À pas de loup

Bonsoir les babeliophiles aujourd'hui petit retour sur ma dernière lecture "A PAS DE LOUP" de Isabelle Villain.
Alors que dire de ce petit thriller court lu en un jour. Heureusement que dans ce eco-hameau nomme La Barberie il y a peu de famille ,car l'auteure nous fait à chaque couples un chapitre du pourquoi ils ont décidé de changer de vie et c'est à peu près la même raison à chaque fois donc un peu lassant et prévoyant. Comment pourrait on apprécier Rosalie avec son esprit machiavélique et sournois mais j'ai eu beaucoup d'empathie pour Philippe et Martin. ce qui nous fait une intrigue que j'ai bien aimé même si celle ci est un peu facile et rapide malheureusement. Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

Alors, je suis partagé, j'ai deux ressentis, un pour la première moitié du récit auquel j'ai moyennement accroché, tout simplement car j'ai trouvé long et répétitif sur le côté communautaire écolo auto-suffisant car c'est un principe auquel je n'adhère pas du tout, j'ai du mal avec l'humain en général, encore plus avec le bobo lait de chèvre, alors en communauté et avec des règles strictes, ce n'est pas pour moi, je déteste que l'on me dise quoi faire, que l'on me donne des ordres ou encore que l'on m'impose des tâches, donc forcément ça coince sur le début du livre.

Puis vient un super ressenti sur la seconde partie qui est très bonne, tient le lecteur en haleine et nous réserve son lot de surprises, avec des rebondissements, des retournements de situations, de l'angoisse et du suspense à nous en retourner le cerveau, j'admire la manière dont "Isabelle Villain" torture ses lecteurs à ce moment là.

Les personnages eux sont bien construits, même si je n'ai pas eu d'affinité particulière avec les principaux, mais un petit plus pour la "gendarme" qui est attachante et qui même si nous la voyons peu, m'a fait bonne impression.

Les décors eux sont magiques, les Alpes-de-Haute-Provence, la montagne, isolée, la nature à l'état brut.

Malgré un début ne me correspondant pas, je conseille tout de même ce thriller qui au final s'avère très efficace et surprenant jusque dans les derniers instants.
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Je découvre Isabelle Villain avec ce thriller et le hasard a voulu que je l'entame tout de suite après avoir terminé "Le berger" d'Anne Boquel qui ont tous les deux comme thème principal l'emprise que peut exercer une secte. A la différence de la secte religieuse du "Berger", nous sommes là au sein d'une communauté qui aspire à vivre en dehors d'une société qu'elle considère comme délétère, dangereuse, hostile.
Tout commence, en juillet 2019, dans un éco-hameau des Alpes de Haute Provence, fondé dix ans auparavant par un homme, Michel, et auquel sont venus s'agréger dix-huit personnes, en couple ou en famille. Tout semble harmonieux, le hameau vit pratiquement en autarcie, chacun remplit avec plaisir les tâches qui lui sont dévolues ; c'est Rosalie, qui élève seule son fils Martin, séparée de son mari depuis deux ans, qui est l'autorité morale de cette communauté, celle vers laquelle les autres se tournent naturellement lorsqu'un problème apparaît. Par petites touches, l'atmosphère s'alourdit et lorsque le père de Martin, enlève son fils qu'il n'a pas pu voir depuis deux ans, tout se détraque et s'accélère.
Rosalie, vue d'abord comme consensuelle, rassembleuse, dévoile une personnalité autoritaire et glaçante; la communauté accueillante, chaleureuse, se transforme en piège cauchemardesque. J'ai apprécié ce changement d'atmosphère qui crée suspense et tension; un peu lent au début, le rythme s'accélère jusqu'au drame final. Bien que fictionnel, ce récit ne peut que nous faire penser à Waco au Texas ou plus près de chez nous, en France, à l'ordre du temple solaire.
Isabelle Villain a profité de ce thriller pour aborder un sujet sensible qui donne lieu à de très fortes crispations pouvant générer agression et violence entre les pro et les anti : le loup comme peut l'être aussi l'ours dans les Pyrénées. Elle a consacré quelques pages aux différents argumentaires certes très intéressants, mais qui n'ont pas vraiment leur place dans un thriller.
Je n'ai pas été totalement embarquée car il faut pas mal de temps pour se familiariser avec les très nombreux personnages (j'ai dû prendre quelques notes pour me souvenir qui était marié avec qui, de quelle famille étaient les enfants), ce qui a entravé la fluidité de la lecture. Par ailleurs, j'invite l'auteure à venir vivre quelque temps au fin fond de la campagne, s'adapter à la nature parfois hostile, cultiver un potager, s'occuper de bêtes, pour donner une image un peu moins simpliste et idéalisée de la vie rurale.

