Un peu plus loin sur la droite

Un bon petit polar comme on les aime... je ne suis pas déçue... contente de retrouver notre évangéliste (dommage qu'il ne soit pas là tous les trois), personnage qui sans avoir tout à fait l'envergure d'Adamsberg, est très attachant à sa manière... (sympathie entre nerveux sans doute :) )
L'intrigue est bien menée , encore que "l'indice" de départ soit bien mince... e on a moyen de trouver le fin mot de l'histoire avant la fin, pourvut que l'on soit attentif
[spoiler]En effet chute de balcon chute de falaise... repérer tout de suite, de même le chien qui l'apprécie grandement, et qui donc avait toute les chances d'être avec lui, ça se devine... on a même le mobile sur un plateau, et c'est généralement ce détail qui me gêne quand je "mène l'enquête", l'absence de mobile évident..."... donc autant dire que le travail n'était pas excessivement compliqué, mais on passe tout de même un bon moment.[/spoiler]
L'humour de Vargas est moins marqué que dans d'autres ouvrages (je trouve)... mais reste présent.

Un nouvel héros vient de faire son apparition dans l'oeuvre de Fred Vargas : Louis,ou Ludwig, Kehlweiler, né en 1945 d'une mère française et d'un père allemand, ancien du ministère de l'intérieur, toujours à l'affût du grain de sable.
Et ce grain de sable prend la forme d'un petit bout d'os, retrouvé dans des déjections canines. Ce serait sans conséquence si ce n'est que ce petit bout d'os est humain. Louis n'a plus qu'une idée en tête : retrouver à qui il appartient.

Ce que j'aime quand je lis un roman de Fred Vargas, c'est la surprise : l'enquête est souvent farfelue et originale, les personnages atypiques, les dialogues pleins de verve.
On se laisse emmener avec plaisir dans les méandres de l'enquête et on se délecte des échanges entre les personnages.
Un lecture très plaisante.

Quel honte ! Moi qui adore les polars je n'avais encore jamais ouvert un livre de Fred Vargas ! Vaut mieux tard que jamais ! ça y est cette fois ci c'est fait !
On part d'une crotte de chien à Paris pour arriver sur une plage de Bretagne avec un dénouement fort surprenant. Les personnages un peu déjantés, marginaux sont peu à peu attachants et nous entraîne dans un suspense à rebondissement.Un style d'écriture facile à lire, un ton décalé j'ai bien aimé et je vais de ce pas m'en procurer un autre .

Très bon polar de Fred Vargas (intrigue subtile et personnages originaux) avec une excellente interprétation de Michel Vuillermoz en particulier le passage de Kehlweiler dans le commissariat.

J'ai trouvé cet opus aussi bien que "L'homme aux cercles bleus" (je lis dans l'ordre de parution), et comme on y retrouve des personnages des deux univers, Adamsberg et les évangélistes, on y trouve son compte. J'aime le style de Vargas, son humour sadique et le cynisme absolument pas masqué de certains comportements qui sont décrits ici.

Après "les évangélistes" dans "Debout les morts" et le commissaire de police Adamsberg dans "L'homme aux cercles bleus", on fait la connaissance ici d'un nouveau personnage de Vargas : Kehlweiler (et son crapaud Bufo). Là aussi, l'histoire débute par un fait insolite : la découverte d'un os humain dans des excréments de chien... Comme dans les livres cités précédemment, j'ai trouvé ce roman très prenant avec un suspense bien mené jusqu'à la fin. Par contre, certaines coïncidences sont énormes (le passé du personnage principal et de Blanchet - l'opposant au Maire de Port-Nicolas). Je pense aussi que l'auteur a voulu en faire trop à la fin du roman en multipliant les révélations. Mais, il vaut mieux en faire trop que pas assez...

Cinquième roman de Fred VARGAS, Un peu plus loin sur la droite est l'occasion de retrouver deux des « évangélistes», lesquels épaulent un nouveau personnage dans la bibliographie de l'auteure. Ce dernier est Louis Kehlweiler, ancien inspecteur du Ministère de l'Intérieur, doté d'un caractère si iconoclaste qu'il ne peut vivre qu'accompagné de son fidèle... crapaud. C'est par ailleurs un fervent admirateur du commissaire Adamsberg, auquel il fait subrepticement référence dans le récit.

Dans ce roman Kehlweiler découvre un os humain dans une déjection canine place de la Contrescarpe dans le 5ème arrondissement parisien. Intrigué, puis bientôt obsédé, il mène son enquête et se retrouve très vite dans un petit port breton où il confronte sa logique aiguë à une communauté provinciale plus ou moins accueillante.

Comme d'habitude avec VARGAS, l'intérêt de l'intrigue doit être maintenu au second plan par rapport à une galerie de personnages hauts en couleur. Et comme la plupart du temps avec elle la recette fait mouche puisque c'est avec un plaisir non dissimulé que l'on suit l'évolution de tous ces caractères dans une ambiance, tant provinciale que parisienne, fort réussie.

Khelweiler, bien que mis à l'écart, reste vigilant. Alors quand il repère un os humain dans un excrément de chien, il se lance à la poursuite du chien, et de son maître. Même si cela doit le conduire au fin fond de la Bretagne et réveiller de vieilles blessures.

Si Ludwig n'est pas Adamsberg, on s'attache à ce personnage à la marge lui aussi, fragile et impitoyable à la fois. Les personnages secondaires sont incroyables, au sens premier et le tout donne un roman policier pas du tout classique, un vrai moment de plaisir.

C'est mon premier Fred Vargas. J'hésitais beaucoup à lire cet auteur mais franchement, c'était une erreur. Cet auteur est imaginatif et ne ressemble pas aux autres romans policiers. du moins dans ce roman. J'ai adoré l'entêtement de Kehlweiler dans cette enquête. Il trouve ce qu'il croit un os humain dans une crotte de chien. Il va donc suivre la piste mais on se demande comment il va réussir.
Beaucoup d'humour aussi dans ce roman. Un très beau moment de lecture et j'avoue avoir eu du mal à lâcher ce livre.

J'ai d'abord particulièrement apprécié les personnages de cette histoire, qui ont tous une personnalité intéressante et complexe (j'ai appris ensuite en me renseignant davantage que certains existaient déjà dans d'autres romans de l'auteur, ce qui peut expliquer leur originalité pour des personnages secondaires). L'enquête était prenante, j'avais vraiment hâte de connaître la suite et le dénouement de l'affaire.
Un petit bémol cependant : une utilisation un peu trop poussée du "deus ex machina". Bien entendu, c'est sur cette base que commence l'histoire et là, il n'y a aucun problème, au contraire. Mais c'est ensuite, "comme par hasard" dans cette ville se trouvent telle et telle personne en rapport avec le passé du héros (je n'en dis pas davantage pour ne pas trop en révéler mais ceux qui ont lu le livre comprendront).
Je finirai cependant sur un point positif en redisant que Kehlweiller est un personnage vraiment bien construit et intéressant et que j'ai particulièrement apprécié ses échanges avec son crapaud.