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3,31

sur 312 notes
Un récit plein de rebondissements, aux facettes multiples et terriblement glaçant. L'auteur réussit à créer un climat vraiment très particulier pendant tout le roman. le lecteur frissonne, s'interroge, essaye de démêler l'écheveau inextricable des fils qui relient les gens et les énigmes. Les personnages sont vraiment complexes et intrigants. Bref, un très agréable moment de lecture. Ce qui m'interpelle le plus par contre, c'est d'essayer d'imaginer en quoi va consister le tome 2 puisque ce tome 1 ne se termine pas du tout sur un cliffhanger mais constitue en lui seul un récit complet. Je suis donc très curieuse de savoir ce que l'auteur va nous concocter pour la suite.

En attendant, je ne peux que vous conseiller ce thriller ado, frissons garantis et nuit blanche hautement probable !
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J'ai beaucoup de choses à dire suite à cette lecture. Premièrement, l'auteur a su piquer ma curiosité en laissant de nombreuses questions en suspens tout au long des chapitres. Je n'avais qu'une envie : en apprendre davantage et mieux comprendre le déroulement des évènements. Pourtant, j'ai eu d'énormes difficultés à rentrer dans l'intrigue.

Le premier quart du livre fut vraiment compliqué me concernant. J'avais envie d'abandonner… L'ambiance était assez noire voire glauque… Les cauchemars de Sixie sont vraiment hard et très macabres. L'univers dépeint n'est pas des plus attrayants. Et puis d'un coup, d'un seul, tout s'est amélioré nettement.

Je ne saurai expliquer vraiment le pourquoi du comment, mais j'ai adhéré et aimé la suite. Peut-être était-ce le temps de découvrir tous les personnages et de bien me repérer. Et puis, il y a aussi pas mal de questions que l'on se pose dès le départ, les évènements s'enchaînent sans comprendre ce qui les relient (ou pas) entre eux.

S'en suivront des rebondissements inattendus qui dynamisent la lecture et qui ne font qu'attirer la curiosité et l'intérêt du lecteur.

Le personnage de Sixie est très attachant. On ne peut éprouver qu'empathie pour cette jeune ado qui souffre de terreurs nocturnes atroces. L'auteur a vraiment su créer des personnages sortant de l'ordinaire ; comme c'est le cas pour Nada #1 (d'ailleurs schizo ou pas ? je penche pour le oui).

Je terminerai en saluant le brillantissime portrait des réseaux sociaux dépeint par Vincent Villeminot. En effet, il a su faire la démonstration des dangers de ces moyens de communication moderne. La manipulation y est dénoncée. de même, que ce qu'on lit sur ces dits-réseaux. Il a pu montrer, via ce livre, ce qu'ils peuvent provoquer poussés à l'extrême.

Un grand merci aux éditions Nathan pour m'avoir fait découvrir ce thriller. Je suis ravie de l'expérience et j'ai vraiment hâte de retrouver Sixie Dreamy.
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J'avais vraiment hâte de découvrir ce premier tome, le résumé m'attirant grandement. Malheureusement, je n'ai pas accroché du tout, et, même si les premières pages m'ont intriguée, je me suis rapidement ennuyée pour, au final, complètement décrocher...


Je ne pourrai pas faire de résumé personnel car je n'ai pas franchement compris l'histoire... Si le début est intriguant grâce aux nouveaux modes de vie que l'on découvre, tout reste bien assez confus voire trop compliqué pour un roman jeunesse. On suit aussi beaucoup de personnages dès le début, très détaillés, qui donnent du fil à retordre pour se souvenir qui est qui et qui fait quoi...


L'histoire me paraissait franchement intéressante et innovante mais la complexité de l'intrigue a eu raison de moi... Je n'ai pas pu tenir cent pages avant de décrocher et j'ai lu tout le reste en étant complètement extérieure à l'histoire. Je ressors de cette lecture plus déçue que contente de l'avoir fini... Il est évident que je ne continuerai pas avec le deuxième tome même si le sujet m'intéresse toujours autant... C'est assez frustrant de ne pas pouvoir apprécier un roman dont le sujet nous attire énormément.


