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4,01

sur 3335 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  

Que dire de plus après 360 et quelques critiques dans l'ensemble assez élogieuses ? Si j'ai abandonné ce livre après avoir persévéré 200 pages c'est que j'ai trouvé que l'auteure nous perd à tourner en rond sans que l'on puisse s'accrocher à l'espoir de quoi que ce soit de concret . dernier livre à lire durant le confinement , je me suis longtemps résigné à aller de l'avant . pour une fois que je lisais un roman policier écrit par un auteur aussi connu .... grosse déception . C'est long , inutilement bavard , alambiqué ...
Je n'aime pas dézinguer un livre car d'autres et apparemment ils sont nombreux , l'ont bien apprécié et noté . Chacun ses goûts . Il y a donc des lecteurs plus patients que moi , fan de longue date de cette écrivaine qui goûtent ce genre d'enquêtes qui tournent en rond .
Lecture donc pour les amateurs du genre ou inconditionnels de Vargas .
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C'est un Vargas, donc ce n'est pas mauvais. Mais bon, c'est un Vargas, alors j'espérais mieux. Je n'y retrouve pas la fantaisie et l'originalité de ses meilleurs romans. L'intrigue n'est pas très convaincante, on croise tous nos personnages fétiches mais sans vraiment s'y intéresser, quant à Adamsberg, il pellète les nuages tellement haut que je l'ai perdu de vue.
J'avais déjà été déçue par les deux derniers tomes. J'adore Adamsberg, Danglard et les autres mais peut-être que Vargas devrait créer de nouveaux personnages pour trouver un nouveau souffle.
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Dix ouvrages, pas un de plus. C'est le nombre de romans auquel l'auteur a droit pour développer un personnage récurent. Cette règle, ce n'est pas moi qui l'énonce, mais John Harvey dans l'interview « en roue libre » de Velda dont vous découvrirez l'intégralité sur son blog que l'on peut considérer comme l'une des références dans l'univers des sites dédiés à la littérature policière. Dans cet entretien édifiant, l'auteur britannique se livre avec une franchise presque déconcertante sur l'aspect commercial de ces séries. La règle, qu'il n'a d'ailleurs pas respectée (et c'est bien dommage), se base sur les dix ouvrages mettant en scène Martin Beck dans le Roman d'un Crime. Même si cette série s'est achevée à la suite de circonstances tragiques, on s'accordera pour dire qu'il s'agit effectivement d'une règle parfaitement valable puisqu'elle fait référence à l'un des chefs-d'oeuvre du roman policier. C'est peut-être à cause de la « règle des dix » que Fred Vargas a mis tant de temps à livrer Temps Glaciaires, la onzième enquête du commissaire Adamsberg si l'on compte les trois affaires que l'on peut retrouver dans le recueil de nouvelles Coule la Seine. La crainte de fournir l'ouvrage de trop.

Que l'on se rassure avec Temps Glaciaires, nous allons retrouver tous nos personnages hauts en couleur. le commissaire Adamsberg reste toujours aussi décalé et rêveur, Danglard l'hypermnésique est toujours aussi porté sur la boisson et Veyrenc continue de déclamer ses alexandrins. Oui vous pouvez compter sur la présence de tous les personnages qui sont chers à votre coeur. Même le chat du commissariat fait son apparition. Au final, vous en aurez pour votre argent. Et c'est en cela que l'on rejoint les propos de John Harvey évoquant la facilité et l'absence de créativité. le problème désormais de Fred Vargas est que son univers décalé est devenu, au fil des onze enquêtes de son commissaire fétiche, terriblement convenu. Il ne nous reste donc que l'intrigue et c'est peu dire qu'elle s'avère bringuebalante, tant l'auteur peine à conjuguer les deux univers que sont l'Islande et la reconstitution des périodes de la Terreur. L'enquête se déroule sur trois lieux à savoir Paris, le Creux dans les Yvelines et l'Islande et si l'auteur admet n'avoir jamais « foutu les pieds » dans ce pays c'est paradoxalement la partie du roman la plus aboutie. On y retrouve le souffle du mystère et une atmosphère décalée qui fait particulièrement défaut lors de la partie parisienne de l'enquête. Ce qui faisait le charme de Vargas c'est qu'elle convoquait l'histoire au travers des lieux comme dans Pars Vite et Revient Tard ou L'Armée Furieuse et que l'aspect historique de la Terreur en est totalement dépourvu pour se concentrer sur le personnage de Château/Roberspierre qui manque terriblement d'épaisseur. On s'y ennuie à mourir et les anecdotes concernant ce fameux personnage historique n'amènent que très peu d'éléments pertinents pour compléter une intrigue assez bancale dont le dénouement s'avérera peu convaincant. Sans vouloir dévoiler quoique ce soit de ce dénouement, je vous laisse imaginer Maigret dégommant ses adversaires à coup de flingue pour avoir une idée de l'incongruité de la confrontation finale.

