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4,08

sur 3467 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
J'avoue que je ne comprends pas l'engouement qu'il semble y avoir pour ce nouveau roman de Fred Vargas.
Fan de la première heure des romans de cette auteure, de son personnage d'Alsemberg, de ses intrigues d'une originalité sans pareille et d'une qualité psychologique de ses personnages rare, j'avais déjà été très déçu par son précédent opus.
Les intrigues se font de plus en plus alambiquées, le commissaire Adamsberg n'est plus un fin limier mais un être quasiment paranormal. L'intrigue n'avance qu'à coups d'intuitions totalement invraisemblables, à l'instar des coïncidences; par exemple, il a justement été confronté à la recluse dans son enfance. Ça alors ! Et, quelle coïncidence Danglard a une soeur mariée à un des potentiels méchants de l'histoire ce qui autorise à créer un conflit aussi absurde que non crédible entre les deux personnages, etc...).
Tous ces personnages de flics sont hyper intelligents, hyper psychologues, hyper performants. Tous, tour à tour ont des fulgurances invraisemblables qui provoquent des illuminations dans le cerveau divinatoire du commissaire. Tous s'expriment brillamment grâce au vocabulaire hors du commun dont ils disposent collectivement (j'aimerais bien en voir des brigades comme celle là !).
Bref, trop c'est trop. À moins de souffrir d'une naïveté sans bornes, impossible de croire à cette histoire acadabrantesque, à sa progression faite de coups d'éclats sortis de nulle part, écrite dans un langage prétentieux et boursoufflé.
À force de rechercher l'originalité et un style littéraire ampoulé, Fred Vargas dérive définitivement vers le n'importe quoi.
Je me contraindrai à le prochain parce que j'en ai tant aimé. J'espère que ce ne sera pas le dernier.
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Vargas (Fred - pseudonyme de Frédérique Audoin-Rouzeau) – "Quand sort la recluse" – Flammarion, 2017 (ISBN 978-2-0814-1314-6)

Pour un navet, c'est un navet, de rang quasi archétypal, long et ennuyeux à périr, mal écrit, mal fagoté avec ces métaphores filées jusqu'à l'épuisement du lecteur (pauvre Magellan).
Un véritable catalogue grossier des lieux communs les plus répandus dans le roman policier depuis ses origines (exemples : le coup du cheveu ou du minuscule bout de fil nylon qui devraient révolutionner l'enquête en cours, mais qu'on ne s'y fie pas).

Voilà Adamsberg cumulant à lui seul les talents de Sherlock, Rouletabille, Hercule Poirot, sans oublier quelques emprunts au Wallander/Mankell (évidemment). Une intrigue mal ficelée, in-vraisemblable du début jusqu'à la fin, et on ne s'attardera pas sur la nullissime narration de l'enquête policière "clandestine" menée – bien évidemment – en dehors de toute légalité, à tel point que l'auteur frise souvent l'imbécilité pure et simple.

Reconnaissons toutefois que ce méchant ouvrage présente – "à l'insu de son plein gré" – un intérêt manifeste sur un trait culturel caractéristique de ces cercles cultureux-gaucho-bien-pensants apparus dans la période post-soixante-huitarde, à savoir l'enchaînement – hélas implacable dans ce roman qui ne nous en épargne aucun –, de toutes les farfeluteries Psycho-Psycha-des-Profondeurs sévissant assidument dans les magazines de salon de coiffure : quelques sommets sont incontestablement atteints ici, par exemple dans les chapitres XIX (pp. 189-201) et XXII (pp 278-288).
La palme revient toutefois à cette Grande Découverte : c'est bel et bien Monsieur Séguin en personne qui a violé, toute la nuit, sa jolie petite chèvre : après une telle Révélation, le lecteur ne pourra pas se plaindre de ne pas en avoir pour son argent et le temps perdu à lire ce ... navet (Da Capo).

