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3,96

sur 4759 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Cette année je me suis fixée pour objectif de lire des classiques. Et, grâce au #readingclassicschallenge2018, je me suis dirigée vers 20000 lieues sous les mers de Jules Verne. C'est la première fois que je lisais un de ses livres. N'ayant pas lu le résumé, le titre à lui seul me semblait prometteur car les fonds marins me fascinent, tant par leurs beautés que par leurs richesses.
Il faut reconnaître que ce livre est un gros pavé. Pour moi, j'ai trouvé que de nombreux passages aurait pu être supprimés tel que la description du bateau qui ne m'a rien apporté. Il en est de même des propos de Conseil (serviteur d'Aronnax) qui ne peut s'empêcher à chaque animal marin rencontré d'énumérer son espèce, genre, sous-genre,...
J'ai trouvé cela ennuyeux à souhait et à la fin je faisais abstraction de ces passages.
Du coup, avis assez mitigé pour moi.
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Un grand classique de la littérature française que ce roman de Jules Verne. Les personnages y sont très bien dépeints (mention spéciale au capitaine Nemo) et l'histoire, passionnante, vous fera découvrir des lieux incroyables peuplés d'une faune et d'une flore riches et particulièrement (trop ?) détaillées.

Les connaissances de l'auteur en Biologie sont impressionnantes il faut le reconnaître et elles viennent compléter celles en Physique, en Chimie et en Ingénierie. Ajoutons à cela une anticipation incroyable de sa part dans l'application de certaines technologies encore balbutiantes à son époque (l'électricité embarquée au sein du Nautilus pour ne citer que la plus évidente).

Il y a cependant un bémol à tout cela, m'empêchant par ailleurs de dire que j'ai adoré ce livre : les listes d'espèces animales et végétales, ordres, classes, embranchements etc. sont intéressantes à PETITE dose, à mon humble avis. Sauf que là, on a en des tartines parfois, à se demander si l'auteur ne cherche pas à en mettre plein la vue au lecteur. Attention à l'indigestion.
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Ayant toujours entendu parler du capitaine Némo et du Nautilus, j'avais de grandes attentes. Je m'attendais à un recut d'aventure et d'exploration. On a bien de l'exploration, mais de l'aventure ?

On va dire que c'était de l'aventure à l'époque. Personnellement je n'ai pas du tout trouvé le récit palpitant, et j'ai forcé pour continuer et finir cette lente récitation indigeste d'une encyclopédie naturaliste. Il faut vraiment s' intéresser aux poissons pour apprécier la lecture. Pour un expert ou un amateur du sujet, c'est une lecture géniale. Mais pour moi qui suis une lectrice lambda, c'était long, très long.

Je dirais que ce qui m'a le plus plu, c'est de découvrir l'intérieur du Nautilus, les lieux visités, et les récits des explorations historiques à tel ou tel endroit.

Avec les récits de ce genre, il y a toujours des phrases qui vous font hérisser les poils, sur la supériorité des occidentaux, et s'il y en a du côté des invités, ça reste léger. On notera que le capitaine Némo n'est pas de cet avis, et qu'il va même jusqu'à évoquer les espèces en voie de disparition, ce que je ne m'attendais pas à trouver dans un texte datant de 1869.

J'ai moyennement apprécié ce livre, mais ce n'était pas non plus une mauvaise lecture, et je suis contente de l'avoir terminé.
C'est un classique qu'il faut au moins tenter, ça vaut le coup (et pourtant les classiques ce n'est pas ce que je préfère).
J'aurais aimé découvrir ce livre à l'école.