On pouvait espérer que l'auteur démonterais la mécanique bien huilée qui régit l'équipe du commissaire Adamsberg avec ce petit vent de contestation soufflant dans le commissariat. Mais ce vent s'avérera n'être qu'une légère brise qui n'interfèrera guère sur l'architecture des relations qui lie le personnage principal à ses acolytes. Il faut bien que la série continue sans mettre le lecteur dans un inconfort trop perturbant. Car l'enjeu est de taille. On a pu le percevoir avec la confrontation entre l'auteur et son ancienne éditrice Viviane Hamy lors du changement de maison d'édition orchestré par son agent François Samuelson. Car si l'auteur s'en défend, il y a tout de même une histoire de gros sous qui se cache derrière la série Adamsberg. Et à nouveau on peut mettre en perspective les propos de John Harvey évoquant les tentations financières des auteurs qui se retrouvent prisonniers de leurs personnages. Fred Vargas ne dit pas autre chose lorsqu'elle déclare à la presse «qu'elle n'en a pas finit avec Adamsberg ». On imagine la tête de l'équipe Flammarion si elle avait évoqué la conclusion de la série avec Temps Glaciaires. Mais que l'on se rassure, rien ne pourra perturber l'attente des lecteurs, pas même la couverture de l'ouvrage qui ressemble furieusement aux couvertures précédentes, des fois que le consommateur louperait la muraille de livre qui trône régulièrement en bonne place dans les librairies. Il va bien falloir les écouler ces centaines de milliers d'exemplaires … même si les moyens manquent parfois d'une certaine élégance.
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L'enthousiasme des retrouvailles avec la petite bande conduite par le commissaire Adamsberg a fait place à un léger mais tenace sentiment de déception. Pourtant tous les ingrédients qui font habituellement le sel de la plume Vargas sont au rendez-vous. Adamsberg toujours aussi brumeux, Danglard de plus en plus amoché, une enquête qui nous mène dans des espaces-temps diamétralement opposés, des échappées littéraires aussi absurdes que poétiques. Hélas, trop fois hélas, la mayonnaise ne prend pas.
Je confie humblement avoir failli abandonner en cours de route. Robespierre hier et aujourd'hui, l'histoire qui repasse ses plats, tout cela m'a laissé de marbre. Seul, mon attachement sentimental aux personnages m'a fait poursuivre jusqu'au bout.
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Tout le monde a beaucoup parlé de ce livre... Me voilà d'autant plus déçue car je l'avais sans doute "embelli"...
Je n'ai pas réussi à accrocher devant cette soit-disant "perle" de cet auteur que j'apprécie plutôt en général. 2,5/5.
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je n'ai pas aimé, un rythme trop lent, trop décousu, l'intrigue moyen. A par les personnages .... Pour une découverte de cet auteure, pas terrible, en espérant découvrir de meilleur lecture.
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Fred Vargas sait toujours autant nous tenir en haleine. C'est encore le cas avec Temps glaciaires. Surtout quand il y a deux pistes à suivre qui semblent aussi sérieuses l'une que l'autre.
Pourtant, Temps glaciaires est loin d'être le meilleur livre de Vargas.
J'y ai relevé un anachronisme (la DDASS n'existe plus depuis 2010) et beaucoup d'imprécisions ou d'erreurs. Par exemple, un enfant né sous X et adopté sous X ne saura jamais qui sont ses parents et ceux-ci ne pourront jamais retrouver leur enfant. Dans ce roman oui.
De plus, avec tous les adjoints du célèbre Adamsberg, on se perd un peu dans les dialogues. On ne sait plus qui dit quoi surtout que certains d'entre eux n'apportent vraiment rien. D'ailleurs, même Vargas s'y perd. Page 36, elle confond elle-même ses personnages (Alice avec Marie-France). "Bravo" aussi à l'éditeur (Flammarion) d'avoir laissé passer ça.
Page 342, "on entendit le bruit des photos qu'on étalait sur la table". Je me demande bien quel bruit ça peut faire.
On tique un peu aussi sur le personnage de Danglard beaucoup trop féru d'Histoire pour être flic ou sur le sanglier... chien de garde. C'était inutile.
Bref s'il y a du (bon) suspense, le livre aurait pu être raccourci d'une bonne centaine de pages. J'attends mieux du prochain.
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Mouais...
Les références historiques à l'époque de la Terreur et la descendance de Robespierre m'ont ennuyée. On se demande ce que ça vient faire dans l'intrigue, dans laquelle on déjà du mal à se plonger. Il faut attendre la moitié du livre pour que les pièces du puzzle commence à s'assembler un peu. C'est long et tordu.
Pas le meilleur livre de Fred Vargas.
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Le commissaire Adamsberg à la poursuite d'un psychopathe de l'Islande à une société des écrits de Robespierre.

J'ai apprécié les descriptions des lieux et des personnages et les connaissances historiques.
Mais l'intrigue est trop longue et la découverte du coupable est un peu bâclée : c'est vrai que je ne suis pas une fan des polars !
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Pourquoi Fred Vargas ? à force de croiser ses titres intrigants dans les rayons, je me suis laissée tenter par ce dernier opus afin de diversifier ma collection de polars et de thrillers. Un nom et des qualités reconnus, une intrigue mystérieuse et passionnante empreinte d'Histoire autour de la figure emblématique de Robespierre....
Verdict : je reste sur ma faim... polar surranné d'une lenteur qui m'a " tué ".... je crois bien que Fred Vargas m'a perdu ! Pourtant j'avais bien accroché au début de l'intrigue... mais je n'ai pas éprouvé d'empathie avec aucun des personnages, l'humour entre le commandant et le commissaire devient au fil des pages pathétique et mécanique, l'intrigue poussive bref je me suis presque ennuyée.... un comble pour un polar !
Je me suis arrêtée à la 250ème page pour reprendre un peu de vie avec Karine Giebel et Thilliez. Je reprendrai
ultérieurement la lecture de ces Temps glaciaires pour avoir un avis définitif.
Et ceci n'est qu'un point de vue parmi tant d'autres !
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