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Un petit livre qui compte trois nouvelles où l'on retrouve avec plaisir le commissaire Adamsberg et le lieutenant Danglard, deux personnages emblématiques des romans de Fred Vargas.
En quelques lignes l'auteur sait nous plonger dans son univers. En dehors des deux personnages principaux, c'est Paris et la Seine qui sont mis en lumière ainsi que les personnages de l'ombre qui peuplent la ville, sans abris et alcooliques, personnages haut en couleurs.
Malgré le format très court, la qualité est là. Quelle habileté!
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Le sujet
Ce livre est un recueil de 3 nouvelles mettant en scène le personnage récurrent des aventures policières de F. Vargas : le commissaire Adamsberg.

1- Salut et liberté
Adamsberg reçoit des lettres anonymes tandis qu'un mystérieux clochard s'installe avec son bric-à-brac en face du commissariat. Ceci n'est pas un hasard...

2- La nuit des brutes
La nuit de Noël, une femme est précipitée dans la Seine, son corps est retrouvé deux jours plus tard. Adamsberg se met sur la piste du tueur de Noël.

3- Cinq francs pièce
Pi, un pauvre diable au prénom à moitié effacé sur le registre d'état civil vend des éponges pourries qu'il trimballe dans son Caddie Martin, un soir ; il est témoin d'une tentative de meurtre.

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Un bon petit bouquin facilement lu ; les intrigues ne sont pas très complexes non plus, à lire à défaut de trouver du même auteur Dans les bois éternels ou Sous les vents de Neptune, que j'ai trouvé un peu plus passionnants.

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Je n'avais jamais lu du Fred Vargas jusqu'à présent (je sais, honte à moi...surtout en tant que bibliothécaire mais bon, il paraît que l'on ne peu pas tout lire dans une vie alors je compose). C'est d'ailleurs la raison pour laquelle j'ai emprunté cet ouvrage à la médiathèque dans laquelle je travaille car il est composé de trois nouvelles et qu'il est relativement court....ce qui me permet de me faire une brève idée, et, réflexion faite, je cris que lors de mon prochain emprunt dans cette même médiathèque, je vais m'attaquer aux romans de cette auteure). Les trois nouvelles qui composent ce recueil sont respectivement appelées "Salut et liberté", "La nuit des brutes" et "Cinq francs pièce". Leur lien entre elles ? le commissaire bien sûr, Jean-Baptiste Adamsberg, personnage assez original mais auquel je me suis attachée car je l'ai trouvé très humain.

Le contenu ? Des personnes sans importance a priori qui sont se retrouvent soit dans le rôle de victimes soit dans celui de témoin. S'agissant d'enquêtes policières, vous vous doutez bien qu'il y a meurtres. Les protagonistes sont parfois assez loufoques mais 'est ce qui donne son charme à ces dernier, comme ce prétendu clochard qui squatte tous les jours devant le commissariat avec son lampadaire hors d'usage dans la première nouvelle, un dandy en cellule de dégrisement qui refuse de se coucher tant qu'il n'aura pas un cintre pour accrocher son costume dessus dans la seconde et enfin ce sans abri qui ne se déplace jamais sans son caddy prénommé Marcel dans la troisième et dernière nouvelle de ce recueil afin de vendre des éponges. Vous vous demanderez sans doute pourquoi je m'attarde sur eux au lieu de vous parler des meurtres en eux-mêmes ? Tout simplement parce que cela a probablement déjà été dit et redit et que ces trois personnages, avec leur excentricité font qu'ils sont tout simplement uniques en leur genre et qu'ils sont la clé de tout ! Ah non non, ne voue inquiétez pas, je n'ai pas fait un gros Spolier en vous disant qu'ils étaient les assassins, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit mais simplement pour essayer de vous allécher en vous incitant plus que grandement à découvrir cet ouvrage qui vaut plus que le détour !

Une écriture fluide, très agréable à lire et une auteure que je vais dorénavant m'empresser de continuer à découvrir !
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Je conseille ce livre comme porte d'entrée à Fred Vargas et à Adamsberg. Trois nouvelles qui montrent en petit ce que vous trouverez en plus grand dans les romans : particularisme des personnages, gouaille, humour...
Sinon, ce livre n'apportera rien d'indispensable, si ce n'est celui d'un bref moment plaisant. Et pour les "collectionneurs" d'ajouter un opus de plus à sa bibliothèque vargassienne.
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Trois nouvelles au programme de ce recueil, composé de manière un peu incompréhensible... On lit "coule la Seine" et on se dit que les 3 nouvelles vont tourner autour du fleuve emblématique de la ville-lumière. E bien, pas vraiment. Une nouvelle va parler de la Seine, avec un corps qui y disparaît à Noël et réapparaît plus tard. La nuit de Noël, c'est la Nuit des brutes, du nom de la nouvelle.

Pourtant la 4è de couv' annonce qu'Adamsberg est un magicien et qu'il opère à Paris, là où coule la Seine... Prétexte pour sortir 3 nouvelles publiées dans le Monde ou dans des recueils externes aux 2 maisons d'édition qui publient conjointement ce recueil: J'ai Lu et les Editions Viviane Hamy.

