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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cela fait un bon bout de temps que je veux m'attaquer à cette longue série de one-shots. C'est enfin chose faite, je commence donc avec le 1er récit paru dans la collection.

Comme j'aime bien les films de commandos, "les 12 salopards", "de l'or pour les braves", "les canons de Navarone"..., ce 1er volet avait tout pour me séduire, d'autant plus avec l'ingrédient décalé savoureux et prometteur du commando entièrement constitué de cinglés.

Il faut bien avouer que "sept psychopathes" ne tient pas tout à fait ses promesses mais cela reste une lecture bien sympathique.
Si la phase de recrutement est bien développée et permet de présenter les différents membres du commando, le reste de l'intrigue est un peu expédié. Tout se passe trop vite, ces personnages si prometteurs sont sous-exploités. Dommage, cette bande de névrosés composait une galerie de personnages sacrément intrigante.

Reste le plaisir d'une série B musclée qui réserve son lot de surprises réjouissantes. Pas mal finalement !
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Angleterre 1941, un colonel qui doit regagner la confiance de sa hiérarchie tente un opération démente, créer un commando improbable de psychopathes afin d'assassiner Hitler....
Cette bd, que l'on peut qualifier d'uchronie ne manque pas de qualités, notamment au niveau du scénario.
Difficile de prévoir le déroulement d'une opération si périlleuse avec des gens incontrôlables !
Parachuté en Allemagne, le commando passe vite à l'action, à sa façon peu orthodoxe.
Les nazis ont une parade, c'est d'ailleurs un petit point faible du récit, car l'évocation d'une section "Doppelganger" gâche un peu le suspense peu avant la conclusion.
A condition, toutefois, de savoir ce qu'est un doppelganger, ce qui n'est certes pas le cas de tout le monde !
Quant au dessin et aux couleurs, nous sommes plus proche du style comics réaliste que de la bd européenne.
Au final, un album intéressant mais pas franchement indispensable.
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Face aux dessinateurs de mangas qui sortent 48 pages en 2 semaines et face aux dessinateurs de comics qui sortent 48 pages en 2 mois, il est difficile de fidéliser un public avec des dessinateurs de bandes dessinées qui font 48 pages en 2 ans… Donc de plus en plus d'éditeurs ont opté pour la formule gagnante de la collection thématique où interviennent plusieurs auteurs (les puristes crient à l'hérésie, mais il fallait bien trouver une solution pour ne pas dépérir encore davantage face à la concurrence). C'est dans cette optique que les éditions Delcourt ont été les premiers a dégainé avec leur collection "Sept" dirigée par le vieux routard David Chauvel...


La série "Sept" explore toutes les palettes qui vont de l'epicness to the max des "Sept Samouraïs" au grimdark des "Douze Salopards", mais bien qu'elle soit née de l'idée de s'inspirer du premier ce tome inaugural fait carrément figure de remake complètement déjanté du deuxième... le colonel Thompson du SOE est un patriote mais il est brimé à répétition par ses supérieurs qui se moquent de ses passages au sanatorium pour soigner ses dépression successives, et il maudit la terre entière après une nouvelle humiliation et un nouveau bombardement quand il tombe sur la lettre d'un aliéné qui lui propose de réussir là où tout le monde a échouer  : gagner la guerre en assassinant Adolf Hitler, en utilisant des fous comme assassins puisque seules les méthodes non conventionnelles peuvent fonctionner là où les méthodes conventionnelles ne fonctionnent plus...
La phase de recrutement est assez longue mais permet de faire connaissance avec les membres du commando :
- Joshua Goldschmidt, un sosie d'Einstein à cheveux long en plein délire de persécution ^^
- Erik Starken, un ancien officier de haut rang persuadé d'être connecté à Adolf Hitler (sans doute à juste titre ^^)
- Susan, tireuse d'élite victime de crises d'angoisse depuis sa maternité
- Willy Writght, escroc et comédien, transformiste et mythomane
- Stewart, un loup en chasse se faisant passer pour une brebis égarée
- James Smith, fonctionnaire zélé et monstre de logique
- l'homme sans nom, un berserker autiste qui n'attend que de plonger à nouveau au coeur de la folie des causes perdues... (et un vétéran aussi baraqué que défiguré qui n'est pas sans rappeler le "Maniac Cop" de Larry Cohen et William Lustig ^^)
Nous sommes dans un récit à twists, donc sans trop spoiler disons que tout part en cacahuètes dès le départ, mais que chacun parvient quand même à remplir sa mission. Oui c'est antinomique, mais la vérité nous est révélée quand Joshua Goldschmidt découvre les secrets de son équivalent nazi qui dirigent les sections Nostradamus et Doppelgänger... Et le dénouement est à la fois tragique et ironique !
C'est dommage que Fabien Vehlmann utilisent deux personnages comme deus ex machina, et c'est un défaut récurrent de la série car plusieurs auteurs n'hésitent pas à se bazarder un ou plusieurs personnages pour que le récit tiennent en 60 pages... En fait chaque personnage aurait pu être développé sur un tome entier, et le stand alone aurait pu devenir une série en bonnes et dues formes car entre le télépathe qui s'ignore, le sociopathe cynique, le sociopathe naïf, le chasseur de nazi juif qui n'est pas juif, le sosie maudit, le champion du chaos, et la strong independant woman qui triomphe de la Peur il y avait de quoi faire... Mieux, le personnage du vieux chasseur bavarois arrive à lui tout seul à envoyer aux orties tous les préjugés du manichéisme !!!