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Comme tout les livres de Jules Verne, on peut apprendre plein de chose. Cependant, celui ci et celui que j'ai le moin aimer. En effet, sans arrêt, on a le droit à un exposer sur chaque espece. Je trouve que cela gâche un peu l'ambiance et l'histoire de départ. Cela tourne en rond, des page et des page de description de telle ou telle poisson. Mais j'ai apprécier le reste de la lecture, mis à part les exposer très long. À lire si vous aimer les Jules Verne, bien entendu.
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Embarqués sur l'Abraham Lincoln à la recherche d'un énorme monstre marin, le professeur Aronnax, son domestique Conseil et Ned Land, le harponneur du navire, se retrouvent par un fâcheux concours de circonstances à bord du Nautilus, formidable sous-marin construit par le capitane Nemo. Curieux personnage que cet hommes réfugié sous les mers pour échapper à toute forme de vie terrestre ! Nos héros vont découvrir, au cours de leur long séjour à bord du Nautilus, des paysages magnifiques, des endroits improbables, ils vont vivre mille aventures et mesurer l'immensité de l'océan, de ses ressources et de ses richesses. Voyage de rêve pour le professeur Aronnax, prison dorée pour Ned Land, cette étrange épopée leur fera parcourir plus de vingt mille lieues sous les mers

Après avoir adoré le Tour du monde en 80 jours, je m'attendais à plonger avec délices dans les flots de Vingt mille lieues sous les mers, allant d'émerveillements en émerveillements… Ce ne fut malheureusement pas le cas. C'est certes formidablement bien écrit, d'un style fluide qui incite à tourner les pages et à se laisser entraîner dans l'aventure. Les traits d'humour sont justement dosés et viennent toujours à point, souvent grâce au personnage magnanime de Conseil, toujours affable et profondément ironique.

Pourtant, je n'ai pas réussi à rentrer dans le récit, à me laisser happer, à me passionner pour les aventures de nos trois héros. L'écriture journalistique, pleine de détails précis sur les latitudes, les jours et les horaires, m'a plus ennuyée qu'autre chose. L'étalage de connaissances marines, autant sur des faits historiques ou scientifiques liées à ce domaine, que sur les poissons et autres habitants des profondeurs, m'a finalement convaincue de tourner les pages en lisant en diagonale tous les passages dédiés à l'étude des bas-fonds.

Il m'a manqué surtout, dans ce roman, une direction, un sens, un but. Ce voyage, cette errance à bord du Nautilus m'a semblé assez creuse, rien qu'un prétexte à la présentation de toutes les races de poissons existantes. Je me suis plus reconnue quand le personnage de Ned Land, pressé de fuir cette prison sous-marine, quitte à risquer sa vie dans les tempêtes ou sur des rivages inhospitaliers, que dans le personnage du professeurs Aronnax, pourtant « auteur » du récit. Ce voyage n'avait aucune destination, c'était un tour du monde non affirmé, commencé sur un vague hasard et terminé rapidement sur un acte de bravoure insensé mais chanceux. Et finalement, nous parcourons les mers avec nos trois héros, nous apprenons nombre de choses sur les habitants des fonds marins et sur les découvertes scientifiques liées, mais on referme ce livre avec la sensation vague de n'avoir rien compris, de ne toujours pas savoir ce qu'on aurait voulu apprendre au fil des pages. Qui est le capitaine Nemo? Comment a-t-il amassé sa fortune? Comment a-t-il construit le Nautilus? Qu'est-ce qui a justifié sa décision de s'isoler du monde ainsi? Tant de questions sans réponses qui me laissent un sentiment d'inachevé à la fin de cette lecture. Pour moi, Vingt mille lieues sous les mers n'est pas vraiment un roman, plutôt un essai scientifique, un étalage de connaissances, une vulgarisation romancée d'un savoir accumulé par Jules Verne au cours de ses recherches.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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J'avoue avoir lu en diagonale pas mal de pages de ce grand roman d'anticipation: Quand une page commençait avec un nom latin de poisson et que trois pages plus loin les noms défilaient encore... Zou!! Mais heureusement, chez Jules Verne, ces lourdeurs "nomenclaturales" vont peu à peu disparaître avec le temps. Il reste tout de même l'exaltation de la technologie et le mystère des profondeurs où se cachent des crabes gigantesques et des cimetières sous-marins...et puis Némo et le Nautilius, avouez que ce sont des noms qui évoquent toujours l'aventure.
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De nouveaux empires émergeaient en Europe et en Asie, et les États-Unis se remettaient d'une guerre civile épuisante. Malgré l'instabilité politique, c'était une époque d'innovation révolutionnaire. C'est à cette époque que Jules Verne publie 20 000 lieues sous les mers.

