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4,16

sur 9286 notes
Un titre pareil ne pouvait qu'attirer mon attention, un point commun entre nous, Bashung. Alors j'ai lu ce roman autobiographique avec la même gourmandise que les précédents. Pas déçu, il était à la hauteur de mes espérances. Je comprenais comment Delphine de Vigan avait pu écrire un livre aussi puissant que No et moi. La force de son écriture ne pouvait venir que de cicatrices du passé. Quel courage ! Étaler sur le papier une histoire qui vous touche de si près n'est pas une évidence. J'attends avec impatience son prochain roman et espère la rencontrer lors d'une dédicace.
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Perplexe. Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. Sans doute a-t-il eu la malchance de tomber sous mes yeux juste après la lecture de « La langue de ma mère » de Tom Lanoye, récit un peu similaire (histoire d'une mère et de sa maladie, et de la famille), auquel j'ai mis cinq étoiles parce qu'il m'avait touchée, pour des raisons toutes personnelles.
Or donc, dans « Rien ne s'oppose à la nuit », l'auteure raconte la vie de sa mère (devenue bipolaire et qui finira par se suicider) et de sa famille (nombreuse), parfaitement heureuse en apparence, mais pleine de failles voire toxique quand on gratte le vernis. Il s'y passe quelques jolies choses, mais surtout beaucoup de drames. Pour avoir lu « No et moi » et « Les heures souterraines », je savais que Delphine de Vigan ne fait pas dans la littérature joyeuse et colorée (et maintenant je comprends mieux pourquoi), mais ici l'ambiance est particulièrement sombre et pesante, et cela dure plus de 400 pages (édition grand format). Ouf, quelle apnée... Ensuite, ce n'est pas que ce soit mal écrit, au contraire, c'est fluide, finement analysé, ça se lit rapidement. Mais bon sang, qu'est-ce que c'est froid ! Et cette façon de parler de sa mère en l'appelant par son prénom, rarement en disant « ma mère » ou « maman » (sauf quand elle reproduit les dialogues)... Cette froideur est peut-être à mettre sur le compte de la carapace d'auto-protection qu'elle a enfilée pour éviter de revivre la douleur de ces années ou de se vautrer dans le larmoyant. On comprend bien qu'il y a, malgré tout, de l'amour et de l'affection, mais à force de rester sobre, neutre, à distance, le récit ne m'a pas touchée, je ne me suis pas vraiment sentie concernée (et je comprends, du coup, ceux qui parlent de « voyeurisme », même si ce n'est pas mon impression). Là où l'auteure m'a assommée, c'est avec ses doutes sur la nécessité, l'opportunité, le danger (pour elle, pour son entourage) d'écrire ce livre. Doutes certes compréhensibles, mais tellement répétés qu'on croirait des effets de style calculés pour maintenir un relatif suspense. Pourtant on avait bien compris que Delphine de Vigan avait besoin d'écrire ce livre, peut-être une thérapie pour elle.
Pas grand-chose d'autre à en dire, je me rends compte que ma critique fait souffrir ce livre de la comparaison avec celui de Tom Lanoye. J'aurais dû le lire à un autre moment.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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Difficile de donner son avis (823ème avis), et difficile de donner une note sur ce roman. C'est personnel… Et délicat d'entrer dans une intimité… Même si celle-ci est dévoilée intentionnellement… Nous nous y sentons de trop… Pas à notre place en tout cas...

Un récit biographique intense, bouleversant, courageux et osé. Un ouvrage pour lequel j'ai mis plus de temps que d'habitude à lire… Un ouvrage lourd malgré sa légèreté. Nous sentons bien que Delphine fait face à ses propres démons pour écrire cet ouvrage. Un texte resté, à plusieurs reprises, figé sur pause, sans possibilité pour elle d'écrire davantage. Que ce soit aussi bien un texte, un mot ou une phrase, nous sentons leur poids ainsi que l'effort nécessaire pour réussir à les mettre sur papiers.

La parole est libératrice, nous le savons tous. Mais nous savons aussi que raconter nous inflige à revivre ces scènes… Delphine prend le risque en écrivant cet ouvrage de se replonger… Et de remuer des sentiments « endormis ». Mais le prix de ce risque a finalement le pouvoir de libération.

Delphine D.V. : « Mais plus j'avance, plus j'ai l'intime conviction que je devais le faire, non pas pour réhabiliter, honorer, prouver, rétablir, révéler ou réparer quoi que ce fût, seulement pour m'approcher. À la fois pour moi-même et pour mes enfants sur lesquels pèse, malgré moi, l'écho des peurs et des regrets, je voulais revenir à l'origine des choses.