Graphiquement le travail de Sean Phillips respire la tradition comics, qui faute de connaissances suffisantes en la matière je comparerais à ce que faisaient naguère Jae Lee et Tim Sale, mais c'est quand même un peu tiré vers le bas par un encrage et une colorisation un peu basique malgré 2 ou 3 planches plutôt réussies... Mais beaucoup d'autres tomes de série sont beaucoup plus réussi à ce niveau là (et à d'autres aussi)...

On est dans la série B totalement décomplexée certes, et cette BD aurait pu être le synopsis d'"Inglorious Basterds" s'il avait été écrit par Quentin Tarantino à l'époque de "Reservoir Dogs", mais elle n'est pas si bourrine que cela :
Qui sont les plus fous ? Adolf Hitler, vegan, artiste et suprématiste, les 7 cinglés envoyés pour le tuer, la hiérarchie des Alliés qui les renie comme ce haut gradé qui prend sur son temps libre pour casser du subordonné, ou les caciques du nazisme prêts à tout et au reste pour que continue le grand barnum qui leur donne tous les droits donc tous les pouvoirs ?
Qui sont les plus dangereux ? Ceux qui sont au pouvoir, ceux qui les ont mis au pouvoir, ou ceux qui veulent récupérer tout ou partie de leur pouvoir et s'y accrocher contre vents et marées ???
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Si le pitch de départ est une bonne idée - une sorte de 12 salopards revisités à la sauce psychiatrique- je ne suis pas vraiment conquise par ce premier tome de cette série qui compte quelques pépites.
Comme dans plusieurs tomes de cette série, un des grand défauts de ce tome est de créer 7 personnages pour rentrer dans le cahier de charge mais de très vite en négliger quelques uns.
Nous nous retrouvons donc avec des présentations fort longues pour des personnages dont les noms sont à peine cités et dont on a parfois un peu de mal à déterminer à qui on a à faire/de qui on parle.
Côté dessin, c'est efficace même si ça ne correspond pas trop à ce que j'aime.
Pas du tout le meilleur de la série malgré une bonne idée de départ.
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Une BD folle.
Au Royaume-Uni, pendant la seconde guerre mondiale, un professeur, hôte forcé d'un asile d'aliéné, parvient à convaincre un agent des services secret de monter un commando de psychopathes pour tuer Hitler.
Évidemment l'histoire rappelle un peu les 12 salopards, en nettement plus délirant et avec une bonne grosse trouvaille finale.
Même si Sean Phillips, le dessinateur s'en sort avec les honneurs grâce à quelques trouvailles graphiques, l'histoire reste trop dans le n'importe quoi pour enthousiasmer.
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L'idée de base était vraiment intéressante : envoyer en Allemagne 7 Anglais fous furieux , triés sur le volet, pour assassiner Hitler. Malheureusement, le charme n'a pas complétement opérer. Je m'explique.
La BD s'ouvre sur une mise en contexte vraiment intéressante : chaque fou est rencontré individuellement, nous racontant par le même fait, les raisons de l'internement de chacun. Ensuite, ceux-ci sont déployés en Allemagne. C'est là que ça se gâte. Tout se bouscule à ce moment-là... comme si les auteurs avaient une commande quant au nombre de pages. La fin vient malheureusement trop vite !
Mais malgré, j'ai trouvé quelques pépites très intéressante dans cette BD. Mais je ne les dira pas... pour pas gâcher le plaisir !
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Dans la collection des "Sept..." de chez Delcourt, je vous présente une histoire aux accents Hollywoodiens, au scénario aux multiples rebondissements, aux personnages déjantés, mais au traitement insuffisant, j'ai nommé "Sept psychopathes".

