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Djibril, qui vit au Canada, doit retourner à Djibouti, son pays d'origine, pour une mission de renseignement. Il arrive dans cette terre qui l'a vu naître, il se remémore son passé, les histoires de son grand-père, de son ami David, tout en accomplissant sa mission de renseignement, sur le terrorisme. Parallèlement à ce récit, une autre histoire nous est contée, un récit plus religieux, puisqu'il provient d'un islamiste emprisonné. J'ai bien aimé ce court roman même si je trouve l'histoire d'espionnage pas assez développée. La partie en prison m'a plu, elle donne un éclairage sur le fondamentalisme qui sévit dans plusieurs régions africaines. |
Extrait du recueil LA BALLADE DE LEÏLA KHANE de Abdourahman A. Waberi
«La ballade de Leïla Khane» est un grand poème ou peut-être un étrange bateau. Leïla nomme l'absence. Cette légende fait de l'amour une île qui évite aux amants la mort et la folie. C'est encore Leïla qui dit l'exil, les ports, les déserts, les océans et les villes.
Alfred Alexandre est né en 1970 à Fort-de-France, en Martinique. Après des études de philosophie à Paris, il retourne sur sa terre natale où il vit et exerce pendant un certain temps la profession d'enseignant-formateur en français. Son premier roman «Bord de canal» (Dapper, 2004) a obtenu le Prix des Amériques insulaires et de la Guyane 2006 et son premier texte théâtral «La nuit caribéenne» a été choisi parmi les dix meilleurs textes francophones au concours général d'Écriture Théâtrale Contemporaine de la Caraïbe (2007). Il a publié chez Mémoire D encrier l'essai «Aimé Césaire, la part intime» (2014), le roman «Le bar des Amériques» (2016) et le recueil «La ballade de Leïla Khane» (2019). Il est l'une des nouvelles voix de la littérature antillaise.