Le Chalet des Disparus

Dès le début, j'ai été gêné par ce huis-clos qui en rappelle tant d'autres. Par ce scénario qui manque d'originalité et qui paraît tellement prévisible. Par ces personnages trop caricaturaux qui manquent singulièrement de relief.
L'écriture qui tient parfaitement la route sauve quelque peu la mise comme ce final tout schuss.
Mais cela suffit-il à faire un bon roman ?
Je ne crois pas.

Existe-t-il un sous-genre du thriller, que l'on pourrait qualifier de « thriller hivernal » ?
Ses caractéristiques : l'intrigue se déroule en hiver, dans un environnement hostile dû à des conditions météorologiques extrêmes (avalanche, blizzard, …) qui isolent les personnages dans un effrayant huis-clos.

Dans le style, j'ai lu Sans retour de Tom Clearlake et Hors-piste de Allie Reynolds que j'ai beaucoup aimés.

Et plus récemment, le chalet de Catherine Cooper.

Avec le chalet des disparus de Ruth Ware j'ai (presque) eu l'impression de relire le chalet. Dans ces deux romans, des Anglais « friqués » séjournent dans les Alpes françaises, dans un luxueux chalet avec service hôtelier (restauration et conciergerie). Certains protagonistes sont beaux et charismatiques, d'autres sont plutôt effacés, voire quasiment transparents. le séjour idyllique « sur le papier » tourne au cauchemar en raison notamment d'une météo désastreuse. Mais pas seulement… Passé trouble et esprit de vengeance. Secrets, mensonges et faux-semblants. Disparitions, meurtres.

La construction même des deux romans suit un schéma narratif identique, chacun des (courts) chapitres donnant la voix à un personnage différent.
Ici deux jeunes femmes, Erin l'hôtesse et Liz, dont le malaise est palpable dès le début, dans la mesure où elle semble avoir été conviée « par défaut », parce que les organisateurs du séjours ne pouvaient pas faire autrement…

Avant même l'avalanche qui va les couper du reste du monde, des tensions importantes se font sentir au sein du groupe. Deux camps se forment…

Puis le récit prend des allures de Dix petits nègres / Ils étaient dix d'Agatha Christie, avec des personnages qui meurent l'un après l'autre. Dans des circonstances mystérieuses, bien évidemment.

Même si j'ai deviné assez vite « le fin mot de l'histoire » (du moins en partie), l'intrigue est bien menée, le lecteur partage le froid, les doutes, la peur, l'angoisse qui monte.

Je ne vais pas jouer les critiques spécialistes ès littérature, en affirmant que ce roman est inspiré, voire pompé sur un tel ou une telle…
Cela dit, il s'en exhale comme un parfum de déjà vu, un huis clos genre les dix petits nègres (ou ils étaient dix si on a peur de tomber dans le langage incorrect !)
J'ai été frappé par les longueurs et les répétitions, genre « enfoncez-vous bien ça dans le crâne ! », et après la première mort, au lieu de voir le récit s'accélérer, on retrouve ce rythme très lent…
La chute, je l'ai devinée bien longtemps à l'avance ; mon secret, choisir comme coupable le ou la moins soupçonnable. Vous pouvez vous entraîner avec les film TV.

- En résumé, rien de surprenant dans ce livre, ni la thématique, ni la fin. Toutefois, j'ai été pris par l'action, quand je me suis laissé aller.
Pour passer un moment…

Imaginez un chalet de luxe au sommet de la montagne. Votre entreprise y organise une semaine de cohésion. Tout se passe pour le mieux, jusqu'à ce que l'un d'entre vous disparaisse. Et qu'une avalanche vienne vous bloquer à l'intérieur du chalet.

Et bien sûr, si vous ne pouvez pas sortir, les secours ne peuvent pas venir jusqu'à vous. Mais voilà qu'à l'intérieur même de ce chalet, une autre personne meurt.
Pas de doute, il y a un meurtrier parmi vous.

Voici le décor que plante l'autrice avec ce huis clos au froid polaire.

Sur le papier, ce thriller a tout pour séduire son public:

Si j'ai apprécié l'intrigue, et si je n'avais pas vu venir sa solution, ce roman m'a beaucoup trop rappelé un autre du même genre que j'avais lu il y a quelques années, et ça a refroidi mon enthousiasme.

De plus, ayant déjà lu plusieurs romans basés sur cette situation, il m'a manqué un peu d'originalité.

C'est donc un avis en demi-teinte pour ma part. Un roman qui fait le job, mais pour lequel j'ai manqué d'enthousiasme.

Nul doute cependant qu'il saura séduire de nombreux lecteurs, et pour ma part, je vous recommande « La clé du sang » ou « La mort de Mrs Westaway » de la même autrice qui sont des lectures que j'ai grandement appréciées.

