L'armée furieuse

où l'on retrouve
Adamsberg improbable inspecteur
Danglard et Veyrenc, les maîtres Capello frères ennemis
Retancourt la grosse redoutable
et les autres

où l'on découvre
Hippolyte qui parle à l'envers (et dont je retiens garde et utilise - dans la voiture quand c'est nécessaire-, l'irrésistible 'drannoc')
Lina l'opulente
Hellebaud, parfois pigeon, parfois chiropracteur, toujours apprécié
et bien d'autres

Suis-je bien placée pour parler d'un roman de Fred Vargas? Les 4 fois où je me suis retrouvée avec Fred (if only…), j'ai adoré du début à la fin, les personnages savoureux et leurs relations complexes, l'humour précieux, les situations à démêler, l'ambiance et en plus j'ai appris plein de choses : saviez-vous que le cloporte était un … crustacé??

Merci Fred pour ce très bon divertissement, j'ai adoré ces quelques jours avec toi.


is@ juin 2013

Dans le premier chapitre, Adamsberg, avec un raisonnement bien à lui, résout une énigme et confonds un meurtrier qui a utilisé une arme peu commune : de la mie de pain….
Le ton est donné et le non conventionnel Adamsberg va connaître une semaine « compliquée » : une mystérieuse femme vient le voir en lui disant qu'une armée (celle du titre et vieille de 1000 ans va assassiner quatre personnes dans un petit village en Normandie…
Il se démène également sur une autre affaire : Mo, la vingtaine, aurait fait brûler sa dixième voiture … un riche homme d'affaires a trouvé la mort dans l'épave…
De nombreux rebondissements plus tard et il dénouera les fils des deux affaires,
pour l'une tout était prévisible mais je n'ai rien vu venir pour l'autre.
Comme toujours un excellent roman avec l'ironie de Fred Vargas.

Comme j'aime ce genre unique ! le polar poétique et non crédible, presque comme un conte.
J'aime toujours autant l'écriture de Fred Vargas et son commissaire.
Je ne sais pas pourquoi, je n'avais pas lu ce volume-ci... prise ailleurs sans doute.
L'armée furieuse passe sur le chemin De Bonneval, en pleine forêt, bouleversant toute la petite ville et ses habitants : 4 personnes ont été saisies, chacun sait qu'elles vont mourir dans les jours qui vont suivre... C'est pas rien.
Adamsberg est contraint de s'en mêler : une armée de revenants qui sévit depuis le Moyen-Age, y a rien de tel pour notre commissaire évanescent.
Danglard est toujours fidèle au poste, mais rongé par la jalousie. Veyrenc conserve son beau sourire et ses mèches anormalement rousses et Retancourt est toujours ce titan invaincu, formidable d'assurance, merveilleux bulldozer au service de la justice !
Un pigeon est aussi retrouvé entravé aux pattes, proche de la mort . Bien sûr, Adamsberg veut retrouver le tortionnaire qui se plait dans ces pratiques infâmes.
Et plein de petites choses, juste touchantes ou amusantes, savoureuses et étranges.
De la poésie contemporaine.
Comme du Pennac...

"L'armée furieuse", deuxième VARGAS que je lis. Déjà, j'y retrouve avec plaisir cet Adamsberg, avec qui j'ai pu me familiariser dans "Un lieu incertain". Ce pisteur d'étoiles et d'indices essentiels est toujours aussi énigmatique, taiseux et borderline dans son rôle de patron d'enquête. A ses côtés, son Fils Zerk (dont l'existence a été révélée dans "Un lieu incertain") prend, cette fois, de l'épaisseur. Il devient (pas totalement encore) un personnage à part entière, aux côtés des Danglard, Veyrenc, Rettancourt ... sans oublier le voisin qui a encore un compte à régler avec son araignée, le chat qui squatte toujours la photocopieuse et, nouveau venu, un pigeon qui, après avoir beaucoup voyagé, finira tout de même par quitter sa chaussure et prendre son envol.

L'intrigue s'appuie sur une vielle légende du Nord. Au coeur de la nuit, une armée de corps disloqués s'engouffre dans les chemins du village pour dénoncer les personnes à l'âme plus noire qu'une nuit sans lune et leur prédire une mort certaine autant que méritée. Qui voit passer l'Armée furieuse se doit de le dire afin que les mécréants, prévenus, puissent avoir une chance de se racheter. Néanmoins, chaque passage de l'Armée furieuse engendre toujours une série de morts violentes. Tous ceux qui n'ont pas la conscience tranquille ne peuvent que s'inquiéter.
Adamsberg, avec son équipe et son mode de fonctionnement particulier ne manquera pas de démêler le vrai du faux, la légende des noirceurs de l'âme humaine et il ira jusqu'au bout, justice sera rendue!

Avec ses personnages aussi différents que complémentaires, l'auteure nous propose une fiction où il fait bon se perdre!

Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas parlé de Fred Vargas (et je sais que ça vous manquait aussi) ! Je me suis relancé avec plaisir dans une enquête de l'inimitable commissaire Adamsberg, cherchant le mystère et l'évasion campagnarde.

Vargas choisie de placer son enquêteur sur la sellette, à cause d'un choix irréfléchie, spontané et humain, jonglant entre ses problèmes et cette enquête mortelle inspirée d'une légende locale. On y découvre à nouveau un panel de figures hypers attachantes, aussi alambiqués que le mystère passionnant de l'affaire.

Contrairement aux volets précédents, elle donne plus le ton sur le côté loufoque du commissaire, risquant même à le faire passer pour ridicule, voir idiot, aux yeux de certains (à tort). Outre l'équipe habituelle, on fait beaucoup plus connaissance avec son fils, vrai reflet de son père par son esprit de pelleteur de nuage.

"L'armée furieuse" est encore une fois un excellent roman de l'auteure ! Il est vraiment difficile de ne pas tomber sous le charme de ses personnages et de la sincérité de ses mots lorsqu'elle nous parle d'érudit, de légendes et de simplicité humaine.
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Mon principal problème avec Fred Vargas, c'est que j'ai à peu près lu tous ces livres il y a déjà quelques années pour les plus anciens, et quelques mois pour les plus récents, et que je suis incapable de me remémorer les contextes, les intrigues et tous les détails qui les distinguent.
Celui-ci approche le fantastique sans y verser totalement, et les personnages (aussi bien humains qu'animaux) sont à la hauteur de l'intrigue. le commissaire Adamsberg et ses acolytes (qu'on retrouver à chaque vois dans une phase de vie qui a évolué dans le temps) vont contribuer à ramener à la normale du crime tous les délires des protagonistes de l'armée furieuse. Ils vont démêler, comme d'habitude des enquêtes en apparence indépendantes, opposant l'ordinaire (l'enquête du début, dans laquelle Adamsberg se retrouve en flic de quartier par intérim) et le totalement improbable, mais finalement reliées entre elles ! un grand classique de Fred Vargas. Toujours un plaisir !

On retrouve le commissaire Adamsberg flanqué de sa brigade,la bouillonnante Retancourt,le lettré alcoolique Danglard et le poète Veyrenc pour de nouvelles enquêtes.Un meurtre lié à d'anciennes légendes dans le village d'Ordebec ,un magnat de l'industrie retrouvé carbonisé dans sa voiture désignant Momo-mèches courtes comme parfait coupable et un énergumène qui ficelle les pattes des pigeons.Un bon polar ,du pur Fred Vargas.

Après deux ou trois chapitres ou j'ai eu du mal à rentrer dans le récit, je me suis laissée emporter par l'histoire. On y rencontre des personnages attachants comme Léo, une famille déjantée: la famille Vendermot. La police parisienne côtoie leurs collègues de province: le brigadier Blériot et le capitaine Emeri.
Le style de Fred Vargas entraine le lecteur et l'oblige à tourner les pages de plus en plus vite. L'auteure donne une ambiance à ses récits et nous tient en haleine jusqu'au bout.

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Je passe toujours de bons moments avec les romans de Fred Vargas: des affaires simples qui deviennent complexes ou l'inverse, des fausses pistes, du suspense, l'impression que parfois on n'avance plus pendant qu'Adamsberg pellète les nuages ou qu'on a terminé alors que le commissaire n'a pas fini de "gratter" son idée.
Ce roman m'a paru moins dense que d'autres avec peut-être quelques dispersions: une affaire principale (l'armée furieuse), une affaire secondaire dont on se dit qu'elle est un peu bâclée (momo mèche courte) et quelques points secondaires (un assassinat à la mie de pain, un pigeon maltraité, ...) dont on se demande ce qu'ils font là.
Mais cela reste un bon moment de lecture.

Et l'on retrouve Adamsberg et sa fine équipe bien préoccupés : Un petit malin sadique lie les pattes d'un pigeon en le laissant pour mort ; la mort d'un grand patron brûlé avec sa voiture affole les chefs à plumes ; et cette femme menue venue de Normandie appeler à l'aide contre la Mesnie Hellequin, cette chevauchée d'esprits fantastiques qui, accompagnés de chiens bruyants, emportent les âmes coupables dans leur danse infernales. Sa fille a vu la Mesnie. Trois hommes vont mourir. le premier a rejoint l'armée furieuse. Deux autres vont suivre.
Ne trahissons rien des intrigues, des dangers, des règlements outrepassés, des pressions des hautes sphères sur la crim'. Qu'il soit seulement dit qu'ici Fred Vargas se surpasse en offrant tant à ces fidèles lecteurs qu'aux nouveaux un thriller à la française : Finesse, rigueur, langue, profondeur des personnages, trame historique.

Si vous cherchiez un policier ou un thriller à dévorer, allez à Ordebec avec Adamsberg à la rencontre du descendant du Maréchal Davout, prince d'Eckmühl, et de l'armée furieuse d'Hellequin.

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