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4,4

sur 696 notes
Un beau roman qui raconte l'histoire de Saul, jeune indien arraché à sa famille qui va trouver le bonheur sur la glace, en pratiquant le hockey. Résumé trop simpliste d'ailleurs car c'est bien au delà de ça ! C'est l'histoire de tous ces indiens qu'on a voulu priver de leurs coutumes et lieux de vie, de leur christianisation forcée, des sévices, du racisme ...A travers Saul, ce sont donc tous ces thèmes qui sont mis en avant, dans un récit fort et poignant, qui ne peut laisser indifférent; D'autant plus que l'on sent la véracité de scènes vécues au travers de mots justes. Et tout ça dans les années 60, je suis toujours sidérée de voir jusqu'où peut s'abaisser l'Homme. Saul est un personnage attachant, on a très vite de l'empathie pour lui et on ne peut qu'être triste de le voir fuir . Mais l'on comprend facilement pourquoi à la fin ! Une fin pleine d'espoir et de rédemption.
C'est peu dire que ce roman m'a touché, je le conseille vivement !
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« Glace blanche, joueurs blancs, commentai-je. Vous n'allez pas me dire que ce n'est pas la même chose partout ? Qu'ils ne pensent pas que ce jeu est le leur, où qu'on aille ? Il prit son temps avant de répondre. Ce n'est pas un pays parfait, mais c'est un sport parfait, dit-il ».

Dans « Jeu blanc », on découvre le hockey sur glace, avec Saul Indian Horse, jeune Autochtone, prodige de ce sport. On vibre avec lui au cours de nombreux entraînements et matchs, qui mettent en avant la vitesse, la tactique, la puissance des joueurs.

Mais « Jeu blanc » met aussi en évidence les brimades, la violence et la discrimination dans le Canada des années 1970, notamment face aux Ojibwés. C'est le « jeu » de la construction d'un pays à partir de différentes communautés.

Et jusqu'où tout cela peut-il mener ? C'est ce que Saul, devenu alcoolique, va nous livrer, à la demande des thérapeutes de l'établissement de soins, puisqu'ils considèrent qu'on ne peut pas comprendre où on va si on ne comprend pas où on était avant.

Saul nous racontera son enfance, durant laquelle sa grand-mère lui a transmis un mode de vie en harmonie avec la nature, suivie de la vie au pensionnat « A St. Jerome's, nous nous efforçons de débarrasser nos enfants de ce qu'ils ont d'indien afin que leurs comportements témoignent des bénédictions du Seigneur », puis un enchaînement de rencontres et de lieux qui continueront à forger sa personnalité.

À chaque étape, dans l'obscurité, on entrevoit une lumière… Mais le voile pourra-t-il un jour être complètement levé ?

Un livre avec une construction qui semble classique, jusqu'à ce que tout s'accélère, au chapitre 49 sur 56, pour un final qui restera graver dans les mémoires…