Quand je parle d'accents Hollywoodiens je veux évoquer ce qui me semble en être là substantifique moelle : le Deus ex machina grandiloquent. Ici, on en voit un par page, et le lecteur un peu critique aura vite fait de s'ennuyer à force de répéter "mais bien sûr...".
Mais attention, il faut parfois savoir s'accrocher un peu ou laisser sa chance à l'oeuvre : le scénario vaut ici le coup, et même s'il ne tient pas sur grand chose, il est très divertissante car rectiligne au possible jusqu'à un revirement de situation plutôt pas mal (celui qui connaîtrait un certain Frennedan saurait de quoi je veux parler ^^) auquel je ne m'attendais pas.

Le côté graphique est plutôt moyen et j'ai parfois eu du mal à distinguer les différents personnages (sans parler du fait qu'hormis deux ou trois, ils ne sont pas très attachants). D'ailleurs, ce titre aurait gagné à être plus (et mieux) développé, certains des personnages pourraient faire l'objet d'une narration plus poussée. Mais on aurait perdu le côté rythmé de ce one-shot un peu frustrant de par le traitement qui lui est réservé.

Des perles aux pourceaux, de la confiture aux cochons.

J'ai failli oublier : les adeptes de la théorie du complot pourraient trouver dans ce tome du grain à moudre :)
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Et pourquoi pas ? Qu'y aurait-il eu de fou d'envoyer 7 fous pour supprimer le "seigneur des fous" ? L'idée de départ est alléchante, mais malheureusement une soixantaines de planches ne sont pas suffisantes à mon avis. Tous les événements s'enchaînent très vite, de la sélection de chaque élément, où j'aurais aimé pouvoir prendre le temps de mieux faire connaissance avec les personnages, à la suite de la mission, où faute d'avoir bien identifié chaque personnage : je me perds dans le récit, qui bien souvent est totalement capilo-tracté.
Quant au dessin, quoique agréable, j'ai encore une fois un soucis avec la représentation des personnages, dont certains se ressemblent énormément.
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C'est le premier récit de la collection "Sept" que j'aborde en toute sérénité. le concept est très intéressant mais l'idée dans son développement ne m'a absolument pas convaincu après lecture. Cette histoire de sosies durant la seconde guerre mondiale est plus que grotesque. Par ailleurs, le recrutement va se poursuivre durant une bonne moitié de l'histoire laissant peu de place à l'action. La psychologie des différents personnages est à peine effleurée...

Il reste cependant qu'on passe un bon moment agréable de lecture. J'espère toutefois que les autres récits de la collection sont un niveau au-dessus. Je ne conseille pas l'achat bien que cela m'avait effleuré l'esprit car c'est plutôt mon genre dans la droite ligne de ce que fait actuellement l'éditeur Delcourt (l'Histoire secrète, Arcanes...).
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Charger un groupe de sept psychopathes d'assassiner Hitler. En voilà une bonne idée de départ pour une histoire !
Mais voilà ce sera la seule chose que j'ai appréciée dans cette bd... J'exagère : qqes moments du scénario m'ont bien plu. Mais pour le reste...
Beaucoup de pages sont consacrées au recrutement des psychopathes et à leur présentation mais ça ne m'a quand même pas empêché de les mélanger lorsque l'aventure a commencé. On passe de l'un à l'autre, d'une action à l'autre sans vraiment s'appesantir sur rien. Cela donne une impression de brouillonnage. le format (trop court) d'une bd n'était peut-être finalement pas adapté ?
Et puis je ne dois pas être une bonne cliente pour les comics puisque bcp de commentaires font référence à ce type de bd pour évoquer le syle des dessins et de la colorisation. Style que je n'ai pas aimé : trop d'ombres très fortes sur les visages, trop de contraste...
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