En bref, un huis clos qui aurait pu être époustouflant, mais certains petits défauts m'ont gênée...
J'en ressors moins enthousiaste que prévu à cause d'une première partie à laquelle je n'ai pas adhéré complètement. Isabelle Villain plante son décor, a priori idyllique, d'un éco-hameau au milieu des alpages de Haute Provence : une communauté qui se veut détachée de la société de consommation, visant l'autonomie totale et un rythme de vie apaisant. C'est un thème que je n'ai encore jamais lu dans un thriller et que je trouvais original, mais surtout d'actualité. Malheureusement, l'auteure a rapidement usé (et abusé) de clichés qui m'ont dérangé : la "mode" écolo-bobo-vegan est un peu trop poussé dans ses lieux communs, d'autant plus qu'elle ajoute à cela d'autres points tout aussi exagérés. Résultat : des personnages et des relations qui perdent en crédibilité et une lectrice qui lève les yeux au ciel devant un discours qui, pourtant, semble travaillé avec des infos et des chiffres réalistes (je n'ai pas vérifié.).
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Mon avis :

Qui n'a jamais rêvé de tout plaquer et de renouer avec la nature ? C'est le choix qu'ont fait Rosalie et Philippe, épuisés par leur vie citadine a cent à l'heure afin d'offrir à leur petit Martin une vie plus seine et plus sereine. Ils s'installent donc dans un éco-hameau des Alpes-de-Haute-Provence pour un nouveau départ. L'endroit est idyllique, les habitants solidaires, la communion avec la nature revivifiante. Quelques temps plus tard, le paradis va se transformer en enfer.

L'idée de départ de situer l'histoire dans un éco-hameau en totale autarcie m'a beaucoup séduite et connaissant la plume d'Isabelle Villain c'est sans la moindre hésitation que j'ai demandé ce roman en service presse à Joel des Editions Taurnada qui me l'a gentiment envoyé. Il n'est pas resté longtemps à attendre dans ma pile à lire, je me suis rapidement jetée dessus. Mais dès les premières pages, j'ai trouvé un manque de densité certain et eu l'impression de ne pas retrouver l'écriture de l'autrice que j'avais tant appréciée auparavant. Les phrases me semblaient trop courtes, trop simple.

Puis, rapidement, très rapidement (trop ?), le petit Martin est enlevé par son père (je ne spoile pas, ça arrive très très vite) qui a quitté l'éco-hameau et sa famille deux ans plus tôt et souffre de ne plus voir son fils. A l'image de l'histoire, les personnages manquent aussi d'épaisseur et à aucun moment je ne suis parvenu à m'attacher à l'un d'eux sauf peut-être au petit Martin. On découvrir également au fil des pages comment tout va basculer dans cet endroit pourtant si idyllique.

La deuxième moitié du roman, cependant, se veut beaucoup plus prenante, plus haletante que la première. Quant à la fin, elle est excellente et a su me surprendre puisque je ne m'attendais pas à cette thématique.

Vous l'aurez donc compris, cette lecture n'a pas été mauvaise mais n'a pas été transcendante non plus.

Néanmoins, merci à Joel des éditions Taurnada pour cet envoi.



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Rosalie, Philippe et leur bébé Martin s'installent dans un éco-hameau dans les Alpes de Haute -Provence. Lassés du stress de la vie parisienne, ils souhaitent donner une autre éducation à leur fils. C'est la rencontre avec Michel qui a été déterminante, ce denier leur a présenté son hameau et son mode de vie sur un marché de vacances, le couple a été très enthousiaste et ils ont décidé de tout quitter pour rejoindre cette communauté. Très impliquée dans l'éco-hameau, Rosalie occupe une place de plus importante mais ce tableau idyllique ne va pas durer. Un matin, Martin, alors âgé d'une dizaine d'années a disparu, commence alors une autre version de l'histoire...
Alternant le récit de Rosalie et celui de Philippe, le lecteur va peu à peu comprendre le drame qui s'est joué.
Roman noir qui a le mérite de faire la lumière sur l'emprise et les sectes ou communautés sectaires en France qui sont au nombre de 500 et qui concernent 140 000 personnes dont 90 000 enfants.

J'ai reçu A pas de loup d'Isabelle Villain dans le cadre de la Masse Critique de Mars 2021. J'ai choisi ce roman car j'ai été séduit par la couverture et par le résumé. de plus, les avis déjà rédigés sur ce livre ont conforté mon choix.

Avec 240 pages en format poche, autant dire qu'il se lit très vite, je l'ai dévoré sur une journée hier. le rythme est assez irrégulier, l'autrice alterne entre des chapitres sur l'intrigue principale puis des chapitres de simple description des personnages et enfin des chapitres sur l'environnement et l'écologie.

Plusieurs couples accompagnent Rosalie et Philippe dans ce village, chacun est détaillé et ceci est très répétitif. On a bien compris qu'à chaque fois il s'agissait de citadins qui ne supportaient plus la vie stressante et les embouteillages des villes et qui, du jour au lendemain, ont décidé de tout plaquer pour venir vivre au fin fond de la France. Ces couples n'ont rien de bien intéressant ni d'utile pour l'histoire, on sent bien qu'il fallait en faire une description... c'est un peu comme si l'autrice nous donnait simplement ses fiches personnages. On se croirait un peu dans un épisode d'une émission du dimanche soir sur M6 sur les gens qui changent de vie.

