J'ai un peu moins aimé ce troisième tome de "Libertinage à Cavendish Square" qui démarre un peu laborieusement : je n'arrive toujours pas à croire que l'héroïne était vraiment obligée de se faire passer un de ses cousins avocats.
Et puis j'ai trouvé que le couple au centre du récit fonctionnait un peu moins bien que dans les deux précédents romans.
Cette fois la romance se noue entre Lawrence, avocat issu de l'aristocratie, et Rosamund, une jeune femme "obligée" de se grimer en homme pour clore les dossiers de son père décédé, lui aussi avocat.
Cette situation offrait tellement possibilités de scandales (puisqu'on nous affirme que la famille Byron est condamnée à se retrouver toujours au coeur des pires scandales) mais l'auteur n'exploite quasiment pas les potentialités qu'offraient la relation apparente entre deux hommes. Lawrence, qui commençait à s'inquiéter de son attirance pour un homme, découvre très vite la vérité sur l'identité de Rosamund (dans une scène cousue de fil blanc d'ailleurs) et c'est tout juste s'il y a un quiproquo avec le jumeau de Lawrence. Et le scandale final est sans rapport avec le travestissement de Rosamund...
Je suis donc un peu déçue de cette intrigue trop classique alors qu'il y aurait eu tant de possibilités....
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Me voici de retour avec le dernier tome de la série Cavendish square. Et j'avoue que je n'ai pas été aussi emballé que ça par l'histoire. Je vous dis pourquoi.
Déjà avec Thalia et Leo, il manquait quelque chose pour me faire apprécié pleinement leur relation, pour Esme et Gabriel, cela avait été un peu mieux mais toujours un petit truc qui manquait. Pour ce tome avec Rosamund et Lawrence, ça ne la pas mieux fait. C'est même pire. Pourtant, l'histoire commençait bien. Rosa qui est déguisé en garçon pour régler les dernières affaires de son père avec son frère afin que celui-ci puisse se tourner vers autre chose. le fait qu'elle arrive a mystifier tout le monde est amusant, que Lawrence se pose des questions sur son orientation sexuelle prête à sourire. Mais au final, le jeu du chat et de la souris est bien trop court et j'ai trouvé que Lawrence découvre le pot au rose trop vite. J'aurai aimé plus de développement de ce côté-là.
Ensuite ce qui m'a agacé, c'est que Rosa, d'accord ressent quelque chose pour notre héros, mais qu'elle tombe dans ces bras dès la première soirée où il lui dit qu'il sait. A partir de là j'ai trouvé l'histoire ennuyeuse. Suivre leurs différents rendez-vous secrets et autres a attiré mon attention autant qu'une mouche avec du vinaigre. Je déplore que l'auteure est pris le chemin de la facilité et du convenu.
Au final, l'histoire n'est pas trépidante, elle essouffle rapidement et mon intérêt avec. Pour conclure, j'ai bien aimé la première partie du livre, mais le reste m'a laissé sur ma faim et c'est mitigé que je ressors de ma lecture.
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La victoire n'était jamais satisfaisante lorsqu'on n'avait personne avec qui la célébrer.
L’histoire de ses déboires se répandrait comme une traînée de poudre. On raconterait partout que, incapable de prononcer un mot, il avait dû se désister. On se gausserait de sa disgrâce due à son bégaiement. Il serait aussi sûrement voué aux gémonies que s’il s’était rendu coupable de la pire des fautes.
Il est un noceur impénitent à la rép… réputation désastreuse quand il s’agit des femmes. Si tu étais au cou… courant de quelques-unes des histoires que j’ai enten… dues, tu serais déjà calfeutrée dans ta chambre à remercier le Ciel d’être rentrée avec ta virginité intacte.
Je préfère ma vie telle qu’elle est aujourd’hui : passer du temps avec ma femme, m’occuper de notre domaine, travailler à mon nouveau roman, dont Thalia dit qu’il est encore plus effrayant que le précédent.
Lawrence aimait jauger les hommes avec lesquels il croisait le fer. Quel meilleur moyen y avait-il pour se forger une opinion qu’une conversation amicale autour de quelques verres ?