J'ai découvert cet auteur avec le premier tome de « Instinct » et « Whisper Girls ». J'avais apprécié le premier même si le style me rebutait un peu et abandonné le second à cause du style justement. Dans « Réseau(x) », je découvre un autre style, plus fluide, qui ne me déplait pas. Mais aussi une histoire trop confuse, qui part trop souvent dans tous les sens.
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Je ne suis pas une adepte des thrillers en général et pourtant, je sais que ce genre de livre peut me plaire. Je connaissais l'auteur de Réseau(x) de nom grâce à sa trilogie « Instinct » publiée chez Nathan (que je n'ai pas encore lu) et ce nouveau livre parlant des réseaux sociaux et ses dangers titillait grandement ma curiosité. Je ressors de cette lecture avec du positif et du négatif tout de même et surtout un grand bravo à dire pour l'auteur pour cette intrigue réglée au millimètre près !

Ce thriller nous propulse sur le monde des réseaux sociaux où de jeunes individus partagent toutes sortes de choses, entre photos, vidéos, statuts sur leurs rêves ou autres, la toile peut vite devenir dangereuse pour chacun. Quand cette dernière et le réel vont commencer à s'entrecroiser, Sixie, 15 ans, va voir son monde basculer. Sur My Dark Places, la jeune fille publie quotidiennement ses cauchemars et parfois, ce qui se passe quand elle rêve se réalise. Un matin, elle décide, paniquée, d'aller prévenir la police de son nouveau cauchemar. Et c'est de là, que tout le reste découlera. Depuis très longtemps épiée sur My Dark Places, Sixie se trouvera au milieu d'un conflit liant les réseaux et le réel…

Ce résumé est très succinct et omet forcément quelques points importants de l'histoire car la première chose que l'on ressent quand on commence ce roman est l'immense complexité de l'intrigue qu'a créé l'auteur. Je me suis sentie perdue pendant les 150 premières pages du livre, c'est pour dire ! le récit est à la troisième personne du singulier et nous propulse à travers les yeux de la totalité des personnages du roman. Je ne les ai pas comptés exactement mais je ne crois pas mentir en disant qu'il y en a une dizaine ! Entre les policiers, les fauteurs de troubles, les victimes des réseaux sociaux et j'en passe, ça en fait du monde ! Dans ces « conditions », je n'arrivais pas à me raccrocher à quelque chose dans l'histoire qui pouvait susciter mon intérêt et me pousser à continuer. de plus, le vocabulaire est relativement technique !

Passées cependant les 150/170 premières pages, les enjeux commencent à pointer le bout de leur nez et l'histoire devient plus haletante. Quand on est plongé dans un thriller, le plus enivrant, c'est ce suspens grandissant ! On sait bien qu'il va se passer quelque chose, c'est forcé, mais le tout est de savoir comment ça va se dérouler ! Et c'est cela qui m'a fait tenir jusqu'au bout du roman je pense.

Côté personnage, il m'a été très difficile de m'y attacher étant donné leur nombre important. Bien entendu, j'en retiens quelques uns notamment Cèsar qui est loin de laisser différent ou encore Sixie dont il est question très souvent. Mais c'est vrai que j'ai eu souvent du mal à me rappeler qui est qui et qui a fait quoi dans les pages précédentes tellement le flot d'informations est important ! Donc c'est vrai que je suis un peu déçue de ne pas avoir réussi à cerner toute leur psychologie… Même pour Cèsar, qui est le personnage avec la psychologie la plus complète et la plus travaillée. Je n'ai pas tout compris à son sujet, après, je pense qu'une bonne partie de ses actes et de ses choix étaient justifiés mais j'étais à la fois intriguée par ce personnage tout en étant révoltée.

Le plus gros de l'intrigue tourne autour de ce que Cèsar entreprend de réaliser : une guérilla d'un jeu vidéo retranscris grandeur nature dans le réel. N'étant pas adepte de ce milieu là, je pense que c'est aussi pour ça que beaucoup d'éléments ne me sont pas parus limpides (et les agissements De Cèsar avec). Pourtant, c'est vrai que plus on avance plus cette intrigue qui était partie dans tous les sens avec des personnages différents dans chacune des « branches » d'intrigue se rejoint en une seule et même branche et on ne peut s'empêcher à la fin du roman de pousser des Aaaah et Oooh tellement c'est bien pensé. Tout est lié, tout est connecté et l'on se rend compte que chaque personnage à une place bien particulière dans le roman et que chacun côtoie de près ou de loin les autres personnages. On sent à travers l'intrigue, le vocabulaire et l'univers, le travail qu'a pu fournir l'auteur pour réaliser cet ouvrage ! Et pour ça, un grand bravo !

