Temps glaciaires

Dans cette enquête, le commissaire Adamsberg suit les trace de l'assassin de Paris jusqu'en Islande. de Robespierre à l'afturganga, une créature vampirique de la mythologie nordique, l'enquête est bien menée et originale. On retrouve cette fois encore la touche de la médiéviste qu'est Fred Vargas, et j'avoue que cette facette me séduit particulièrement dans ses romans. Ses personnages sont sympathiques et complémentaires. le petit point faible est la résolution de l'énigme qui reste à chaque fois un peu facile par rapport au reste du livre. "Temps glaciaires" est avec "Dans les bois éternels" le roman de Fred Vargas que j'ai préféré.

Fred Vargas, efficace mais pas très novatrice dans son dernier livre. Cependant , elle sait maintenir un certain suspense qui me donnait envie de rentrer à la maison alors que je savourais mes vacances estivales au bord de la mer, ou plutôt au milieu de l'Atlantique , sur l'archipel des Açores.
Quel rapport peut-on faire entre Robespierre, l'Islande et un hara? A priori, aucun. Mais c'est sans compter sur le commissaire Adamsberg et son acolyte Danglars. cette histoire regorge d'événements tous aussi inattendus les uns que les autres et de déductions alambiquées dont seul Adamsberg a le secret. Des suspects, des morts qui s'enchaînent, un ancien voyage en Islande qui a mal tourné: 2 morts sur l'île du Renard, apparemment de froid, mais faut-il se fier aux apparences ? D'autres meurtres vont suivre et sur les lieux du crime , un signe mystérieux, une sorte de hiéroglyphe ressemblant à une potence comme si le(s) tueur(s) voulai(en)t donner des indices tout en brouillant les pistes. Des personnages haïssables à souhait, suspects idéaux mais ce serait trop simple...

On apprend des choses sur l'Islande, la Révolution Française et Robespierre, c'est intéressant mais pas transcendant.
Lien : https://deslivresetvous81.wo..

Comme d'hab avec Vargas je ne suis jamais déçue, l'intrigue est bien ficelé, Adamsberg toujours à son image et une fin qui se tient. Petit bémol néanmoins pour cette oeuvre là, j'ai trouvé l'ensemble parfois un peu alambiqué et j'ai eu besoin de me concentrer de temps en temps pour arriver à suivre. Cela a manqué de fluidité selon moi. C'est dommage.

Fred Vargas nous embrouille si bien dans cette enquête Adamsbergienne qu'on se retrouve à "pelleter des nuages" à la manière de Jean Baptiste, à se noyer dans le vin blanc de l'érudition de Danglard, à soulever des Robespierres Islandaises, à faire rouler des guillotinés afturganga, à se couvrir de brumes de terreur glacées et révolutionnaires et quelquefois à ne plus rien capter.
Vous l'aurez compris pas facile de s'y retrouver dans cette "pelote d'algues impénétrables", on aura beau se gratter pour trouver... quoi ? le groin de Marc, le marcassin, on ne verra pas le nez d'un assassin.
Seuls les inconditionnels de Vargas apprécieront.
Les autres passeront leur chemin, le nez en l'air à pelleter d'autres nuages.

J'avais lu ce polar il y a exactement deux ans pourtant je ne m'en suis pas souvent du tout quand je l'ai emprunté à la bibliothèque. C'est donc avec un plaisir presque neuf que je me suis plongé dans la lecture de cet excellent polar de Fred Vergès dont je suis fan.

Ce que j'aime chez cet auteur, ce sont les personnages tous différents et le traité d'humour avec lequel elle leur donne vie. Il y a aussi l'intrigue qui n'est jamais banale. Cette fois elle nous trimbale de l'Islande à Robespierre et la Révolution, faut le faire. Mon intérêt à été gardé en éveil tout le long et ce n'est qu' à la fin qu'on découvre le coupable et le fin mot de l'histoire.

C'est toujours un plaisir de lire Vergas et cette fois je n'oublierai pas l'avoir lu, promis.

Pareil à lui même Adamsberg nous emporte dans sa folie pas si folle que ça ..
j'adore

Du très bon Vargas

C'est avec grand plaisir que l'on retrouve cette écriture, avec ces intrigues tordues où les superstitions locales prennent une place importante , avec ces personnages plus pittoresques les uns que les autres ( une constante chez F Vargas). Grand plaisir évidemment de retrouver Adamsberg et les méandres de ses pensées...
S'il m'arrive parfois ( rarement !) d'être un peu déçu par un Fred Vargas ( "un lieu incertain" par exemple), ce n'est pas le cas cette fois. Un très bon cru !
(critique du 10/05/2015)

Ça commence comme un Daniel Pennac: une scène de rue épique. Et puis ça continue comme un Gaston Leroux: des tours de passe-passe et des déguisements qui brouillent pistes et les mélangent pour en faire une boule d'algues sèches entremêlées. Heureusement, Adamsberg n'est pas né de la dernière pluie et, avec l'aide de sa fabuleuse équipe, il finit par démasquer le tueur acharné. Fiou!
J'ai bien sûr tiqué à chaque coïncidence, à la faiblesse des mobiles de l'assassin (qu'on ne découvre qu'à la toute fin) et autres invraisemblances mais je dois avouer que j'ai laissé de côté mes réticences pour me plonger jusqu'au cou dans l'ambiance, me laisser submerger par les doutes en même temps que les enquêteurs et surtout me laisser bercer par l'érudition du récit historique des assemblées de la Convention et la peinture du personnage de Robespierre qui y joua un rôle majeur jusqu'à sa mort tragique. Je ne vous dirai pas comment l'Histoire avec un grand H est mêlée à cette enquête policière : c'est un des aspects les plus réussis de l'histoire…

Premier roman que je lis de cette auteur et pour moi c'est une déception. Si tout commence très bien, très vite l'intrigue tourne en rond, l'histoire manque sérieusement de crédibilité .

Adamsberg dans une nouvelle enquête improbable! On passe de meurtres sur une île en Islande à la campagne française, à la terreur avec des reconstitutions de séances de l'assemblée sous Robespierre. Un meurtrier inhumain, un sanglier avec beaucoup d'âme et comme toujours une galerie de personnages un peu cassés, un peu tristes mais très humains, très attachants. L'histoire se met en place petit à petit et on a beau comprendre des choses on en découvre encore à la fin!