Pour ce qui concerne l'écriture de romans policiers par des universitaires talentueux, on se tournera dorénavant vers Christian Carayon ("Un souffle, une ombre"), ça a tout de même une autre allure... pour l'instant.
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Tarabiscoté, souvent confus et surtout difficile à terminer.Le comble pour un roman policier.
Une première lecture de Vargas qui me laisse perplexe. Je ne connaissais pas son petit monde et je n'ai pas réussi à y entrer.Beaucoup de digressions inutiles, des explications peu vraisemblables
Au total , l'impression d'arriver péniblement au bout d'un roman mal construit et , pour tout dire raté
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Ce livre me tombe des mains! Deuxième tentative pour suivre les enquêtes du commissaire Adamsberg; c'est définitivement non. L'intrigue est surfaite, l'enquête à peine crédible et les personnages même pas sympathiques. Tant pis pour moi mais je n'adhère pas au club des inconditionnels.
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Ce policier se lit avec plaisir , mais, sans passion.
Si les relations amicales entre les policiers et l'ambiance à la brigade sonnent juste, l'énigme me semble alambiquée et irréaliste .
.À peine refermé, vite oublié
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Enfin j'ai pu le lire.
c'est toujours un immense plaisir que de se plonger dans le nouveau Vargas.
Elle qui a su si bien faire vivre son équipe autour d'Adamsberg.
L'écriture est toujours aussi fluide, les personnages attachants, et le début de duel entre le commissaire et son si fidèle ami Danglard ne demandait qu'à trouver un chemin heureux.
ô comble de la magie, Les évangélistes semblaient faire leur retour.

Donc dévoré rapidement, mais finalement assez déçu.
Moins d'émotion dans la façon de faire vivre Retancourt et son rapport à Adamsberg.

Une certaine facilité à résoudre des énigmes intermédiaires.

Mais surtout une intrigue éventée dès le départ.
Je m'attendais à des chausses trappes qui auraient offert un final surprenant, mais rien de tout ça. Tout était écrit dès le départ.

Toujours ce fidèle rapport à L HISTOIRE , mais qui ne me convainct pas dans l'intrigue de cet opus.

On est bien loin de Temps Glaciaires et de l'émotion palpable dans l'amour qu'elle porte à ses personnages fétiches.

Un petit Vargas.. moins gouteux trop facile.

A lire tout de même , mais ne pas s'attendre à un chef d'oeuvre.




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Fred vargas je l'aimais bien mais je suis un peu déçue. J'aime bien ces personnages un peu farfelus et ses connaissances sur les araignées mais l'histoire est vraiment trop tirée par les cheveux. Tant pis !
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Je ne comprends pas cet engouement pour F.Vargas. J'ai lu plusieurs de ces livres en étant déçue tant la critique sur ses livres est positive.
Malgré cela et pour ne pas rester sur note négative et éventuellement modéré mes propos, je viens de lire "Quand sort la recluse". une fois de plus j'ai trouvé l'histoire compliquée. La situation du commissaire qui choisit de suivre un enquête avec sa brigade sur les trois morts sans raison tangible est tout à fait improbable. Les liens entre les personnages sont aussi improbables surtout sur des temporalités longues. le lien entre Irène, Élisabeth et Louise c'est de la science fiction. Je trouve cela regrettable car le travail d'historien sur les recluses et celui de biologiste sur les araignées sont passionnants.
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On avait attendu quatre ans le précédent. Deux ans ont suffit pour aboutir à ce nouvel opus. Si tous les ingrédients habituels de l'auteur sont bien présents, sophistication de l'intrigue, digressions documentaires et dénouement inattendu, c'est en mode mineur. Les assassins traqués par Adamsberg sont toujours les derniers sur la liste des suspects et participent volontiers à l'enquête. Alors quand une petite retraitée se présente par hasard, nos sens sont en alerte, dés le début de l'intrigue. La vie personnelle du commissaire et sa mémoire proustienne sont à nouveau sillicitées et ses démêlés avec une partie de son équipe tournent à la scène de ménage. On se surprend à espérer que cela claque un grand coup et basta! Quant à l'aspect évasion hors du contexte, hormis un bref exposé sur les moeurs des araignées et un récit de fouilles archéologiques d'amateurs, pas de dépaysement ni d'aventures extraordinaires sur une ile lointaine.
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Abandonné, puis repris moult fois, la recluse m'est tombée des mains jusqu'à ce que, victoire, j'ai réussi cette année à aller jusqu'au bout. Pas par plaisir, hélas, juste parce que je suis obstinée et que j'ai toujours espoir...
Bref je conseille ce livre uniquement aux inconditionnels de Free Vargas. Pour les autres, passez votre chemin et fouillez dans la bibliographie de l'auteur. Vous y trouverez probablement un autre roman moins fouilli, plus structuré, moins prise de tête. Car la recluse part dans tous les sens, Adamsberg est une parodie de flic ( et à ce propos j'en connaît p!us d'un qui doivent faire des bons et rêver de lui passer les menottes !!!). Quand à l'intrigue elle est cousue de fil blanc.
L'impression d'ensemble qui me restera : un livre écrit parce qu'il fallait bien rendre une copie. Pardon Mme Vargas.
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