Ce que je retiens de négatif dans Réseau(x) c'est cette trop grande partie du début du roman où le lecteur se sent perdu à cause d'une trop grande complexité trop vite mis au grand jour. Après, en y pensant, il fallait commencer dès le début à tout exposer au lecteur mais, pour certains, comme moi, c'est trop. C'était sans doute un risque à prendre de la part de l'auteur et peut être que si j'étais plus habituée à lire des intrigues complexes cela me serrait moins sauté aux yeux. Je regrette également le trop peu d'attachement aux personnages… Par contre, je retiens un suspens grandissant et une intrigue qui, mine de rien, happe le lecteur pour le faire poursuivre jusqu'à la fin du roman ! Et au delà de ça, bien entendu, le message que fait passer l'auteur est des plus intéressants à méditer et à analyser : Où se situe la limite entre le réel et la toile ?
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Un cyber thriller sous le genre dyptique au quel je n'ai pas vraiment adhérer car l'histoire ne m'a pas emballé et je me suis vite ennuyer. J'ai aussi un gros souci avec le format du livre qui est totalement différent des autres livres de l'éditeur Nathan

Voila la base de ma chronique que je vous propose de découvrir
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Ce fut dur. Je n'ai jamais abandonné un livre. Pour la première fois, j'ai failli… mais j'ai persévéré. J'en ai été plus ou moins récompensée.

La première centaine de pages a été pour moi un calvaire. Au début, rien ne me plaisait, rien ne m'emballait. Je n'avais pas l'envie de lire, d'avancer, de reprendre ma lecture. Arrivée page 150, je ne savais toujours pas à quoi m'attendre. Je croulais sous les acronymes, réels et inventés, sous les notes en bas de page qui m'assommaient plus qu'autre chose. Je suivais plein de personnages à la fois, sans savoir qui ils étaient, sans m'attacher à eux, sans que je rentre dans leur tête, sans que l'auteur ne s'attarde vraiment sur eux, si ce n'est pour dévoiler quelques-uns de leurs faits et gestes, comme s'ils n'étaient pas assez intéressants. L'histoire tardait à décoller, je nageais dans un vrai fouillis, comme si l'auteur voulait tout placer en même temps, sans ordre particulier.

Je n'accrochais définitivement pas. Et pourtant, en général, j'adore le foisonnement de personnages qui veulent tous débarquer en même temps dans les premières pages. Je pense à Dôme (King) ou à Une place à prendre (Rowling). Sans doute faut-il avoir une main de maître pour gérer correctement ce genre de narration, car ici ça n'a pas du tout fonctionné pour moi.

Et puis pour ne rien arranger, la plume de l'auteur m'a vraiment laissée de marbre. Je ne sais pas si c'est dû au fait que j'ai lu les épreuves non corrigées et donc, qu'il restait encore beaucoup de corrections à faire, mais j'ai relevé plein de fautes, de répétitions, de tournures moyennement esthétiques, de mauvaises traductions des petites phrases que l'auteur insère en anglais (china shop n'est pas une « échoppe chinoise », mais un « magasin de porcelaine »). Je ne dirais pas que c'était mauvais, mais le style n'a rien de particulièrement recherché, les mots choisis ne sont pas envoûtants, les phrases ne s'harmonisent pas joliment (enfin, ça c'est très subjectif et personnel, bien sûr).

Alors, ce roman est bon à jeter ? Non. Parce que comme beaucoup l'ont expliqué avant moi, il faut passer ce cap des 150 pages pour apprécier vraiment la lecture. Même si le thème des jeux vidéo, des snuff movies et des réseaux sociaux n'a jamais réussi à vraiment m'intéresser (je ne suis pas une adepte du racontage de vie sur internet, alors un site où on détaille ses rêves, ça me semble un peu fou…), l'intrigue est enfin lancée et j'ai lu la suite presque d'une traite. Tout devient plus clair et on se rend compte de l'originalité de cette histoire qui ne ressemble à aucune autre. On est entraîné dans un tourbillon d'actions et de rebondissements, jusqu'à la fin. Donc au final, je ne me suis pas ennuyée, mais j'ai tellement peiné au début que j'en garde surtout un goût amer, malheureusement.
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Voici un livre lu dans le cadre des sélections pour devenir chroniqueuse chez Nathan / Lire en Live, merci à eux de m'avoir donné une chance en m'envoyant ce livre.