L'imagination est mère de l'invention et Jules Verne était en avance sur son temps. Lorsque 20 000 lieues furent publiées, les sous-marins étaient de petits engins primitifs, sujets au naufrage et largement non testés. Ce livre a fait prendre pleinement conscience au public des sous-marins, stimulant l'innovation et l'expérimentation. En plus d'être imaginatif, Verne était impeccable dans ses recherches. La mesure dans laquelle il incluait le nom scientifique de chaque créature sous-marine était exhaustive. A l'aventure s'ajoute une bonne dose de critique de l'impérialisme.

La résolution de Verne est peut-être un manque de résolution. Comme la science, un récit peut toujours avancer sans aucune résolution. Il avance en posant plus de questions, en collectant plus de données et en découvrant de nouvelles régions du monde. Comme le Nautilus, les histoires sont intemporelles et infinies. Des progrès sont réalisés, mais il n'y a pas de fin, pas de clôture et pas de résultat.
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Un livre aux descriptions si précises et si longues qu'elles découragent un peu et cassent la dynamique du récit (mais qui doivent être plaisantes pour les biologistes marin). Même si l'histoire est captivante et si l'intriguant Nemo nous fait découvrir les fonds marins inéxplorés, je n'ai pas vraiment apprécié cette longue lecture.
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Alors je vais être clair, malgré tout le respect que j'ai envers un écrivain de la trempe de Jules Verne, je n'ai vraiment pas accroché à cette première lecture chez lui. Ce livre n'est qu'une succession de description des fonds marins, d'étalage de ses connaissances naturelles, des explications de ce que sont chaque classes d'animaux sous-marins, de comment ils vivent, à quoi ils ressemble et j'en passe.

Ce qui fait que ce livre est très pénible à lire et qu'on passe ( et on le fait tous ne me mentez pas :D) d'énorme passages du livre. C'est assez dommage surtout que l'histoire en elle-même, de trois personnages prisonniers d'un sous-marins avec un commandant qui ne veut pas les laisser partir n'était pas dénuée d'intérêt à la base, mais comme la descriptions des fonds marins prends 99% du livre, elle perd donc tout son attrait.

Je ne sais pas si tous les livre de Verne sont du même acabit à savoir très académique, professeur, la posture du " le Monsieur t'expliques " mais je ne penses vraiment pas retenter un de ces livres à l'avenir. Et pourtant je suis un amateur de livres classiques et les styles différents ne me rebutent pas mais la ça ne passe pas.

Déception donc !
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Une énorme chose ... Un narval...Un mystère que Pierre Aronnax , chercheur français , tente de résoudre en montant à bord de ''L'Abraham Lincoln'' avec son fidèle conseiller ''Conseil'' et se lie d'amitié avec ''Ned Land'' un harponneur québécois . Puis , l'Abraham Lincoln ayant vu l"énorme chose" se lance à sa poursuite . Aaaah ! le professeur Aronnax , Ned et Conseil se retrouvent sur le dos de l'énorme chose ... qui est en fait une énorme machine ! Alors un immense voyage commence pour Aronnax et ses amis , plus ou moins bien suivant les personnes . Un livre que je conseille fortement aux personnes plus âgées que moi (lire profil) car malgré cette hisoire palpitante , une fois que nous sommes en plein coeur de leur voyage cela devient très ennuyant ... Bof pour ça ! Mais un grand bravo à notre défunt Jules Verne ... A lire bien sûr !
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