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Supreme Power tome 5 sur 8
EAN : 9782845387508
120 pages
Panini France (13/07/2006)
3.83/5   3 notes
Résumé :
On découvre de plus en plus de surhumains sur Terre. Le premier à s'être manifesté, Hyperion, a échappé au contrôle du gouvernement américain. D'autres, des êtres humains sans pouvoirs particuliers, sont devenus des super-héros pour défendre la population contre toutes sortes de menaces. L'un d'eux, Nighthawk, doté d'une force et d'une agilité hors norme, a recours à des méthodes souvent violentes. Et aujourd'hui, il va devoir déployer tous ses atouts pour venir à b... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce tome est paru après les derniers épisodes de la série "Supreme Power" dans Haut Commandement qu'il n'est pas nécessaire d'avoir lu avant. Il regroupe les 6 épisodes de la minisérie de 2005/2006.

Un jeune homme vient de taguer un slogan raciste sur une fresque murale représentant la nativité avec des individus à la peau noire. Il se fait frapper par Nighthawk qui ne supporte pas les insultes racistes et qui le laisse s'expliquer avec les voyous du coin qui vont certainement le passer à tabac. Dans un hôpital fédéral pour malades mentaux, une commission doit se prononcer sur la libération éventuelle de Steven Binst, un ex-pharmacien ayant tué plusieurs familles défavorisées de couleur en leur délivrant des médicaments empoisonnés. Il a été défiguré en prison par un sourire élargi pratiqué à la lame de rasoir, puis violé par les mêmes voyous. Binst réussit à s'échapper et empoisonne des doses de crack destinées à être dealées dans la rue. Nighthawk enquête alors que le maire de Chicago se félicite de ces meurtres qui ne touchent que les junkies.

À plusieurs reprises, il apparaît que les éditeurs de Marvel avait fixé comme objectif à Daniel Way (le scénariste) d'écrire une histoire de Batman. L'ennemi de Nighthawk se grime en clown (comme le Joker), il souhaite empoisonner le réservoir d'eau potable de la cité (comme le Joker). Nighthawk mutile les criminels comme Batman dans The Dark Knight returns, etc. C'est assez normal puisqu'à la base le Squadron Supreme est un décalque de la Justice League.

Je me suis laissé facilement prendre par les 2 premiers tiers du récit. Nighthawk fait penser à un croisement entre Batman dans ses incarnations les plus dures, et entre le Punisher version Marvel Knights de Garth Ennis (toute proportion gardée), impression renforcée par les dessins de Steve Dillon. Et c'est vrai que Daniel Way se lâche pour des moments d'humour noir et trash : un coup de crosse dans les dents, une lame fichée dans le cou, des junkies en train de cracher du sang, un nouveau né dans la cuvette des toilettes, etc. Il manque quelques passages d'humour pour alléger tout ça. Il y a bien Binst qui répète à qui veut l'entendre qu'il est l'image inversée de Nighthawk et que les 2 ont besoin l'un de l'autre pour exister (une forme perverse d'une des thématiques de Killing Joke), avec Nighthawk qui lui répond qu'il s'illusionne, mais pas beaucoup plus.

Daniel Way développe la relation entre Nighthawk et un commissaire qui rappelle également celle entre Batman et James Gordon. Et là encore, il ne s'agit pas d'un simple copié-collé, mais d'une variation qui reflète les différences de personnalité entre Kyle Richmond et Bruce Wayne. Il insère une controverse bien réac' avec le maire estimant que ces morts subites ne sont pas graves tant qu'elles ne concernent que des drogués. Malheureusement les 2 épisodes finaux ne sont consacrés qu'aux différentes phases du duel entre Nighthawk et Binst et les moments trash ne suffisent pas à masquer la faible densité du scénario dans cette partie.

Steve Dillon semble s'être fixé comme ambition de reproduire le style de Gary Frank, ou au moins celui de John Sibal (l'encreur de la série Supreme Power). Et ça marche plutôt bien car le lecteur sent comme une filiation stylistique entre les 2. le fait que Dillon reprenne à nouveau le même style que pour les épisodes de The Punisher apporte paradoxalement une crédibilité accrue au personnage de Nighthawk. Les cases claires et facilement déchiffrables se lisent vite, avec un bon niveau pour les décors. Pour les expressions et les formes des visages, le lecteur retrouve le style caractéristique de Dillon.

Finalement ce tome a été une bonne surprise, très violente et pas simpliste, malgré une fin trop évidente.

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- ET LE RESTE ? C'est un peu compliqué. Straczynski a écrit une minisérie consacrée à Hyperion avec des illustrations de Dan Jurgens, Daniel Way a écrit une histoire pour Nighthawk (illustrée par Steve Dillon), et Sam Barnes s'occupe du Docteur Spectrum (illustré par Travel Foreman). Marc Guggenheim a écrit l'affrontement entre Hyperion vs Nighthawk (dessiné par Paul Gulacy). Ensuite la série a quitté la branche éditoriale MAX, pour revenir dans la branche Marvel traditionnelle pour un dernier tome par Straczynski (The Pre-War Years en anglais) avec Gary Frank. Après un crossover avec l'univers Marvel Ultimate, Howard Chaykin a écrit 12 épisodes de cette série Power to the People et Bright Shining Lies (en VO).
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Après un troisième tome consacré au colonel Joe Ledger, alias Dr Spectrum, ce cinquième tome propose à nouveau un hors-série dédié à l'un des personnages-clés de la saga. C'est cette fois Nighthawk, l'équivalent de Batman chez DC, qui est au centre de l'intrigue de cette mini-série. D'ailleurs, tout comme l'homme chauve-souris, notre justicier va devoir affronter un clown psychopathe dans cet album.

Le personnage de Nighthawk est très intéressant car, n'ayant pas de super-pouvoirs, il est plus vulnérable que les autres héros de cette série. de plus, son côté intransigeant et sans-pitié sied parfaitement à l'esprit de cette collection «MAX». Il faut d'ailleurs avouer que le scénario de Daniel Way est particulièrement riche en hémoglobine et réservé à un public averti. Au graphisme, on retrouve d'ailleurs un habitué de cette collection «MAX» et de récits sanglants : Steve Dilon ("Preacher").

Un bon one-shot qui n'apporte cependant pas grand-chose au récit principal.
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