguments de son frère.

Je ne sais ce qui fait partie des souvenirs de l'auteur qui avait 13 ans à l'époque, des témoignages des proches et la partie romancée, mais l'ensemble en fait un récit sans concession, violent sur la détresse humaine, qu'il faut lire dans de bonnes dispositions tant l'émotion est présente. L'auteur a su garder une certaine distance par rapport au récit, s'y trouvant parfois mêlé, mais en gardant la position du narrateur neutre et distancier.

Il faut avoir connu ou approcher la dépression pour savoir à quel point ces idées mortifères sont parfois obsédantes, profondes et j'ai souvent pensé à l'auteur pendant ma lecture, sur le courage qu'il lui a fallu pour évoquer ce drame. Cette plongée dans ses souvenirs a dû être douloureuse mais peut-être aussi salvatrice dans le sens où l'écriture peut permettre d'évacuer tous les fantômes du passé, les comprendre et les laisser partir en paix.

Il faut le prendre comme un témoignage personnel, difficile dans sa lecture mais qui peut être utile pour comprendre le cheminement d'un homme que plus rien ne rattache à la vie. L'écriture est directe, elle se veut efficace, sans fioriture, brutale parfois sûrement à l'image de l'homme mais aussi de la situation.

Rien ni personne n'aurait pu retenir Jim.....
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
Commenter  J’apprécie          200
David Vann est un auteur dont j'apprécie beaucoup les romans, parus aux Editions Gallmeister. Ce roman là est un peu à part dans sa carrière car il s'agit plutôt d'un récit autobiographique. En effet, le personnage central Jim Vann est le père de l'auteur, un père qui a choisi de se suicider à 39 ans.
Le récit relate les derniers jours de Jim Vann. Il vit en Alaska, a divorcé deux fois, a deux enfants assez jeunes, dentiste de profession, mais voilà, il n'en peut plus de sa vie, de la vie en général. Il retourne pour quelques mois dans sa Californie natale où sa famille (son frère Doug, ses parents, son ex-femme) et un psy vont essayer de le faire changer d'avis quant à sa volonté de se suicider. Il va tous les revoir pour la dernière fois, les écouter, mais il porte son arme à sa poche et ne changera pas de résolution.
Il semble maniaco-dépressif et l'auteur ne nous épargne pas l'évolution de ses sentiments, de ses pensées.
C'est un roman difficile à lire, assez éprouvant car on est vraiment avec Jim, tout le temps, on vit son mal-être et c'est assez oppressant par moment.
Pour moi, pas le meilleur roman de l'auteur.
Commenter  J’apprécie          181
"Connu pour son livre Sukkwan Island, David Vann est un auteur extraordinaire qui mérite d'être plus largement découvert. (...) Cet état des lieux du désespoir, sans concession, poignant de bout en bout, révèle une écriture à la fois sensuelle, écho d'une musique durassienne, et rugueuse comme un Outrenoir de Soulages."
Francine Klajnberg
Lien : https://doublemarge.com/un-p..
Commenter  J’apprécie          161
Jim, à l'orée de la quarantaine,divorcé deux fois, criblé de dettes, fait un boulot qui ne lui plaît pas. De plus, ses sinus lui font horriblement mal, ajoutant de la souffrance physique à la souffrance mentale qu'il ressent depuis longtemps.
Envolé pour l'Alaska, loin, très loin de sa Californie natale, Jim est arrivé au constat suivant : il en a marre de vivre et ne voit plus seulement le suicide comme une option mais comme la solution. Il retourne donc en Californie afin de faire ses adieux à ses proches car, pour lui, nécessairement, cela ne peut être que des adieux.

