En octobre 1997, les journalistes d'investigation
André Rougeot et
Jean-Michel Verne relancent la piste du complot politique avec
L'Affaire Yann Piat : Des assassins au coeur du pouvoir, dans lequel ils affirment que la députée a été assassinée parce qu'elle en savait trop sur les affaires immobilières impliquant des hommes politiques et le grand banditisme varois. Ils citent les propos d'un « général », présenté comme un ancien de la Direction du renseignement militaire, qui font de
François Léotard et Jean-Claude Gaudin, sous les surnoms respectifs d'« Encornet » et « Trottinette », les commanditaires du meurtre.
Il apparaît rapidement que le « général » n'est qu'un escroc « mythomane et paranoïaque » nommé Jacques Jojon, déjà condamné, qui reconnaît avoir été en contact avec
André Rougeot mais nie être son informateur principal18.
François Léotard et Jean-Claude Gaudin portent plainte et entament une action en référé pour supprimer les passages du livre jugés diffamatoires. Incapables d'apporter la preuve de leurs écrits, les journalistes sont condamnés avec leur éditeur à verser 230 000 francs d'amende[source insuffisante], et leur livre est retiré de la vente. En réponse, Léotard écrit Pour l'honneur. Quelques mois plus tard,
André Rougeot est écarté de la rédaction du Canard enchaîné.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Yann_Piat