Une petite société qui gère un site de musique en ligne se retrouve pour une semaine dans un chalet au coeur des Alpes. L'ambiance est un peu tendue, mais elle le devient encore plus quand une avalanche se déclenche les piégeant dans le chalet en compagnie de leurs hôtes.
Je remercie les éditions Pocket de m'avoir permis de découvrir ce nouveau roman de Ruth Ware. J'en avais déjà lu un que j'avais bien aimé et qui était également centré sur un huis clos. J'ai d'abord eu du mal à rentrer dans l'histoire car le roman commence par une présentation d'une partie des personnages avec un petit paragraphe pour chacun. Ayant toujours du mal à me rappeler des noms, c'est une technique qui me perd systématiquement. Je me réfère sans arrêt aux présentations et cela me coupe dans l'histoire.
Ensuite, les personnages sont assez caricaturaux et aucun ne m'était vraiment sympathique. Les ficelles sont assez grosses et on devine très facilement les plop twists. C'est sympathique à lire, mais je suis assez déçue car cela ressemble à la fois à son précédent roman Promenez-vous dans les bois et au roman Ils étaient dix (ou les Dix petits nègres, ça dépend de votre âge et de l'allergie ou non à cette manie de modifier les titres) d'Agatha Christie. Je dois dire que je me suis globalement ennuyée pendant la lecture, et je ne pense pas poursuivre avec cette auteure. Je crois que j'ai quand même préféré le précédent, celui-là était trop attendu.

À paraître le 2 février, zoom aujourd'hui sur « le chalet des disparus » de Ruth Ware chez Fleuve Éditions.

Une sortie d'entreprise dans les Alpes tourne au cauchemar quand l'une d'entre eux disparaît en pleine montagne et que les autres se retrouvent bloqué après une avalanche suivie d'une météo lamentable. Très vite, on se rend compte que l'ambiance dans l'équipe est loin d'être aussi bonne que ce qu'ils voudraient faire penser...

Très vite, ce roman m'a fait penser au roman de Catherine Cooper, « le chalet », que j'ai découvert en novembre. Tout est étonnement ressemblant que ce soit le décor, l'ambiance, et même les personnages... J'ai voulu lui donner sa chance et j'ai donc fait abstraction même si le fait de relire un remake d'une lecture datant de quelques mois, ne m'enchantait pas.

Le décor, l'ambiance ainsi que la sensation de huis clos sont bien travaillés, j'ai vu les scènes se dérouler sous mes yeux sans problèmes et n'ai eu aucun mal à imaginer l'angoisse des personnages. Si certains sont assez caricaturaux, d'autres m'ont beaucoup plu en particulier Erin et Danny auxquels je me suis rapidement attaché.

J'avais deviné une grande partie du dénouement, mais étant bien amené, je n'ai pas été déçue, c'est d'ailleurs la partie que j'ai préférée.

Si j'ai passé un bon moment, je dois quand même avouer qu'ayant adoré le thriller de Catherine Cooper et étant très (trop) similaire, je n'ai pas pu m'empêcher de faire la comparaison et malheureusement celui-là m'a paru moins haletant.

En bref, s'il ne révolutionnera pas le genre, c'est un thriller sympa qui devrait plaire aux amateurs du genre.
Lien : https://onparlelecture.wordp..

Les actionnaires de la start-up « pister » se retrouvent pour une semaine conviés dans un chalet de luxe situé dans les Alpes françaises afin de statuer sur le sort de leur entreprise, tous motivés par des raisons qui leur sont propres.
Pourquoi pas ? Un huit clos. Premièrement, j'ai eu du mal à adhérer au motif de création de ce réseau « pister ». Secundo, les personnages m'ont paru caricaturaux. L'ancienne mannequin, la pauvre fille avec son passif social, les anciens d'une école prestigieuse, la serveuse qui cache son passé… Autant le dire, l'osmose ne s'est pas faite. Les cent premières pages m'ont paru fastidieuses et la fin une fois le criminel découvert tirée par les cheveux. Bref, un livre certainement pas à la hauteur de ce que nous propose habituellement cette romancière.

Vous savez que pour moi : un chalet, tempête de neige…et j'angoisse, non mais vraiment pour moi les sports d'hiver c'est vraiment l'incarnation du livre d'horreur par excellence. Donc je suis vraiment la lectrice très réceptive à ce genre d'ambiance.

J'ai eu un peu de mal à accrocher au début, car j'avoue que j'ai eu mis du temps à comprendre le fonctionnement de cette fameuse application de musique et surtout son utilité. Vous allez vite vous en rendre compte, chaque chapitre concerne un personnage : soit un membre de l'entreprise soit un membre du personnel du chalet et à chaque fois vous aurez son pseudo, la musique qu'il écoute et son nombre d'abonnés.

