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Coule la Seine est un florilège de trois nouvelles se déroulant à Paris, où le commissaire Adamsberg est confronté à des personnages plus ou moins marginaux, tel ce clochard poète qui s'installe sur un banc devant le commissariat avec un porte manteau et un lampadaire ou ce sdf vendant des éponges dans un caddie.
Il y a du Maigret chez Adamsberg. Dans sa façon apparemment désinvolte de gérer ses recherches. Mais surtout dans sa compassion, son attention constante aux personnes autour de lui, en particulier à ceux victimes de l'indifférence .
A travers ces nouvelles s'exprime tout l'humanisme de Fred Vargas, son attachement aux marginaux, aux plus faibles, qui n'ont pas au départ tout pour plaire mais dont elle fait des personnages très pathétiques. Bref, un roman acceptable dans l'ensemble.
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Deuxième essai avec un Fred Vargas. le premier polar que j'avais découvert de l'auteure, Un peu plus loin sur la droite, m'avait plût, sans pour autant être exceptionnel et inoubliable. Je ressens exactement la même chose en refermant Coule la Seine, avec en plus, un sentiment de trop peu et d'inabouti.

Le livre se découpe en trois nouvelles, dont les principaux protagonistes restent identiques. Il s'agit de l'inspecteur Adamsberg, un commissaire chevronné et son second, le lieutenant de police Danglard. A deux, ils vont tenter d'élucider trois enquêtes bien étranges. La première se trouve face au commissariat : un homme a élu domicile sur un banc et il se contente de venir s'asseoir quotidiennement avec son lampadaire et son porte-manteau en regardant les portes du commissariat. Une attitude intrigante, qui doit forcément cacher quelques sombres secrets.

La deuxième nouvelle se passe le jour de Noël. Adamsberg et Danglard sont de permanence et attendent avec impatience le crime de ce jour de fête. Car Adamsberg en est persuadé : « si les gens ne faisaient pas toute une histoire de Noël, il y aurait moins de tragédies. Ils sont déçus, les gens, forcément. Et ça fait des drames. »

Enfin, la dernière nouvelle met en scène un sans-abri, vendeur d'éponges, témoin d'une grave agression. le commissaire Adamsberg devra user de stratagèmes pour faire desserrer les mâchoires à cet homme, qui n'a plus rien à attendre de la vie.

De prime abord, les trois nouvelles sont plutôt noires, avec des personnages désespérés, rebuts de la société, qui n'ont plus rien à perdre, sinon leur vie. D'abord totalement transparent, ils se retrouvent parachutés sur le devant de la scène et deviennent des personnages essentiels pour élucider ces affaires. On les considère, on les écoute, ils ne sont plus que simples spectateurs, mais bien acteurs de leur destinée.

J'ai apprécié l'ambiance générale des nouvelles, leur originalité, mais aussi le caractère et la bonhomie des deux enquêteurs. Malgré la gravité de certains crimes, ils restent maîtres de leurs émotions, rationnels, patients et font preuve de beaucoup d'humour, notamment via leurs interactions avec les témoins des affaires. J'ai également apprécié les illustrations en noir et blanc qui égrènent l'ouvrage. Certes, elles sont d'un autre temps, mais elles viennent donner un peu plus de vie et de réalisme aux nouvelles.

Les seules ombres au tableau – et pas des moindres –, c'est l'écriture passée et vieillissante des nouvelles et le caractère trop peu développé de ces dernières. On prend du plaisir à les découvrir, mais une fois terminées, elles s'effacent instantanément de notre mémoire. Ce qui conduit parfois à des frustrations de ne pas avoir découvert assez de tels personnages, ou de ne pas avoir compris les raisons de tels actes.