Après avoir découvert en début d'année Aquarium du même auteur, roman qui fut un véritable coup de coeur, je peux dire que la plume de David Vann marche très bien sur moi (et au passage, je salue le travail remarquable de la traductrice, Laura Derajinski). Mais si j'avais lu Aquarium d'une traite, comme en apnée, ce ne fut pas vraiment la même musique ici, j'ai lu doucement, très doucement, devant faire des pauses. L'écriture est âpre, brute tout en étant délicate et sensible. Malgré le sujet abordé, touchant en prime de très près David Vann puisqu'il relate un épisode de sa propre vie, à savoir le suicide de son père, il ne tombe jamais dans le pathos ou la sensiblerie, arrivant même à y mettre des traits d'humour que j'ai pris pour ma part telle une bouffée d'oxygène.

A aucun moment David Vann ne se pose en juge du geste de son propre père. Il tente au contraire de le comprendre, sans pour autant l'accepter, essayant de se mettre à la place de ce père qui a dû tant lui manquer dès l'âge de 13 ans. Se posent ensuite les inévitables questions, pour nous, lecteurs, que l'on ait été touché ou non par le suicide d'un proche. Qu'aurions-nous dû voir ? Qu'aurions-nous pu faire ? Bien sûr, ce roman ne répond pas à ces questions, chacun trouvera les réponses, si réponses il y a, en lui, mais permet aussi de simplement se dire que, peut-être, ce geste était inéluctable, que lorsque la souffrance est telle que rien ne peut la soulager, tout ce que l'on pourra dire ou faire ne changera rien. le suicide semble avant tout une affaire personnelle même si, après, les proches ne peuvent s'empêcher de s'en vouloir. Et rien ne pourra sur le coup apaiser ce sentiment de culpabilité, ou de colère aussi contre l'être disparu.

Pour résumer, un roman cathartique écrit avec la manière mais qui pourrait en rebuter plus d'un. A lire tranquillement, sans se presser, en le posant si besoin pour reprendre son souffle. J'ajouterai simplement, pour ceux qui ont peur de s'y plonger, que la plume compense largement la lourdeur du sujet.


Challenge multi-défis 2019
Challenge Trivial Reading V
Challenge ABC 2019/2020
Commenter  J’apprécie          140
Merci à LéaTouchBook et son Picabo River Book Club ainsi qu'aux éditions Gallmeister pour cette lecture.

Un poisson sur la lune, c'est un livre entre réalité et fiction. David Vann nous parle de son père, Jim.

Jim est un être torturé. Il souffre. Beaucoup. Trop.

Trop pour vivre. Trop pour profiter du moment avec ses enfants. Trop pour aimer. Trop pour s'aimer lui même. Rien ne le raccroche à la vie, il ne pense qu'à en finir. Il imagine plusieurs scénarios.

"Aucune limite à l'obscurité en nous, absolument aucune limite. Vaste et méconnue, inexplorée. Mais il va l'explorer maintenant, du moins va-t-il essayer. Il tend les bras et tourne sur lui-même, il glisse et descend, il essaie de tout ingérer."

En compagnie de son frère, il va chez son psychiatre, rend visite à son ex-femme et à ses enfants, à ses parents, aux lieux qu'il aimait, avant. Avant la dépression.

On ressent l'incompréhension de ses proches. On ressent sa détresse, son mal-être. Il a touché le fond. Il n'arrive même plus à être agréable avec ceux qu'il aime. Il veut juste que ça s'arrête. Sa seule obsession, c'est la fin. Sa fin.

"Rêvant de s'échapper, sans comprendre encore qu'on ne peut jamais s'échapper tant qu'on respire encore."

Tout le long du texte, on attend, on oublie de respirer. Jusqu'à la dernière ligne, on ne sait pas ce que fera Jim.

"La fatalité. Difficile de savoir si elle existe vraiment, mais on la sent parfois au moment même où elle intervient. Quand trop de poids s'est amassé."

C'est court, mais c'est éprouvant. C'est tellement d'émotions. C'est tellement d'impuissance aussi. C'est sombre. C'est obscur. On attend la lumière. La petite lueur d'espoir.

