Je m’appelle Aden Robleh. Les enfants de mon quartier, eux, m’appelaient le Gringalet ou l’Avorton. Ces quolibets m’ont longtemps servi de carte d’identité. Ce passé a été ma prison. Je veux désormais le remettre à distance. M’en libérer.
Je devais étancher ma soif de lecture, affoler mes neurones, garder mon esprit en éveil. Je lisais tout ce qui me tombait entre les mains car mon appétit restait toujours vif.
La nuit, sous la voûte céleste aux mille étoiles, rien n’est plus exaltant, plus dépaysant que cet univers qui semblait contenir tous les autres : terres, continents et océans.
Si je me suis remémoré mon passé, si je me suis remis à sillonner une derrière fois les ruelles de mon enfance, c’était pour partager avec toi mon hier et son lot d’interrogations et d’angoisses.
Oui j’aime danser.
Alors je danse.
Je danse même en marchant.
Sans préméditation.
C’est une seconde nature.
C’est ma signature.
Ils m' appelèrent Jack Lang. (...) Langaareh, dans ma langue maternelle, le somali, signifie le boiteux. Me voilà artiste et boiteux.
Africain un jour et Français le lendemain
Aujourd'hui encore, les mots sont des jouets merveilleux.
Respecter la ponctuation et les règles grammaticales.
Alterner les phrases courtes et les phrases longues pour créer du rythme.
Utiliser vos connaissances et, en cas de panne, faite appel à votre imagination.
Je ne devais plus jamais me définir par cette maladie ou par une autre.