Trois nouvelles policières sympathiques à découvrir, mais trop peu développées et donc vite oubliées. Certainement pas le meilleur livre de Fred Vargas, mais ça reste agréable à lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Un petit livre qui compte trois nouvelles où l'on retrouve avec plaisir le commissaire Adamsberg et le lieutenant Danglard, deux personnages emblématiques des romans de Fred Vargas.
En quelques lignes l'auteur sait nous plonger dans son univers. En dehors des deux personnages principaux, c'est Paris et la Seine qui sont mis en lumière ainsi que les personnages de l'ombre qui peuplent la ville, sans abris et alcooliques, personnages haut en couleurs.
Malgré le format très court, la qualité est là. Quelle habileté!
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TROIS DÉLICIEUSES NOUVELLES.
Le commissaire Adamsberg, toujours nonchalant, humain et perspicace, est confronté à 3 affaires à Paris (où coule la Seine). Trois affaires mettant en scène des personnages atypiques et truculents : un clochard poète à côté de ses pompes, un alcoolique chic ornithologue, un vendeur d'éponge ambulant, une femme de chambre qui s'achète soudainement l'hôtel dans lequel elle travaille. Ajoutez une pincée de surréalisme à la Vian : présence d'un valet et d'un lampadaire sur le trottoir, rôle pivot d'un cintre en cellule de dégrisement.
Jubilatoire !
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Trois nouvelles pour le prix d'un roman!

Quand c'est du Fred Vargas on peut s'attendre à tout, mais surtout au meilleur.

Toujours la même ambiance, les mêmes personnages qu'on a plaisir à retrouver. L'image d'un Paris que je ne connais pas, d'une époque. La notre. Peut-être.

C'est bon de s'y replonger, d'y penser quelques heures, guidés par le commissaire Adamsberg.
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Petit livre de Fred Vargas de 114 pages .Trois histoires policières nous sont racontées.
La première : salut et liberté. Un Viel homme qui à pris domicile sur un banc devant le commissariat de police en crachant cinq noyaux d'olives. le commissaire Adamsberg et son adjoint Deniant se pose pas mal de questions.
La deuxième : la nuit des brutes. C'est le vingt-quatre décembre, le commissaire Admsberg et son coéquipier sont de permanence au commissariat .Pour le commissaire cette nuit c'est la nuit des brutes. Auront-ils raisons ?????
La troisième : cinq francs pièces. Un sans-abri qui assiste à une fusillade sur une femme qui rentré chez elle. Et-elle morte ou vit-elle encore ????
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Trois nouvelles au programme de ce recueil, composé de manière un peu incompréhensible... On lit "coule la Seine" et on se dit que les 3 nouvelles vont tourner autour du fleuve emblématique de la ville-lumière. E bien, pas vraiment. Une nouvelle va parler de la Seine, avec un corps qui y disparaît à Noël et réapparaît plus tard. La nuit de Noël, c'est la Nuit des brutes, du nom de la nouvelle.

Pourtant la 4è de couv' annonce qu'Adamsberg est un magicien et qu'il opère à Paris, là où coule la Seine... Prétexte pour sortir 3 nouvelles publiées dans le Monde ou dans des recueils externes aux 2 maisons d'édition qui publient conjointement ce recueil: J'ai Lu et les Editions Viviane Hamy.

Peu de lien entre les nouvelles (dates de parution entre 1997 et 2000,mais la nouvelle de 2000 parle encore en francs). On sent davantage le "coup de pub" que la vraie recherche d'un recueil thématique original. Piège à lecteurs. Piège à fans de Vargas. Et il y en a. Je n'en veut pas (enfin, pas trop...) à l'autrice. Je suis plus réservé par rapport aux éditeurs. Vargas est bankable... alors on ne se gêne pas.