Une très belle découverte : on comprend la note moyenne attribuée au regard des multiples thématiques abordées et de l'émotion qui se dégage de cette oeuvre !
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Avec la lecture de ce livre, je découvre pour la première fois l'écriture de Richard Wagamese, un des principaux écrivains indigènes du Canada. "Jeu blanc", écrit en 2012, a seulement été traduit et publié en France en 2017 par la maison d'éditions suisse ZOE. L'auteur y décrit les conséquences tragiques résultant de "la rafle des années 1960", une réalité historique canadienne qui consistait à retirer agressivement les enfants indiens de leurs habitations pour les placer dans des pensionnats religieux afin de les éduquer, de couper tout lien avec leurs origines et de les évangéliser. Richard Wagamese parle d'un fait qui lui tient à coeur dans la mesure où ses parents y ont été placés et en sont ressortis avec des traumatismes qu'ils ont gardés toute leur vie.
Saul Indian Horse grandit dans la nature au nord de l'Ontario avec sa famille. Il est très proche de sa grand-mère qui lui apprend les légendes indiennes, les chants et la culture des siens. le camp vit essentiellement de la chasse, de la pêche et de la récolte du riz. Malgré les conditions climatiques qui peuvent être rudes, le peuple Ojibwé semble heureux. Seulement, dans les années 1960-1970, les "blancs" n'ont pas l'intention de les laisser vivre différemment. Régulièrement, ils arrivent à proximité des camps par barque et kidnappent les enfants pour les conduire dans les pensionnats d'indiens destinés à leur donner une éducation, leur apprendre à lire et à écrire en anglais et surtout leur faire oublier les coutumes en les obligeant à réciter durant des heures les prières catholiques. Des châtiments corporels et psychologiques sont infligés aux récalcitrants. Déracinés, éloignés des leurs alors qu'ils sont si jeunes, beaucoup d'enfants ont connu des violences et des abus.
Saul arrive dans ce lieu à l'âge de huit ans et trouvera son salut grâce à un sport, le hockey sur glace, qu'un prêtre passionné lui fera connaître. Très vite il devient un très bon joueur. Il pourra alors quitter le pensionnat en rejoignant une équipe autochtone et retrouver la vie dans une réserve d'indiens. Plus tard, il sera repéré par un recruteur et intégrera une des plus grande équipe du pays. Malgré cela, cet espoir retrouvé sera de courte durée...
Un livre profond et marquant. Les événements durs sont racontés simplement et sans agressivité, ni rancoeur. Au contraire, l'écriture est douce. Des descriptions sont pleines de poésie.
Lien : http://labibliothequedemarjo..
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Je découvre cet auteur avec ce livre magnifique, sans doute en partie autobiographique.
Saul Indian Horse est dans un centre de désintoxication et il revient sur sa vie d'enfant indien, son enlèvement et son placement en institut pour en faire un bon catholique, et surtout les humiliations et les violences physiques.
Mais un espoir nait quand il découvre le hockey sur glace, s'y donne corps et âme et devient un joueur surdoué.
Pourtant même là il ne pourra pas être heureux, le racisme lui barrera le chemin.

Je n'en dis pas plus sur l'histoire, il y a déjà beaucoup de billets sur Babelio.
C'est d'ailleurs grâce à eux que j'ai pris ce roman très fort, violent, parfois insoutenable.
Avec aussi de belles envolées passionnées sur le hockey (je n'aurais pas cru pouvoir m'intéresser à se sport, et pourtant...).
Un livre qui est aussi un témoignage très fort sur la destruction d'un peuple et de sa culture au Canada.
A lire et à offrir autour de soi.
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Richard Wagamese (malheureusement décédé assez jeune en 2017, à l'âge de 61 ans) appartient à la nation amérindienne ojibwé, originaire du nord-ouest de l'Ontario. Sa propre expérience l'a sans doute inspiré pour se mettre dans la peau du narrateur de ce roman, Saul Indian Horse, qui, au début, est interné dans un centre de désintoxication pour alcooliques et qui ne parvient pas à verbaliser son expérience et ses émotions : il est donc invité par un soignant à écrire son histoire, celle que nous allons découvrir au cours de ce roman construit sur 250 pages.

Saul raconte son enfance ojibwé jusqu'à ses huit ans, la famille déjà acculée à des marches pénibles par les Blancs mais guidée par la grand-mère qui connaît la vie en forêt, les déplacements bénéfiques suivant les saisons, les plantes à utiliser pour soigner, le contact avec les esprits de la famille et de la nature ; les parents de Saul, déjà déconnectés de cette vie dans la nature, marqués par l'alcool, « la boisson des Zhaunagush » (hommes blancs) et par la perte de deux enfants enlevés et emmenés dans des pensionnats blancs ; le grand frère de Saul, Benjamin, qui parvient à s'en enfuir mais en revient avec une tuberculose mortelle ; la dislocation de la famille suite à cette mort. Saul restera avec sa grand-mère qui le guidera et le protégera tant qu'elle peut, jusqu'à l'épuisement. le garçon connaîtra à son tour le pensionnat de St Jerome's et son lot de souffrances physiques et psychologiques, des traitements inhumains, dégradants dans ce qui n'a d'école que le nom.