Et que de cette quête, aussi vaine fût-elle, il reste une trace. »

Un livre dont l'histoire fait écho à la mienne, à celle de ma mère… « Pendant des années, j'avais eu honte de ma mère devant les autres, et j'avais eu honte d'avoir honte ». le souhait de vouloir se détacher de sa mère en faisant en sorte de ne pas lui ressembler ni sur le plan physique ni sur le plan psychologique. Mais détrompez-vous, la majorité du temps dans cet ouvrage, il est question de l'histoire d'une fille qui aime sa mère, et qui à travers ce roman, la garde encore un peu en vie à sa façon. Parce que c'est l'histoire de SA Lucile.

On voit et ressent à quel point il est difficile pour Delphine d'écrire sa mère… Son histoire… Et elle réussit à le faire avec douceur. On voit que c'est avec difficulté qu'elle essaye de reconstituer les fragments que sa maman a livré à chacun pour en recomposer un tout pour ainsi créer cet ouvrage. Une tendresse de récoltes auprès de ses oncles, tantes, frères et soeurs. Comme des notes de musique éparpillés qu'on tente de rassembler pour en faire une chanson.

Lucile… Une femme hors du commun… Elle avait une beauté qui attirait les regards pendant que son coeur saignait…

Pour conclure, Delphine a réussi avec brio de me convaincre que lire une biographie pouvait être enrichissant et bouleversant.
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Ce roman encensé par la critique m'a laissé sous le coup d'une double impression. Si j'ai été touchée, voire émue par tout ce qui touche à la genèse de cette saga familiale, je n'ai pas réussi à entrer vraiment dans le récit qui retrace l'histoire de Lucie, la mère de la narratrice, et celle de sa famille.
Pourquoi ce double regard ? Cela tient sans doute au fait que les passages où la narratrice parle le mieux des uns et des autres sont ceux où elle évoque ses émotions, ses sentiments, ses craintes, ses doutes et ses colères face à cette famille hors normes, transgressive et porteuse de drames familiaux qui vont jalonner l'enfance et l'adolescence de Lucie et faire d'elle une adulte profondément perturbée.
Autant la petite Lucie, enfant objet puis adolescente trop convoitée par les hommes y compris par son propre père n'existe pas en tant que personnage, autant elle se met à vivre à travers le regard de la narratrice lorsqu'elle évoque son impuissance douloureuse à entrer dans cette souffrance maternelle dont elle porte les stigmates : "la douleur de Lucie a fait partie de notre enfance et plus tard de notre vie d'adulte, la douleur de Lucie sans doute nous constitue ma soeur et moi." Même constat lorsque l'auteur souligne combien Lucie est restée toute sa vie tellement prisonnière de ses traumatismes qu'elle n'a jamais pu véritablement en parler autrement que sur le mode pulsionnel : " Elle évoquait parfois ces choses, la mort d'Antonin, celle de Jean-Marc, les photos de l'enfant vedette qu'elle avait été, (...) elle les évoquait avec une violence certaine, mais hors de toute narration, de toute mise en récit, comme elle aurait jeté des pierres pour nous atteindre de plein fouet ou se délester du pire."
Je ressens la même ambivalence de jugement face à ce que la narratrice appelle "la mythologie familiale". Toutes les parties narratives restent très factuelles et s'inscrivent dans une chronologie parfois un peu lassante. Là encore cette famille n'existe vraiment pour moi qu'à travers le double regard que la narratrice porte sur elle avec toutes les déchirures qui s'en suivent. Dune part elle assume avec courage et même fierté le fait de lui appartenir : "Je suis le produit de ce mythe, il me revient de l'entretenir, de le perpétuer afin que vive ma famille et se prolonge la fantaisie un peu absurde et désespérée qui est la nôtre." D'autre part elle laisse éclater sa colère face à tous les dénis, les secrets honteux qui émaillent l'histoire familiale : "Ai-je le droit d'écrire que Georges a été un père nocif, destructeur et humiliant, qu'il a hissé ses enfants aux nues, les a encouragés, encensés, adulés et, dans le même temps, les a anéantis ? Ai-je le droit de dire que son exigence à l'égard de ses fils n'avait d'égale que son intolérance et qu'il entretenait avec certaines de ses filles des relations au minimum ambiguës ?"
Pour finir je dirais que toutes les considérations de Delphine de Vigan sur les rapports entre l'écriture et la réalité sont interpellantes même si certaines sont déjà largement connues.
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Ni conquise, ni déçue. Juste le sentiment de n'être pas vraiment en phase avec les avis que j'ai lus sur ce livre. Certains y voient du voyeurisme, reprochant à Delphine de Vigan l'irrévérence de laver son linge sale sur la place publique. Pourquoi devrait-elle se taire ? Cela m'interpelle toujours, cette injonction au silence sur celui ou celle qui, au bout du compte, ne fait que dire ce qui est ou a été, pour tenter de se libérer de secrets trop lourds à porter et qui lui pourrissent la vie.