On retrouve dans ces 3 nouvelles toute la nonchalance poétique du Commissaire Adamsberg, tout son fatalisme, et la nervosité pugnace de Danglard. Dans la première nouvelle, un tueur défie Adamsberg en l'insultant et se moquant de lui. Benoîtement, Adamsbergs va jouer le jeu pour mieux piéger le coupable. Dans la deuxième, Adamsberg prédit un meurtre à Noël et il a raison. Même si ses collègues vont soutenir un suicide de Noël. Mais pour Adamsberg, cette chaussure manquante est la marque claire et indélébile d'un meurtre... La troisième nouvelle met en scène Adamsberg et Pi, un clochard qui vend des éponges pourries 5 francs. Pour élucider la tentative de meurtre sur une femme de la "haute", et dans un jeu de séduction tout en rondeur et surréalisme, la bonhommie quasi "maigretesque" d' Adamsberg fait des miracles.

Trois bonnes nouvelles dans un mauvais emballage.
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Coule la Seine de Fred Vargas, J'ai lu
Voici un recueil de nouvelles mettant toutes en scène le célèbre commissaire Adamsberg (célèbre parce qu'il semble être le héros de plusieurs autres roman de l'auteur).
Pour une première rencontre avec Fred Vargas et avec aussi, le commissaire le plus zen de la littérature policière, je peux vous dire que c'est une réussite. Car non seulement, je me suis triturée le cerveau pour savoir qui avait fait quoi, mais en plus j'ai rigolé, et j'ai du jeter un regard furtif à mes voisins de transports en commun, en me disant qu'encore une fois, j'allais passer pour une débile!
Fred Vargas sème, en effet, dans ses histoires des personnages haut en couleur, Adamsberg d'abord, toujours calme et qui semble ne rien faire, mais "ça ne veut pas dire qu'il ne fait rien", Danglard qui frôle la folie à chacune des lubies d'Adamsberg, et une ribambelle de personnages secondaires tous plus bizarres, les uns que les autres...
Prenons par exemple Vasco, dans la première nouvelle Salut et liberté, c'est un vieux qui s'assoit toute la journée, et depuis un mois, devant le commissariat. Cela rend fou Danglard, Adamsberg, lui, y voit plus qu'une coïncidence, lorsqu'il reçoit les lettres d'un assassin qui prétend avoir tué, en toute impunité.
Dans la seconde nouvelle La Nuit des brutes (entendez par là, la nuit de noël), c'est Charles Sancourt, un inconnu enfermé dans la cellule de dégrisement et qui veut un cintre (sic) qui va aider Adamsberg à coincer le meurtrier de la femme tuée le jour du réveillon, et qui par la même occasion m'a faite mourir de rire. Je ne vous parle même pas du nouveau du commissariat, Deniaut qui est fort pointilleux...
Et enfin dans Cinq francs pièce, c'est le clochard Pi (oui son nom s'est effacé dans les registres de l'état civil, il ne reste que Pi...) qui va aider Adamsberg à coincer un meurtrier. Adamsberg lui l'aidera à vendre ses éponges!
J'ai vraiment passé un bon moment en lisant ce livre, et c'est sûr c'est le premier d'une longue série de Fred Vargas que je vais lire.
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Je conseille ce livre comme porte d'entrée à Fred Vargas et à Adamsberg. Trois nouvelles qui montrent en petit ce que vous trouverez en plus grand dans les romans : particularisme des personnages, gouaille, humour...
Sinon, ce livre n'apportera rien d'indispensable, si ce n'est celui d'un bref moment plaisant. Et pour les "collectionneurs" d'ajouter un opus de plus à sa bibliothèque vargassienne.
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Lorsque Fred Vargas fait dans la nouvelle, on y perd en circonvolutions, en errances, en apartés dans des enquêtes aussi étranges que labyrinthiques. Mais on y gagne quelques bonnes surprises, lorsque le cher commissaire Jean-Baptiste Adamsberg fait éclater ses génales intuitions au nez et à la barbe de son fidèle lieutenant Philippe Danglard. Et l'on retrouve avec plaisir cet humour décalé fait d'autodérision, d'une critique acerbe de la bêtise humaine et de références scientifiques posées comme un cheveu sur la soupe. Un Fred Vargas en miniature, vite lu mais qui fait du bien au-delà du temps de la lecture…
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