Lorsque les éditions Nathan m'ont envoyé un email pour me prévenir que j'avais passé la première étape de leurs sélections, j'étais très heureuse. Je ne connaissais pas du tout l'auteur dont ils allaient m'envoyer un titre, il était seulement précisé qu'il s'agissait d'un thriller. Comme vous le savez, ce n'est pas le genre que j'apprécie le plus mais je suis aussi ouverte à de nouvelles découvertes.

Sauf que... Lorsque les premiers avis ont commencé à fleurir sur les blogs, j'ai vite compris que je risquais fort de ne pas apprécier ce livre. En effet, les réseaux sociaux et moi, ça fait deux, peut-être même plus. Je n'adhère pas à cette politique de "racontage de vie" ; le thème ne me disait donc rien.

Et puis les nombreux personnages, c'est quelque chose qui m'agace généralement beaucoup et très vite. La lecture est une détente, c'est à ce moment que mon cerveau a le droit de se concentrer moins dans la journée, que je me donne la possibilité de voyager dans d'autres univers. du coup, lorsqu'un roman devient trop complexe, je me lasse très rapidement pour finir par décrocher de ma lecture.

Et surtout, pour moi, thriller pour la jeunesse ne rime pas avec glauque, malsain, cauchemars affreux,... J'ai démarré cette lecture avec de très grosses appréhensions et j'avoue que ce point-là m'a complètement dissuadée de me forcer à poursuivre... J'ai donc abandonné ma lecture après 40 pages, seulement ! D'accord, une petite remise en place est peut-être nécessaire pour certaines personnes qui usent et abusent des réseaux sociaux, d'accord on ne vit pas dans un monde où tout le monde est gentil et où tout est beau et facile et d'accord, il ne faut pas tenter de faire croire aux jeunes que c'est le cas. Mais il me semble que ce n'est pas une raison pour mettre ce genre de livre sous leur nez.

Honnêtement, pour moi, quand il s'agit de littérature pour la jeunesse, il y a des limites à ne pas dépasser et dans ce cas, elles ont été largement franchies.

Peut-être ai-je eu tort de ne pas poursuivre ma lecture plus loin, surtout qu'il paraît qu'une fois les 150 premières pages passées, c'est excellent. Mais peu m'importe. Je n'ai pas envie de connaître la suite, je ne veux pas me forcer à lire un livre qui va à l'encontre de ma vision de la vie. Non tout ne va pas bien dans la société mais il y a tout de même des choses qui fonctionnent, qui peuvent fonctionner, en transmettant des messages positifs aux jeunes, en leur disant que s'ils se préoccupent un peu moins de leur petite personne et un peu plus de ce qu'il se passe autour d'eux, les choses iraient mieux (et que, malgré ce qu'on peut penser, faire son possible pour aider les autres, c'est franchement plus gratifiant que d'essayer de les écraser pour mieux "réussir dans la vie"). Je préfère que mes lectures aillent dans ce sens. Si je veux du glauque et des horreurs, il n'y a qu'à allumer la télé et regarder le JT.

Cependant, ne me faites pas dire non plus ce que je n'ai pas dit ! Je ne veux pas dire que ce livre est mauvais, qu'il ne faut pas le lire,... Ce n'est pas le cas. Je ne remets pas en cause le travail de l'auteur étant donné que je n'ai pas lu son roman. Je déplore juste le fait que ce livre soit disponible dans le rayon jeunesse alors qu'il aurait vraisemblablement plus sa place chez les adultes.

Et enfin, pour terminer cette chronique un peu différente des autres, je tiens à présenter mes excuses aux éditions Nathan pour ne pas avoir rempli mon "contrat" comme j'aurais dû le faire, ou tout du moins, de ne pas l'avoir fait de la façon qu'ils auraient sans doute voulu.