J'ai lu ce livre juste avant sa sortie. Il m'a bouleversée. Renversée. Mon coeur a chaviré. Des souvenirs sont remontés à la surface et m'ont remuée. Une vraie tempête pour la bretonne que je suis. J'ai eu beaucoup de mal à écrire ce très court ressenti…

Mais surtout, à la fin de cette lecture, j'ai envie de vous dire de profiter de la vie. Chaque instant avec vos proches est précieux, tout peut s'arrêter d'une seconde à l'autre. Trop vite. On n'a qu'une seule vie.

Un poisson sur la lune, c'était ma première expérience avec David Vann. Une rencontre fracassante autant qu'inoubliable. J'ai découvert une très belle plume. Une écriture percutante. Ses mots resteront encrés en moi, indélébiles.

Un poisson sur la lune est un texte qui m'a marquée, dont j'ai du mal à me relever presque deux semaines plus tard. L'impression d'être passée sous un rouleau compresseur. C'est un texte que je relirai. Plus tard. A un autre moment de ma vie.

"J'admire juste la beauté de cet arbre et je me demande pourquoi il a de la peau comme nous. Et pourquoi le ciel n'a pas de peau."
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
Commenter  J’apprécie          142
Fidèle à moi-même, je n'ai pas lu le résumé, ouch j'aurais dû pour le coup afin de savoir dans quoi j'allais m'embarquer avec ce livre.

C'est une thématique terrible: la dépression, le suicide. On suit Jim et son abandon des conventions, on suit ses confessions, violentes, dures, on sent la mesquinerie mais en fait, c'est juste le discours de toute personne qui n'en n'a plus rien à faire de tout.

Il m'a fallu plusieurs jours, toujours à petite dose pour venir à bout de ce livre. Car finalement, c'est une une vérité, une vraie vie, un vrai abandon et une vraie douleur. La dépression de Jim Vann racontée par David Vann. Ça fait très mal. Les mots sont tellement justes qu'ils vous brisent. J'ai vraiment subi.

Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé ou que j'ai aimé. C'est un livre trop personnel. J'ai beaucoup apprécié l'écriture, le ton mais tout le contenu est si dure. Ça a été une première rencontre intense et brutale, mais je ne regrette pas car au delà de ce drame, l'auteur met en avant tellement de choses qui méritent réflexion, les armes, la religion omniprésente qui conditionne des vies, je ne suis pas prête d'oublier ce livre.
Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          131
Un livre particulièrement bouleversant, de ceux qui vous touchent au plus profond de l'intime... J'ai mis beaucoup de temps à écrire ma chronique, j'ai eu un mal fou à trouver les mots pour délivrer toutes mes impressions.

Jim Vann est un homme en pleine dépression au bord de l'abîme. Il est à un moment clé de son existence, un moment où il prend la mesure du chemin parcouru, une sorte de bilan sur sa vie affective et professionnelle, ses couples ratés, ses infidélités, ses désirs contrariés, ses mauvaises décisions....
Il décide de se retourner vers les êtres qui lui sont chers dans une tentative désespérée de retrouver un sens à sa vie, de retrouver l'envie de continuer mais son parcours sonne très vite comme un dernier adieu.

Que d'émotions dans ce récit !
Il y a la famille avec tous les efforts touchants du jeune frère, l'impuissance désespérée de la mère, l'affection silencieuse du père, l'insouciance des enfants....quelques moments de grâce parfois mais beaucoup de déchirements...
On suit les pensées de cet homme désincarné, ses confrontations aux autres. Les filtres disparaissent , le sens de la politesse, les codes de la société sont gommés, il est cru, direct, acerbe et raconte ses errances et le sexe comme seul palliatif, mais un sexe miteux, profondément insatisfaisant.
Il y a la parole, les mots dits, les sentiments énoncés et une distanciation avec lui-même comme s'il se regardait vivre. le prisme en est vertigineux : vacuité de la vie, passé foiré, présent vide. Il se sent comme dépossédé de sa propre vie, à l'extérieur de tout, et sa solitude est abyssale...