Un jour, un nouveau religieux, le père Leboutilier, se met à initier les garçons au hockey. Il repère rapidement le talent inouï de Saul qui semble « voir » le jeu et s'y adapter à merveille. Dans les matches entre écoles, l'enfant, encore petit et maigre, est vite repéré ; il s'entraîne durement et progresse rapidement. Il est envoyé par le prêtre dans une famille dont les parents ont eux-mêmes été à St Jerome's et dont le père est entraîneur et joueur. Saul, de plus en plus repéré, est amené à jouer en dehors des réserves indiennes, jusqu'à une équipe de Blancs où il subira le racisme « ordinaire » envers les Indiens. Et plus il progresse dans les échelons de ce sport, moins il s'y sent heureux, car le racisme et la violence qu'on l'invite à exercer en retour rendent le hockey impur pour lui. Il finira par tout lâcher et partir sur les routes, travaillant au gré des occasions et tombant lui aussi dans l'alcoolisme. Il porte en lui une colère, une rage inexprimables, inguérissables. Jusqu'à ce qu'il trouve le chemin de la rédemption.

Ce roman m'a bouleversée. Je connaissais le fait historique mais je n'avais encore jamais lu de fiction sur ce phénomène des pensionnats de religieux et religieuses blancs faits pour extirper la « sauvagerie » dans les enfants indiens, en faire des gamins sans racines, sans aucun sens à leur vie, de parfaits petits esclaves dans ces soi-disant écoles. Richard Wagamese raconte cela avec une grande simplicité, et c'est implacable. Il raconte aussi le hockey sur glace sans fard mais même si vous ne goûtez pas ce sport, vous ne pouvez pas ne pas vous y intéresser grâce au talent de Saul. Il laisse aussi la place à la nature, celle à laquelle on a arraché le jeune Ojibwé, mais avec laquelle il parviendra à renouer, au lac de ses ancêtres.

Après la lecture de Les étoiles s'éteignent à l'aube, voilà – s'il en fallait une – la confirmation que Richard Wagamese est un immense auteur, incontournable.
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Un roman magnifique et saisissant....
L'auteur s'inspire de son passé pour nous parler de son enfance et de sa jeunesse au Canada...Ses jeunes années au milieu de sa tribu familiale, avec ses traditions, puis les années noires des pensionnats religieux pour rééduquer les jeunes indiens, et enfin le hoquet qui lui permet de trouver sa voie. Mais rien n'est simple pour un jeune indien dans une société peu ouverte d'esprit....
Ceux qui ne sont pas amateurs de sport seront tout de même touchés par la beauté des mots choisis par l'auteur...
Je conseille, conseille et conseille encore !
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Comme j'avais adoré le précédent livre de Richard Wagamese, Les étoiles s'éteignent à l'aube, c'est avec une grande joie que je me suis jeté sur son nouvel opus, Jeu blanc. J'avais appris avec tristesse le décès de l'auteur en mars 2017, mais je sais qu'il est l'auteur de 13 livres en anglais, et nous auront donc la consolation de pouvoir lire prochainement ses autres livres. Nous avons en effet affaire à un très grand auteur que l'on peut comparer à Jim Harrison, Joseph Boyden ou Louise Erdrich. Je me demande simplement pourquoi ses livres n'ont pas été traduits plus tôt en français.