Venons-en à Rosalie, Philippe et Martin. Je ne peux malheureusement pas dire tout ce que je pense d'eux sans dévoiler certains aspects de l'intrigue.
Le travail sur Rosalie est plutôt intéressant, je ne m'attendais pas à ce retournement de situation à son sujet. J'ai plutôt apprécié le fait de changer de camp au milieu de l'histoire : on est avec Rosalie au début, puis on passe du côté de Philippe ensuite.


L'intrigue est intéressante, il y a un bon fil conducteur, malgré quelques ficelles tellement évidentes (les zones blanches, les puces GPS, certains personnages très stupides...). En fait, il faudrait garder ce scénario de base et le garnir de descriptions, de personnages plus profonds, pour en gros en faire quelque chose comme l'Illusion de Maxime Chattam (qui a lui aussi ses défauts, il faut le dire).

Je ne suis pas auteur, je sais que c'est un métier difficile et je me sens mal de critiquer. Mais le style n'est vraiment pas là. Les mêmes expressions sont répétées (tous les couples ont découvert le village "au détour d'un chemin"), on note toutes les phrases clichés des romans & séries policières.

Concernant les passages sur l'écologie, l'environnement, la question des loups... mon avis est le même que pour Impact d'Olivier Norek. Ils n'apportent rien de spécial à l'histoire. On peut comprendre en quelques phrases ces problématiques, il n'est pas nécessaire d'en coller des chapitres entiers dans un livre qui est censé être un thriller et pas un manifeste sur l'écologie.

Bref, en conclusion, certains aspects de l'histoire et des personnages sont positifs, mais je n'ai globalement pas été séduit.

Bienvenue à la Barberie, petit hameau totalement isolé où les quelques habitants vivent en quasi autarcie ! Un lieu exemplaire où l'écologie prime sous toute ses formes, lieu idyllique... enfin presque !!
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Malheureusement ce sera un avis mitigé, à la lecture du résumé je n'imaginais pas que le récit aller prendre une telle tournure ! Pendant une bonne partie du livre, l'auteure nous décrit le lieu, ses habitants, leur façon de vivre, d'être... j'ai trouvé cela long, pas très transcendant, trop peu d'action pendant cette partie, il m'a vraiment manqué quelque chose même si je comprends l'intérêt de l'auteure à poser les bases de son histoire. le côté écologique est très présent, on sent que l'auteure veut transmettre un réel message à travers son roman, de ce côté là c'est réussi !!
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Au niveau du récit, j'ai commencé à adhérer dans les dernières pages où l'action est à son comble ! Cette partie là j'ai beaucoup aimé ! Les pages défilent, l'histoire devient pour ma part plus intéressante ! La fin est vraiment chouette !
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Les personnages tous différents les uns des autres, chacun son tempérament, sont aussi un plus dans ce récit. On sent que de la part de certains il y a quelque chose qui cloche mais on ne sait pas trop quoi... tout n'a pas l'air si rose dans cet éco-hameau. Ce côté là reste intéressant aussi !
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Malgré la jolie plume de l'auteure, des points négatifs m'ont chiffonné,  des révélations qui sont apparues trop tôt dans le récit, une "
trop grande partie, comparé au nombre de page du livre, sur le côté écologique, vie quotidienne du hameau avec trop peu d'action. le dernier quart du livre lui gagne des points, tout s'enchaînent et où ça devient beaucoup plus intéressant pour moi ! Et là le titre, À pas de loup prend enfin tout son sens !!
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Un avis en demi teinte qui m'est propre, mais qui peut totalement combler bon nombre de lecteurs !

bon alors c'est bof en ce qui me concerne. Je me sens pourtant écolo (bobo diront les mauvaises langues puisque le bobo c'est toujours l'autre) mais là avec des écolos comme ça je prends mes jambes à mon cou ;-) D'abord les conversions et les arrivées de ces Messieurs Dames ne sont pas tellement crédibles je trouve. On veut nous amener doucement à constater la dérive sectaire mais c'est plutôt avec des gros sabots qu'à pas de loup :) On s'attache tout de même à l'enfant enlevé et à son papa fuyard avec quelques moments de tensions, ce qui sauve le roman.

J'ai 17 ans et j'ai lu ce livre assez rapidement malgré le fait que pour moi, les choses les plus intéressantes arrivent aux 50 dernières pages. C'est un roman court et assurément efficace malgré l'attente que j'ai ressenti, s'il n'avait pas été bien écrit j'aurais été lassée très vite. Je dois quand même avoué que la situation de Martin m'a presque donné les larmes aux yeux, et que la fin est pertinente et inattendue.