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Elle était venue:

Elle était venue sur les marches tièdes
Et s'était assise.

Sa tête gentille était inclinée
Un peu de côté ;

Ses mains réunies étaient endormies
Au creux de la jupe ;

Et elle croisait ses jambes devant elle,
L'un des pieds menus pointant vers le ciel.

Il dut le frôler, ce pied, pour passer
Et il dut la voir.

Il vit son poignet qui donnait envie
D'être à côté d'elle dans les farandoles
Où l'on est tiré, où il faut qu'on tire
Plus qu'on n'oserait

Et il vit la ligne de son épaule
Qui donnait envie de l'envelopper
Dans un tendre châle.

Mais le désir lui vint de regarder sa bouche
Et ce fut le départ de tout.
Mais le besoin lui vint de rencontrer ses yeux
Et ce fut la cause de tout.
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Si l’on gardait, depuis des temps…


Extrait 1

Si l’on gardait, depuis des temps, des temps,
Si l’on gardait, souples et odorants,
Tous les cheveux des femmes qui sont mortes,
Tous les cheveux blonds, tous les cheveux blancs,
Crinières de nuit, toisons de safran,
Et les cheveux couleur de feuilles mortes,
Si on les gardait depuis bien longtemps,
Noués bout à bout pour tisser les voiles
    Qui vont à la mer,

Il y aurait tant et tant sur la mer,
Tant de cheveux roux, tant de cheveux clairs,
Et tant de cheveux de nuit sans étoiles,
Il y aurait tant de soyeuses voiles
Luisant au soleil, bombant sous le vent
Que les oiseaux gris qui vont sur la mer,
Que ces grands oiseaux sentiraient souvent
    Se poser sur eux,
Les baisers partis de tous ces cheveux,
Baisers qu’on sema sur tous ces cheveux,
Et puis en allés parmi le grand vent…
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Si l’on gardait, depuis des temps…


Extrait 2

Si l’on gardait, depuis des temps, des temps,
Si l’on gardait, souples et odorants,
Tous les cheveux des femmes qui sont mortes,
Tous les cheveux blonds, tous les cheveux blancs,
Crinières de nuit, toisons de safran,
Et les cheveux couleur de feuilles mortes,

Si l’on gardait depuis bien longtemps,
Noués bout à bout pour tordre des cordes,
    Afin d’attacher
À de gros anneaux tous les prisonniers
Et qu’on leur permît de se promener
    Au bout de leur corde,

Les liens de cheveux seraient longs, si longs,
Qu’en les déroulant du seuil des prisons,
Tous les prisonniers, tous les prisonniers
    Pourraient s’en aller
    Jusqu’à leur maison…
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