J'ai mis ses infos de coté, pour me concentrer sur l'histoire, très vite le lecteur remarque qu'on est bien au delà d'un séminaire d'entreprise, que les actionnaires présents vont vite devoir se positionner sur l'avenir de la boite….évidement ils ne sont pas tous d'accord et les conflits apparaissent . Arrive la fameuse tempête qui va isoler tout le petit groupe…plus d'électricité, plus de connexion et surtout un actionnaire a disparu. L'intrigue va évidement tourner autour de : est ce un incident ? Ou finalement cette disparition n'arrange t elle pas une partie de l'équipe?

Je n'en suis pas à mon premier roman de Ruth Ware, je sais qu'avec elle je peux adoré comme moins aimé. Ici j'ai moins aimé.

L'histoire est assez convenue et sans surprise, il y a des parties vraiment très prenantes,notamment après l'avalanche mais malheureusement, il y a aussi des longueurs et des parties qui me semblent peu utile à l'histoire.

BREF…UNE LECTURE EN DEMI TEINTE

MERCI FLEUVE NOIR ET NETGALLEY POUR CETTE LECTURE
Lien : https://lireetcourir.com/202..

Quand j'ai ouvert ce livre, je sortais de la lecture de "Ils étaient dix". La barre était donc très haute et je crois qu'elle l'est vraiment pour Ruth Ware. Ce livre est une déception pour moi. Tous les ingrédients sont réunis pour un huis clos palpitant mais l'histoire ne prend pas. Je me suis ennuyée avec des personnages "plats" dont on devine très vite qui est celui par qui tout arrive. Néanmoins, les titres musicaux, présentés en début de roman comme ceux écoutés par les différents protagonistes, peuvent être l'occasion de rencontrer des artistes que l'on ne connait pas. Ils sont listés ci-dessous et vous n'avez qu'à copier le lien correspondant dans votre navigateur pour les retrouver sur Youtube :

Oscar Mulero, Like a Wolf https://bit.ly/4aIYOcM
Nico, Janitor of Lunacy https://bit.ly/48G4u5N
Willie Bobo, La descarga del bobo https://bit.ly/41Ib89e
Kraftwek, Autobanhn https://bit.ly/3tzUz2J
Madonna, 4 minutes https://bit.ly/3S37DqE
Jai-Jagdeesh, Aad Guray Nameh https://bit.ly/3H4preP
The Rolling Stones, Sympathy for the Devil https://bit.ly/41IbhcM
James Blunt, You're Beautiful https://bit.ly/3RZGqFg
Redbone, Come and Get You Love https://bit.ly/3TGvIF7
Beautiful South, Rotterdam https://bit.ly/48tPvvA
David Bowie, Golden Years https://bit.ly/3NMnRSp

Un article de journal nous annonce en ouverture du roman le déroulement de l'intrigue : suite à une avalanche, un chalet, dans lequel des touristes britanniques étaient en séminaire professionnel, s'est retrouvé sans électricité et les touristes bloqués, sans possibilité de partir. Quelques jours après, 4 d'entre eux sont morts.

On sait donc dès le début que cette petite escapade à la neige va mal tourner. Mais parmi les 10 membres de la start up Pister (une appli de musique), qui ne vas pas en ressortir vivant ? Et surtout, malgré les rancoeurs, les concurrences et les jalousies, pourquoi en arriver à ce carnage annoncé ?

J'avoue qu'aucun des personnages ne sait attirer la sympathie. Il y a peut-être Liz, une jeune femme effacée, mais puisqu'elle n'est plus employée dans l'entreprise, on s'interroge sur sa présence. Et pourquoi certains semblent la craindre et ne pas vouloir la contrarier ? Bref, rien ne semble aller dans ce séjour professionnel imposé. Et c'est sous les yeux d'Erin, qui gère le chalet, que les clans se forment. L'entreprise va mal, il y a ceux qui veulent abandonner et ceux qui veulent redresser l'affaire.

C'est dans cette ambiance malsaine et hyper tendue que la nature en rajoute en couche, avec une tempête de neige qui va nous instaurer un huis clos glacial au sein de ce chalet privé d'électricité et de secours. Un premier mort, puis un second… jamais celui auquel on s'attend. On doute de tous, jusqu'à un final assez renversant bien qu'un peu prévisible.

10 hôtes, loin de tout et dont certains sont retrouvés morts, ça ne vous dit rien ? Ce roman m'a tout l'air un hommage appuyé à Agatha Christie. Une nouvelle version moderne de ce thriller anglais. Est-ce réussi ? Il va falloir le lire pour le savoir.