Richard Wagamese était indien Ojibwe. Il nous parle de la difficulté de grandir en tant qu'indien dans le Canada des années 60. Jeu blanc est un livre largement autobiographique. Il raconte la vie d'un jeune indien qui a vécu de façon traditionnelle jusqu'à ses 6 ans, c'est-à-dire en pleine nature, en chassant et en nomadisant. Mais suite à des aléas climatiques, sa famille est séparée et il se retrouve seul avec sa grand-mère à devoir survivre à une épouvantable tempête de neige. Sa grand-mère n'y survivra pas, mais elle arrive à le rapprocher d'une ville. Considéré comme orphelin, il va être placé dans un orphelinat mené par des intégristes catholiques qui font tout pour extirper "le sauvage" en lui. Ce qui va le sauver est sa passion pour le Hockey sur glace, pour lequel il est surdoué... Mais indien il est, indien il restera, c'est-à-dire victime toujours de discriminations.

Il est bien difficile de ne pas être touché par l'écriture de Richard Wagamese. Son livre est bouleversant. Il nous montre la beauté du mode de vie traditionnel des indiens, mais aussi son impossibilité à s'intégrer à la société occidentale. Il constate cette tragédie de l'intérieur en essayant d'y survivre lui-même. Il y aura réussi pendant 62 ans. Paix à son âme.
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Saul Indian Horse se souvient, sur les conseils des travailleurs sociaux qui l'entourent dans le Centre de désintoxication où il séjourne pour sortir de l'enfer de l'alcool, il se raconte, il écrit, car les mots ne peuvent être dits. Saul est un objibwé du Nord de l'Ontario et pour être plus précise du clan des Poissons Ojibwés du Nord  : les Anishinabés, vivant près de la rivière Winnipeg.

Et c'est le récit poignant d'une enfance projetée à huit ans, orphelin, dans une institution la St Jerome Indian Residentiel School tenue d'une main de fer par des religieuses dont la soeur Ignacia. Inutile que j'entre dans les détails des sévices reçus par les enfants dont les plus faibles préféraient mourir que subir. Seule lumière pour Saul, le père Leboutilier qui va détecter en lui des qualités de rapidité et d'analyse en hockey sur glace.

Saul va vite se faire un nom et une réputation, va gravir rapidement les étapes pour atteindre les sommets mais ses origines vont le tenir à distance par les Zaunagush, les blancs, devenant sujet de moqueries et de violences car chez les "blancs" les règles ne sont pas les mêmes.

C'est un récit poignant d'un homme qui pensait avoir trouver dans le hockey sur glace une médecine pour soulager la perte des siens et l'inhumanité du lieu, une sorte de danse magique dans laquelle il pouvait à nouveau exister, trouver parfois une famille. Il va connaître une gloire momentanée puis sombrer dans l'alcool car certaines douleurs mettent du temps à émerger et à se soigner.

Au hockey un jeu blanc est un match dans lequel l'adversaire n'a marqué aucun point et dans la vie de Saul bien des blessures sont portées au tableau de marquage : pertes de sa famille, maltraitances, affronts qui vont le mener à se détruire en se noyant dans l'alcool.

Je n'aurai jamais pensé prendre autant de plaisir dans la lecture d'une histoire avec en arrière plan le hockey sur glace. J'ai parcouru avec Saul les territoires de son enfance mais aussi ceux de sa vie d'homme, avec parfois un regard attendri sur sa volonté farouche, malgré le froid et le manque de moyens, de jouer, d'être sur la glace et de mettre à profit ses prédispositions, d'exister, de tenir....

C'est un récit poignant d'une vie commencée dans les grands espaces, avec la fierté d'une communauté vivant de ses ressources mais dont les membres disparaissent peu à peu, parfois de façon inexpliquée. On connait tous le sort réservé aux autochtones mais Saul va trouver en lui les ressources pour survivre, n'hésitant pas à faire appel à ses ancêtres et à leurs légendes pour survivre.

Il y aura des mains tendues malgré tout, des familles accueillantes mais qui ne pourront certes pas effacer les blessures, mais aideront à les panser, à se sentir moins seul.