En quelques mots :

Un thriller glauque et malsain dont je n'ai lu que les premières dizaines de pages et qui ne me semble pas à sa place dans le rayon jeunesse. Je trouve qu'il y a assez de choses horribles qui se passent chaque jour dans le monde sans en plus mettre sous le nez des adolescents ce genre de livres. En tant qu'adultes, si ce roman vous tente, allez-y, je suis sûre que certains y trouveront leur compte, mais je pense vraiment qu'il n'est pas nécessaire de mettre ce bouquin entre les mains de vos enfants...
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Mon avis :



Je remercie Lire en Live, ainsi que les Editions Nathan pour ce partenariat.



Ouh la la, quelle lecture complexe ! Je suis vraiment contente d'être arrivée à bout de ce roman houleux.



Ma vision de l'histoire :

Dans « Réseau(x) » vous ferez la connaissance d'une multitude de personnages, mais une en particulier a retenu mon attention, c'est Sixie.

Cette jeune fille de quinze ans est inscrite sur un réseau social bien particulier. En effet, ce site est réservé aux personnes souhaitant raconter leurs rêves, ou plutôt leurs cauchemars et ceux de Sixie sont bien particuliers. C'est d'ailleurs la raison qui fait qu'elle va se faire repérer par des personnes malveillantes qui vont la contacter pour lui proposer de collaborer avec eux.

Sixie, va alors s'engager imprudemment dans une situation qui lui sera impossible de contrôler.



Les personnages :

Sixie m'a fait tenir durant toute ma lecture. J'ai aimé la suivre et j'avais très envie de savoir ce qui allait lui arriver. J'ai aussi apprécié Justine, la fille du commissaire Fanelli, vous allez voir qu'il lui arrive quelque chose d'intense et cela m'a déstabilisé et angoissé.

Quant aux autres personnages, je ne me suis pas particulièrement attaché à eux, en fait, il y en a tellement que c'est difficile d'accorder de l'intérêt à chacun d'eux.



Mes ressentis :

J'ai bien aimé les cinquante premières pages, la façon dont l'auteur nous met dans l'ambiance, les personnages, l'atmosphère lugubre,sombre, mais très vite après, je me suis sentie complètement perdue. le mot qui rythmait ma lecture à ce stade-là était « trop ».

Trop de personnages, trop de lieux, trop de choses à comprendre, je me suis complètement embrouillée et je ne comprenais plus rien du tout.

J'ai donc lu plus d'une centaine de pages comme ça. C'est dommage, car ça démarrait bien et j'aurais aimé continuer sur cette lancée. Puis les choses se sont éclaircies et j'ai repris plaisir à lire aux alentours de la page 165.

Vincent Villeminot a choisi d'écrire son roman à la troisième personne du singulier, ce qui est judicieux vu le nombre de protagonistes.

Le fond de l'histoire est intéressant, l'intrigue est vraiment plaisante, mais tout ce qui englobe ces deux points ne m'a pas plu.

Je n'ai pas accroché au style de l'auteur. Certains passages sont très fluides et agréables à la lecture et d'autres sont incompréhensibles, compliqués et écrits d'une façon entortillée, c'est un vrai labyrinthe de mots.



Pour conclure :

Pour moi, c'est une lecture mitigée, même si j'ai apprécié le fond de l'histoire et son originalité, je n'ai pas été séduite par la plume de Vincent Villeminot, trop fructueuse à mon goût.

Si j'ai un conseil à vous donner, c'est de vraiment vous accrocher lors des 150 premières pages, car j'ai peur que ce passage décourage la majorité des lecteurs, donc tenez bon, ensuite vous verrez que le reste du roman est plus clair.

Personnellement, j'aurais aimé la même histoire mais écrite d'une façon différente et je pense que j'aurais été charmée.

Lily
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Sixie souffre de cauchemars depuis sa plus tendre enfance. Des cauchemars terrifiants qui font de ses nuits un enfer, d'autant plus que certains se révèlent prémonitoires. L'un d'entre eux aurait même annoncer la mort de son père dans un accident de chasse. Tout cela devient encore plus bizarre quand une vidéo est postée sur internet, une vidéo d'un cauchemar raconté il y a quelques temps sur sa page DKB.