Peu de lien entre les nouvelles (dates de parution entre 1997 et 2000,mais la nouvelle de 2000 parle encore en francs). On sent davantage le "coup de pub" que la vraie recherche d'un recueil thématique original. Piège à lecteurs. Piège à fans de Vargas. Et il y en a. Je n'en veut pas (enfin, pas trop...) à l'autrice. Je suis plus réservé par rapport aux éditeurs. Vargas est bankable... alors on ne se gêne pas.

On retrouve dans ces 3 nouvelles toute la nonchalance poétique du Commissaire Adamsberg, tout son fatalisme, et la nervosité pugnace de Danglard. Dans la première nouvelle, un tueur défie Adamsberg en l'insultant et se moquant de lui. Benoîtement, Adamsbergs va jouer le jeu pour mieux piéger le coupable. Dans la deuxième, Adamsberg prédit un meurtre à Noël et il a raison. Même si ses collègues vont soutenir un suicide de Noël. Mais pour Adamsberg, cette chaussure manquante est la marque claire et indélébile d'un meurtre... La troisième nouvelle met en scène Adamsberg et Pi, un clochard qui vend des éponges pourries 5 francs. Pour élucider la tentative de meurtre sur une femme de la "haute", et dans un jeu de séduction tout en rondeur et surréalisme, la bonhommie quasi "maigretesque" d' Adamsberg fait des miracles.

Trois bonnes nouvelles dans un mauvais emballage.
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Un peu plus d'une centaine de pages pour ce recueil de trois nouvelles policières dont l'action se déroule à Paris. de la réflexion, une certaine lenteur, de la psychologie, tout cela est du au caractère du commissaire principal Adamsberg. Les histoires sont construites autour de personnages marginaux. J'ai beaucoup apprécié les deux premières, un peu moins la dernière qui me semble un peu trop courte, un peu bâclée.
La seconde "La nuit des brutes" se raccroche à l'actualité en évoquant la fête de Noël et la nuit du réveillon, diversement appréciée et qui finalement derrière les festivités est souvent le théâtre de drames et d'accidents sordides, dont les services de secours sont les témoins.
Une lecture divertissante. J'aime bien l'écriture.
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L'histoire débute avec un vieux du nom de Vasco qui lui est tailleur de profession mais également clochard. Il est assis sur un banc en face du commissariat et crache des noyaux d'olives .
Adrien Danglard, adjoint du commissaire Adamsberg estime qu'il vaudrait mieux chasser « ce vieux » qui l'agace à tout le temps être devant le commissariat quant au commissaire Adamsberg lui s'intéresse à « ce vieux ». Depuis qu'il reçoit une lettre anonyme revendiquant un meurtre, il établie un lien avec celui-ci.
Danglard interroge Vasco dans un restaurant puis comme il ne dit rien il lui laisse son adresse et à l'aube Vasco se rend à l'adresse indiquait et lui avoue qu'il est payé pour rester devant le commissariat. Lorsque ce dernier arrête de s'asseoir devant le commissariat une nouvelle lettre fait son apparition mentionnant une femme retrouvée morte sous l'étroit pont de l'Archevé, rive gauche le 27 Décembre, morte entre la nuit du 24 et du 25 Décembre. Elle serait morte noyée et lorsqu'on retrouva son corps, il lui manquait une chaussure et son sac. Cette femme s'appelait Annie Rochelle. Lors des fouilles de son domicile, le commissaire Adamsberg prit un cadre souvenir avec accrochées dessus des photos. Un individu du nom de Charles Sancourt reconnut un oiseau venant du sud et non visible dans le nord sur l'une des photos. le frère présumé était en fait son amant qui lui avait tué Annie par intérêt pour son argent.

J'ai bien apprécié la lecture de ce livre de Fred Vargas. Il est agréable à lire du fait que l'on a envie de deviner l'intrigue tout au long de l'histoire. Je recommande ce livre aux personnes qui aiment les séries policières et le suspens. Il est également adapté aux personnes n'étant pas de grands lecteurs car il n'est pas très compliqué à lire.
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En ouvrant un livre de Fred Vargas, je savais que je n'aurais pas de surprise : une valeur sûre !
J'ai choisi celui-ci car il se compose de 3 nouvelles courtes… donc j'avais la possibilité d'en stopper la lecture en court… puisque je suis en attente des parutions de plusieurs de mes auteurs favoris 😊
C'était compter sans le talent de Fred V. et de son commissaire Adamsberg pour nous embarquer dans ses filets ! Aussitôt commencé, très vite fini… pour mon plus grand bonheur 😉
Coule la Seine = 3 nouvelles
- Salut et liberté : l'arrivée inopinée d'un vagabond et sa présence perpétuelle sur un banc face au commissariat intrigue le commissaire… d'autant qu'elles coïncident avec la survenue de lettres anonymes qui lui sont adressées !