Redonnons à chacun ce qui lui appartient. Et si elle souhaite en faire un livre, pourquoi pas ? Libre est l'auteure.

"toute tentative d'explication est vouée à l'échec. Ainsi devrai-je me contenter d'en écrire des bribes, des fragments, des hypothèses.
L'écriture ne peut rien. Tout au plus permet-elle de poser les questions et d'interroger la mémoire."

Voilà le sentiment que j'ai eu en lisant Rien ne s'oppose à la nuit, cette impression que Delphine de Vigan, par procuration, s'attachait à libérer la conscience de sa mère de tout ce qui l'a conduite à mettre fin à ses jours, avant de s'attaquer à ses propres souvenirs et ressentis. Elle sème au fil des pages, tout ce surplus d'angoisse, de rancoeur et de peine, pour tenter de s'en débarrasser. Faire la paix avec et pour Lucile. Et il en faut du courage…

"J'écris Lucile avec mes yeux d'enfant grandie trop vite, j'écris ce mystère qu'elle a toujours été pour moi, à la fois si présente et si lointaine, elle qui, lorsque j'ai eu dix ans, ne m'a plus jamais prise dans ses bras."

D'aucuns ont loué cette ode à la mère, cette déclaration d'amour à celle qui l'a mise au monde. Je peux comprendre. Mais je n'ai pas vraiment ressenti cela.

Je ne dis pas que l'on ne peut aimer une mère stone du matin au soir, que vous devez prendre en charge à l'âge où d'autres jouent encore à la poupée ; je ne dis pas que Lucile est responsable, elle a fait comme elle a pu avec cette vie qui fut la sienne et cette bipolarité qui la faisait passer de l'euphorie à la dépression, sans pouvoir s'échapper de cette spirale infernale. Je ne dis pas que Delphine de Vigan n'aimait pas sa mère, mais plutôt qu'elle en a fait son deuil.

Celui de la mère réelle ? de la maman rêvée ? Se consoler avec l'idée que si elle n'a pas su (pu) être mère, elle a été une grand-mère extra.

"Un jour Lucile partirait, elle quitterait le bruit, l'agitation, le mouvement. Ce jour-là, elle serait une et une seule, distincte des autres, ne ferait plus partie d'un ensemble. Elle se demandait souvent à quoi ressemblerait le monde, ce jour-là, s'il serait plus violent, ou au contraire plus clément."

Ce qui m'a émue :

"Posée au-dessus des sacs et des cartons, trônait la pancarte "Pelouse interdite" de la résidence de Lucile, dont le pied était couvert de terre. A la demande de mes enfants, Mélanie, qui n'est pas du genre à reculer devant la transgression, l'avait arrachée.

Ma fille m'a expliqué, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde, l'hommage qui était le leur.
- Grand-mère Lucile voulait la piquer, alors on l'a fait."
Lien : http://page39.eklablog.com/r..
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Dieu qu'elle était belle! s'exclame-t-on en admirant la photo de couverture.
"Ma mère était bleue.." de la poésie?
"d'un bleu pale mélé de cendres..."
"Morte depuis plusieurs jours.."
Et là le ton est donné.
Celle qui se voulait légère au prime abord, qui a fait comme si.. lors d'une remise des prix juste après le suicide de Lucile est en fait bouleversée par cette mère qui "s'est foutue en l'air", cette Lucile fantaisiste,vive,concise,froide qui a érigé des murs de protection insuffisants, qui "triait le mouvement perpétuel dans lequel elle vivait" mais n'est pas arrivée à se relever une dernière fois.
Delphine le Vigan raconte Lucile dans Rien ne s'oppose à la nuit car ainsi que le chante Bashung "Plus rien ne s'oppose à la nuit,rien ne justifie" . Rien ne s'oppose à la paix de l'âme et pour ce faire il faut revisiter la mère,remonter son passé lourd de traumatismes et la réhabiliter... enfin!
Un superbe livre autobiographique,émouvant,déchirant,sur le parcours brisé d'une petite fille modèle,destinée au mannequinat qui arrondit les fins de mois d'une famille de neuf enfants de "bobos" , entre un père aux désirs immenses limite glauque durant l'occuppation et vis à vis de ses filles et une mère dépassée par son ventre continuellement plein.
Une petite fille solitaire qui vit dans une maison glaciale où vont se succéder les accidents.Antonin noyé,Violette accidentée,Jean Marc étouffé,Tom mongolien,Milo suicidé..
Lente descente aux enfers vers la folie.
"La mort des enfants suffit-elle à expliquer la faille,les failles?"
Beaucoup d'interrogations de la part de l'auteur qui, avec sa soeur Manon, a été livrée à elle même durant sa propre enfance.
Alors elle va écrire "sensible" Delphine le Vigan, "pudique", et tenter sans tricher, de comprendre,d'expliquer.
Mais... "L'écriture ne peut rien.Tout au plus permet-elle de poser des questions et d'interroger la mémoire".
Delphine le Vigan est l'auteur du best seller No et moi, traduit en 24 langues, étudié dans les collèges car évoquant les problèmes des ados et dernièrement été adapté au cinéma. Les heures souterraines a également eu un énorme succés.
Rien ne s'oppose à la nuit aux Editions J.C Lattes,prix des Lecteurs de la Fnac 2011, un roman sélectionné pour le prix Goncourt 2011!
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Que dire de ce livre ? Que je l'ai aimé tout d'abord. Vous savez, ces livres, finalement rares, qu'on retrouve avec bonheur, que l'on dévore et qu'en même temps on voudrait économiser pour qu'ils durent.