Malgré une fin annoncée, la tension enfle page après page, nourrie par cette fascination morbide pour les armes qui revient constamment, cet attrait dont il ne peut se défaire, la puissante sensation qu'elles procurent une fois dans la main et puis l'idée de partir en emportant les autres qui jaillit régulièrement...

Ce qui est encore plus bouleversant c'est qu'on touche du doigt la réalité du récit, l'histoire de l'écrivain-fils qui retrace les derniers jours de son père sans aucun faux-semblant dans une quête déchirante pour comprendre, qui met bout à bout les morceaux connus en comblant les vides avec une extrême sensibilité. le texte en lui-même est tellement juste et profond avec une telle authenticité...
Ce livre m'a profondément touchée, bousculée, questionnée. Un grand roman percutant que je n'oublierai pas de sitôt !

Un grand merci à Léa , au Picabo River Book Club et aux Editions Gallmeister pour cette émouvante découverte...
Lien : https://chezbookinette.blogs..
Commenter  J’apprécie          110
David Vann s'intéresse à l'âme humaine. Pour ce faire, il ne reste jamais en surface et creuse au plus profond pour faire ressortir les maux les plus enfouis. Il ne se préoccupe pas des apparences et préfère dévoiler les faces cachées. Ainsi ses romans ne sont pas d'un romanesque fou et tendent plutôt vers l'introspection. En général, il choisit une spécificité de la psychologie de l'Homme et le personnifie dans son roman.

Pour ce nouvel ouvrage, il décide de s'attarder sur la dépression. Son acteur principal avait tout pour être heureux. Un bon métier, une femme qui l'aimait, beaucoup d'argent. Suite à des comportements malheureux, toute cette belle machine se met à dérailler. Alors que tout était sous contrôle, sa vie commence à lui échapper. Petit à petit, il perd son envie de s'en sortir et s'enfonce dans la déprime. Malgré l'intervention de son l'entourage, une fin tragique semble inéluctable. Il ne voit plus les raisons de se battre. Sa famille et ses proches vont devoir gérer le comportement incontrôlable de cet homme qui ne croit plus en rien et qui veut juste en finir.

Cette histoire est d'autant plus dramatique que des indices laissent penser que les évènements sont autobiographiques et qu'ils concernent le père de l'auteur. C'était peut-être une manière d'exorciser le passé. Quoi qu'il en soit, sa plume magnifique sied parfaitement à ce drame et nous immerge dans l'esprit torturé et dérangé de ce suicidaire.

Comme à son habitude, David Vann ne nous offre pas une histoire des plus réjouissantes. Si vous n'avez jamais lu cet auteur, cela risque de vous choquer. Il ne faut pas craindre le noir car aucune lueur d'espoir ne viendra à vous. « Un poisson sur la lune » frappe juste et fort. C'est un roman âpre, déstabilisant, angoissant, duquel on a besoin de sortir pour respirer !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
Commenter  J’apprécie          100
David Vann parvient, à travers ce roman, à nous faire vivre les pensées d'un homme profondément dépressif, traversé d'une manière obsessionnelle par des pulsions, des idées suicidaires. Sous sa plume magnifique, nous assistons à l'impuissance d'une famille, à son incompréhension, malgré tous les soutiens et conseils apportés.
David Vann décrit une situation tellement réaliste, qu'il nous serait permis de penser qu'il a côtoyé, avec plus ou moins de distance, cet univers inquiétant.
Commenter  J’apprécie          92
Une lecture qui tord les tripes.
Comme ses autres livres...
Le début semble un sketch... On réalise après quelques pages que Jim va mal. Un mal profond qui ronge chaque pensées.
On a envie d'aider Jim à chaque page. On se décourage avec ses proches.
Le genre de lecture à lire à jeun.
Quand on le referme, on est soulagé. Ou pas....
Commenter  J’apprécie          90




Lecteurs (523) Voir plus



Quiz Voir plus

David Vann

De quel état d'Amérique est-il originaire ?

L'Alabama
L'Arizona
L'Alaska

5 questions
97 lecteurs ont répondu
Thème : David VannCréer un quiz sur ce livre

{* *}