On se prend d'intérêt pour le hockey, ici activité de résilience, à suivre la progression de cet enfant doué, instinctif, imaginatif, volontaire mais qui n'oubliera jamais d'où il vient et qui il est. On lui dira qu'il est métamorphe, qu'il possède cette capacité à s'adapter à toutes les situations mais certaines seront contraires à son état d'esprit, lui qui ne voulaient que jouer, que le plaisir de jouer et d'autres, même si elles semblaient avoir été intégrées, effacées, referont surface.

C'est une confession qui laisse des traces comme les coups de lames de patins sur la glace, faisant resurgir des événements enfouis dans la mémoire et qui changent notre regard sur certains personnages, le tout avec une écriture empreinte d'humilité et de justesse.

Une belle lecture.

Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Second livre de Richard Wagamese que je lis cette année, quelques mois après « les étoiles s'éteignent à l'aube »…

Voici une histoire bouleversante, celle de Saul Indian Horse, indien ojibwé, qu'il nous conte lui-même depuis le centre de désintoxication où il se trouve. Une histoire jalonnée de moments poignants, comme lorsque, tout petit, il affronte un froid terrible avec sa grand-mère, dont cette dernière, admirable de courage, ne réchappera malheureusement pas. Placé dans une institution, il va y subir une terrible éducation, destinée à extirper toute trace indienne en lui. Seul le hockey représentera alors une échappatoire pour Saul, d'autant qu'il y excelle, gravissant rapidement les échelons jusqu'à avoir sa chance au plus haut niveau. Mais le monde du hockey n'est pas épargné par le racisme. Saul va finir par abandonner, sa vie partant alors à la dérive. Jusqu'à ce que d'abjects détails refoulés finissent par surgir, suscitant stupéfaction et dégoût…

Comment ne pas être ému par le parcours de Saul, ce sentiment d'une vie vécue beaucoup trop rapidement, cabossée par la méchanceté, la bêtise et la perversité ? D'autant que Saul n'est finalement qu'un exemple parmi tant d'autres. Des générations entières d'enfants ainsi arrachés à leur famille, leur culture, leur lieu de vie. Subissant cruauté et humiliation, et même bien pire. Ceux qui arriveront à s'en sortir malgré tout (tous n'y parviendront pas…), à se reconstruire, devront encore ensuite faire face à d'autres épreuves, et notamment le racisme. Tout ceci est triste et révoltant, et donne le sentiment d'immense gâchis. Un récit parfois dur, mais tellement fort et émouvant, où le talent de conteur de Richard Wagamese se révèle une nouvelle fois…

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Quand je pense au Canada, j'ai plutôt l'image d'un peuple chaleureux, d'une terre d'accueil, de grands espaces, d'une nature préservée, d'un modèle en terme de système de santé et du pays fondateur du hockey sur glace.
Dans "Jeu blanc", Richard Wagamese, montre une face cachée et bien moins idyllique du pays.
A travers l'histoire de Saul, jeune indien de 7 ans, devenu orphelin et integré dans un établissement religieux pour enfants, nous découvrons comment les religieux tentaient d'aculturer ces enfants, avec pour principal moyen la maltraitance, sous toutes ses formes.
Le hockey sur glace, très bien décrit ici, est le sport qui va permettre à Saul de quitter cette vie d'enfermement. Mais le prix à payer va être exorbitant et il va vite se rendre compte qu'il n'est pas concevable qu'un indien soit meilleur qu'un blanc dans le sport national. le racisme assumé ou non de la population est ainsi clairement décrit.
Ainsi à travers ce roman, j'ai pu en apprendre davantage sur la condition des amérindiens dans les années 60 à 80. Pas grand chose à envier à son voisin américain, ni aux européens...
Un livre fort qui monte en puissance jusqu'aux dernières pages.
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