Autour de tout cela, plusieurs histoires s'entremêlent. L'histoire de Cèsar Diaz, milliardaire un peu fou plus connu sous le nom de Nada#1. Il a créé, avec l'aide d'un ami, les PIFR, Play it for real, des sessions où des gamers envahissent une grande ville européenne et jouent en grandeur nature..

Leurs destins vont s'entrecroiser, ceux-là et bien d'autres encore.


Ce roman est incroyable, tout bonnement incroyable. Beaucoup s'accorde à le dire: c'est génial. Mais que de difficultés dans ce livre!

C'est assez simple: les 150 premières pages sont horriblement chiantes. C'est vraiment dur, il faut s'accrocher. Cela s'explique tout simplement par le nombre important de personnages et parce que l'univers est complexe. En fait, cet univers est semblable au nôtre mais il faut comprendre les différentes organisations et les différents Réseaux, ce qui n'est pas simple du tout. Il faut du temps pour se rappeler qui est qui, qui habite où, qui connaît qui, etc. On se retrouve avec des PIFR, DKB, MDP, pas toujours facile à suivre.

Par contre, une fois que c'est rentré, c'est là que ça devient juste magique.

En un coup tout devient super clair et les événements s'enchaînent. Pas le temps de s'ennuyer, pas le temps de souffler deux secondes, il se passe des évènements importants constamment. On nous fait croire des choses pour qu'on se rende compte 20 pages plus loin qu'on s'est complètement faits avoir.

J'aime l'ambiance définitivement moderne. C'est un roman qui parlera aux geeks de ma génération et aux plus jeunes, à ceux qui ont grandi avec internet et Facebook. Cela en démontre les méfaits et ça fait du bien de voir ce qu'il pourrait en sortir à l'extrême. Vincent Villeminot en montre les dangers possibles et c'est un super message à faire passer. On découvre aussi, au fil des pages, des références littéraires et musicales. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai souris de découvrir par plusieurs fois des paroles de Saez, Saez qui a bercé mon adolescence de pseudo-rebelle. Jeune et con, tout ça.

L'extrême, c'est ce que reproche certains. Trop de violence, de viols, de meurtres. le roman est conseillé aux adolescents de plus de quatorze ans. Tout dépend de l'ado, j'imagine. Certains pourraient être choqués alors que d'autres trouveraient tout cela normal. Il ne faut pas avoir peur, ça c'est clair. L'auteur n'est pas du genre à y aller par quatre chemins et à cacher la noirceur de l'histoire sous des jolis mots. Un chat est un chat, parfois c'est franchement gore mais j'aime cette honnêteté et cette brutalité qui lui donne un côté définitivement sombre.

Vu les nombreux protagonistes il est difficile de se concentrer sur un seul et de s'y attacher profondément. Moi je dois avouer avoir aimé un peu tout le monde mais j'ai aussi adoré un des personnages: Cèsar Diaz ou Nada#1. Sa schyzophrénie supposée en fait un personnage unique en son genre. Impossible de savoir si cet homme est passé du côté de la folie ou s'il fait semblant histoire d'aller à fond dans son jeu. Un personnage qui change du tout au tout d'une scène un l'autre, un personnage intelligent et un stratège brillant. J'ai adoré l'humour qui l'entoure dans chacun de ses coups d'éclat avec ses t-shirts hallucinants. Bien sûr, sa personnalité Nada#1 complètement mégalomane donne parfois envie de le secouer un peu avec sa façon de diriger tout le monde sans leur demander leur avis. Ça passe vite, heureusement.

D'autres intrigues parallèles viennent étoffer l'intrigue de base. C'est énorme et parfois complètement tordu, juste unique, comme je le disais. Un monde qui m'a totalement convaincue, un monde dans lequel je suis complètement rentrée.