- La nuit des brutes : lorsque le cadavre d'une femme fait surface dans la Seine le 27 décembre, le commissaire pense immédiatement que le décès remonte à la nuit de Noël… il ne peut en être autrement ! « Aussi, si les gens ne faisaient pas toute une histoire avec Noël, il y aurait moins de tragédies. Ils sont déçus les gens, forcément. Et ça fait des drames. »

- Cinq francs pièce : Escorté de Martin, son « âne-caddie », l'homme vend des éponges dans les rues de Paris… enfin, il essaie de vendre ces éponges dont il a trouvé une « mine » à Charenton ! A 5 clients par jour, il lui faudrait 2150,3 jours, soit 6,17 années pour écluser toutes ses éponges ! Les chiffres, ça avait toujours été son truc… Sa raison de vivre c'est ça : les chiffres… et vendre ses éponges… et surtout pas se mêler de ce qu'il peut voir, même lorsqu'il s'agit d'un meurtre…
Avec son flegme et son air « de ne pas y toucher », le commissaire Adamsberg fait confiance à ses facultés d'observation et d'analyses pour résoudre, à son rythme, les enquêtes qui lui incombent.
J'adore ce personnage tout en calme et en (fausse) bonhommie… le commissaire Adamsberg croit en « l'Humain »… et ça fait un bien fou ! 😊
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Recueil de 3 nouvelles qui se situent entre l'homme aux cercles bleus et pars vite et reviens tard. Adamsberg est encore au commissariat du 5ème avec Danglard.

3 énigmes où l'intuition d'Adamsberg trouve la solution avant que quoi que ce soit ne l'étaie. Ambiance toujours aussi agréable et prenante mais intrigue moins intéressante que pour les autres Adamsberg.

Dans l'édition j'ai lu, des illustrations sont ajoutées aux nouvelles. Ces illustrations (crayonné en noir et blanc) sont très appréciables et ajoutent à l'atmosphère des nouvelles. Dommage que les autres tomes ne soient pas illustrés.
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Deuxième essai avec un Fred Vargas. le premier polar que j'avais découvert de l'auteure, Un peu plus loin sur la droite, m'avait plût, sans pour autant être exceptionnel et inoubliable. Je ressens exactement la même chose en refermant Coule la Seine, avec en plus, un sentiment de trop peu et d'inabouti.

Le livre se découpe en trois nouvelles, dont les principaux protagonistes restent identiques. Il s'agit de l'inspecteur Adamsberg, un commissaire chevronné et son second, le lieutenant de police Danglard. A deux, ils vont tenter d'élucider trois enquêtes bien étranges. La première se trouve face au commissariat : un homme a élu domicile sur un banc et il se contente de venir s'asseoir quotidiennement avec son lampadaire et son porte-manteau en regardant les portes du commissariat. Une attitude intrigante, qui doit forcément cacher quelques sombres secrets.

La deuxième nouvelle se passe le jour de Noël. Adamsberg et Danglard sont de permanence et attendent avec impatience le crime de ce jour de fête. Car Adamsberg en est persuadé : « si les gens ne faisaient pas toute une histoire de Noël, il y aurait moins de tragédies. Ils sont déçus, les gens, forcément. Et ça fait des drames. »

Enfin, la dernière nouvelle met en scène un sans-abri, vendeur d'éponges, témoin d'une grave agression. le commissaire Adamsberg devra user de stratagèmes pour faire desserrer les mâchoires à cet homme, qui n'a plus rien à attendre de la vie.

De prime abord, les trois nouvelles sont plutôt noires, avec des personnages désespérés, rebuts de la société, qui n'ont plus rien à perdre, sinon leur vie. D'abord totalement transparent, ils se retrouvent parachutés sur le devant de la scène et deviennent des personnages essentiels pour élucider ces affaires. On les considère, on les écoute, ils ne sont plus que simples spectateurs, mais bien acteurs de leur destinée.

J'ai apprécié l'ambiance générale des nouvelles, leur originalité, mais aussi le caractère et la bonhomie des deux enquêteurs. Malgré la gravité de certains crimes, ils restent maîtres de leurs émotions, rationnels, patients et font preuve de beaucoup d'humour, notamment via leurs interactions avec les témoins des affaires. J'ai également apprécié les illustrations en noir et blanc qui égrènent l'ouvrage. Certes, elles sont d'un autre temps, mais elles viennent donner un peu plus de vie et de réalisme aux nouvelles.

Les seules ombres au tableau – et pas des moindres –, c'est l'écriture passée et vieillissante des nouvelles et le caractère trop peu développé de ces dernières. On prend du plaisir à les découvrir, mais une fois terminées, elles s'effacent instantanément de notre mémoire. Ce qui conduit parfois à des frustrations de ne pas avoir découvert assez de tels personnages, ou de ne pas avoir compris les raisons de tels actes.

Trois nouvelles policières sympathiques à découvrir, mais trop peu développées et donc vite oubliées. Certainement pas le meilleur livre de Fred Vargas, mais ça reste agréable à lire.
Lien : https://analire.wordpress.co..
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