C'est le témoignage d'une enfant – car lorsque nous évoquons nos parents, nous restons toujours des enfants – qui tente de comprendre la folie de sa mère, le déclencheur, et ce qui la mènera au suicide, à la fois tragique et prévisible dans cette famille dysfonctionnelle où les morts s'enchainent comme une malédiction.

C'est l'histoire de cette enfant devenue mère qui se refuse à la répétition et qui met à distance son passé familial ratissé par les souvenirs des uns et des autres et qui les confrontent.

C'est le récit d'une mère qu'on appelle par son prénom pour garder une vision en surplomb et peut être aussi le contrôle des émotions.

Certaines personnes sont gênées par l'aspect voyeuriste auquel peut renvoyer pareil témoignage. Pour ma part, je ne me suis pas sentie indécente car j'ai lu ce livre comme une confidence d'un être humain à un autre, avec sensibilité et respect. Il n'est pas question de se repaître du malheur de l'autre. C'est un partage, d'une douleur, d'une cicatrice, d'une fêlure. Et cela, humains, nous en avons tous (certains plus que d'autres).

Ce livre, je l'ai trouvé poignant et je l'ai fini les yeux embués. Tout est dit.
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Une histoire touchante! Ce n'est vraiment pas évident de faire un témoignage sur la folie surtout quand la personne concernée est un parent très proche. La folie est une maladie déroutante qui affecte encore malencontreusement l'entourage du malade que le malade lui-même. On voit bien que Dephine de Vigan a eu avant tout à exploiter plusieurs pistes pour se tracer finalement un chemin pour venir à bout de nous partager les solennels combats de la vie de sa mère. J'avais fini par m'attacher à Lucile, cette femme qui a lutté, bataillé fort pour vaincre cette maladie incontrôlable qui lui a collé à la peau tout le long de sa vie de mère, surtout pendant que ses deux filles, adolescentes, avaient plus que jamais besoin d'elle, pour s'orienter dans la vie. Lucile a toujours essayé de se distinguer professionnellement une fois qu'elle se soit remise d'une rechute, jusqu'à ce qu'elle reparte à l'école à 42 ans. Elle a tenu tête au grand trou noir qui l'a abimé affreusement de l'intérieur, elle a vaincu et s'en est sortie avec bravoure en obtenant finalement à la deuxième tentative son diplôme d'assistante sociale...

Le style, trop ampoulé, alourdit le livre, le piège est imminent en voulant écrire sur soi avec beaucoup plus d'émotion plutôt que d'objectivité, et le comble est qu'on se retrouve avec des longueurs lassantes à certains endroits!
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Delphine de Vigan a souhaité écrire sur sa mère, et le pari est à mon sens réussi.
Elle a créé une atmosphère particulière autour du personnage de Lucile, à la fois solaire et torturé.
J'ai aimé ce qui se dégage de ce livre et les questionnements qu'il soulève, notamment sur les schémas qui se reproduisent inlassablement, et sur la maladie mentale.
J'ai aimé les digressions de l'auteure sur le cheminement de son écriture.
Je ne partais pourtant pas convaincue, mais je dois admettre que je suis conquise.
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Dans Rien ne s'oppose à la nuit, c'est un livre profondément intimiste que nous livre Delphine de Vigan.
Elle nous raconte sa mère, Lucile: son enfance, sa fratrie, ses parents, son passage à sa vie d'adulte mais surtout sa déchéance due à sa maladie qui la conduira au suicide.
Delphine de Vigan a fait un énorme travail de recherche pour aboutir à ce roman, une recherche essentiellement de documents et surtout de vérités, la sienne et celles des autres. Un travail sur elle-même lui fut nécessaire pour aboutir à la fin de ce roman. On découvre ainsi une femme douloureuse, fragile, lointaine et profondément humaine.
Les mots sonnent justes, on est dans l'intime sans dévier dans le pathos. On se sent très vite faire partie de cette famille tellement Delphine de Vigan nous emmène avec elle.
Un surprenant témoignage.
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