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Ma présentation du livre

Ce roman se situe dans un futur proche où les réseaux sociaux que l'on connait existent toujours mais où un nouveau a vu le jour et est devenu le numéro un, il s'agit de DreamKatcherBook (DKB) qui comprends une partie publique dite diurne et une partie privée dite nocturne nommée MyDarkPlaces (MDP). Ce nouveau réseau fonctionne comme Facebook mais ce qui fait sa particularité c'est la partie MDP qui est une sorte de journal des rêves/cauchemars de l'utilisateur que seules les abonnés, nommés nightfellows (l'équivalent des amis Facebook) peuvent consulter. Et tout ce qui est diffusé sur DKB est indexé via un système appelé le Sommaire des Rêves (SDR) et est classé via des tags appelés T&P (Topics & Plots). Dans ce monde qui fait fortement penser a celui dans lequel nous vivons, les réseaux sociaux sont omniprésents et sont un média majeur de diffusion de l'information, ils sont donc utilisés par différentes entités, qu'on ne soupçonne même pas, dans le but de manipuler les foules. En plus du DKB, il y a le PIFR (Play It For Real) qui fait fureur aussi, officiellement il s'agit d'un site web et d'un forum de jeux vidéos qui est dirigé par César Diaz plus connu par les gens comme Nada#1, il organise des parties de jeu grandeur nature dans toutes les villes d'Europe qui bien évidemment causent pas mal de dégâts, il est du coup surveillé de près par la police. de son côté, Sixie, une adolescente de 15 ans, comme la plupart des gens a un compte DKB mais elle a aussi un espace MDP sur lequel elle diffuse ses cauchemars sous forme de vidéo qu'elle tourne elle-même. L'histoire débute avec une vidéo inspirée d'un cauchemar de Sixie mais que cette dernière n'a pas tourné et qui fait fortement penser à un snuff movie (définition sur wikipédia).

Mon avis

Voici un livre que j'ai eu bien du mal à comprendre, le premier qui m'est venu à l'esprit pour le décrire a été : fouillis, pour plusieurs raisons. J'ai été assez surprise par la narration, c'est un mélange de mails, extrait de discussions en ligne, de narration normale et des chapitres découpés en heure avec plusieurs personnages a priori qui n'ont pas de lien et plusieurs intrigues. Sans oublier les termes inventés par l'auteur, des abréviations que j'ai eu un peu de mal à retenir (et pourtant je suis une habituée des réseaux sociaux, d'internet et de l'informatique en général). Il n'a pas été évident de tout comprendre, j'ai du à plusieurs reprises revenir en arrière pour me rappeler qui est qui ou pour me rappeler à quoi corresponds telle ou telle abréviation. Mais ça c'était mon ressenti du début parce que même si ça a pris du temps j'ai fini par m'y faire, les termes DKB, MDP, etc... sont devenu familiers, les liens entre les personnages et les différentes intrigues ont enfin commencé a se dévoiler petit a petit et je me suis habituée à la narration. Mais ce qui a fait que j'ai vraiment apprécié ce premier tome, c'est que l'auteur arrive à rendre familier l'univers qu'il a créé, comme si il s'agissait de notre réalité. Il arrive a nous manipuler et on croit avoir compris certaines situations, certains liens alors qu'on est à côté de la plaque, j'ai adoré ça et j'ai fini par être captivée par l'intrigue.

Côté personnages, j'ai du mal a en parler sans risquer de faire de spoiler, tout ce que peux dire c'est que j'en ai trouvé certains plus intéressants que d'autres, en particulier César Diaz un personnage complexe que j'ai à la fois apprécié et détesté, il a une vision du monde qui peut se comprendre mais les moyens qu'il emploi sont parfois discutables. J'ai été par contre un peu déçue par le personnage de Sixie, certes elle a quelques chose de particulier lié à ses cauchemars mais je m'attendais tellement à ce qu'elle soit plus particulière (un génie de l'informatique par exemple) que je l'ai trouvé moins intéressantes que d'autres personnages secondaires, tel que son ami Théo ou Alice la commissaire stagiaire et le commissaire Fanelli.

Bref, c'est une lecture qui, même si elle m'a causé souci au départ, m'a plutôt plu. J'ai trouvé le monde créé par Vincent Villeminot très intéressant car il traite, entre autres, de la question de l'anonymat quasi inexistant sur la toile et de la manipulation des gens via les réseaux sociaux, cela donne vraiment à réfléchir. Donc si vous êtes tenté par un roman vraiment dans l'air du temps et que le côté complexe de départ ne vous rebute pas, lancez-vous dans Réseau(x), une lecture que je qualifierais presque d'instructive. Quant à moi il n'est pas impossible que je lise le tome 2 quand il sera disponible car j'aimerais vraiment connaître la suite des événements pour plusieurs personnages.
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