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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les péripéties d'un savant parvenu à se rendre totalement invisible, voilà la promesse de ce classique de la littérature fantastique.
Je ne vais pas prétendre l'avoir dévoré, j'ai plutôt aimé, sans plus. Mais je me sens mal à l'aise pour juger ce livre, qui a déjà plus d'un siècle ! Il est vrai que nous avons depuis vu histoire bien plus spectaculaire, cet homme invisible nous paraît désormais bien classique, presque banal. Tout est cependant très bien mené, il y a des rebondissements et le personnage est loin d'être terne, tantôt nous le prenons en pitié, tantôt il nous agace et énerve. Il y a de plus derrière cet ouvrage une réflexion intéressante et assez universelle sur le progrès et sur la science.
A avoir lu au moins une fois, pour les amateurs de littérature fantastique : ce roman a ouvert la voie a bien d'autres.
Lien : http://lantredemesreves.blog..
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C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur ce livre. Herbert Groege Wells ayant un sacré CV, j'avais presque honte de n'avoir lu que deux de ses écrits.

Ben autant le dire tout de suite. Ce court roman a été une très grosse déception que ce soit sur l'histoire et sur l'écriture. Je voudrais bien être indulgent et de me dire que ce récit date de plus d'un siècle, mais franchement, à deux ou trois détails, le texte ne semble pas daté.

L'histoire. Un étranger arrive dans une auberge (un bar dans le livre). Il demande un repas et une chambre. Alors qu'à l'extérieur le temps n'est pas à mettre un canard à l'eau, l'homme conserve et s'époumone pour ne pas retirer ses habits trempés gainés – comme on le dit par chez moi –, reste insensible au coin du feu. C'est après plusieurs jours que la matrone va découvrir le secret de son client : il est invisible.
Les premières pages m'ont frustré. On ne connaît rien à cet étranger. Il parle peu et passe le plus clair de son temps dans sa chambre à travailler. Il faudra attendre environ 130 à 140 pages pour découvrir les raisons de son invisibilité. C'est d'ailleurs à partir de là que le roman devient un poil plus intéressant, en fait dès que le personnage de Kemp apparaît.
L'homme invisible se révèle détestable et agit comme un criminel. S'ensuit une chasse à l'homme, une battue aveugle.

L'écriture est très simpliste. On passe d'une narration à la troisième personne bien fouillis à un monologue bien plus inspiré.

Récit devenu culte avec ses moult adaptations cinématographiques, « L'homme invisible » m'a semblé bien insipide. J'ai eu beaucoup de mal jusqu'à près de la moitié où heureusement le récit prend un peu d'intérêt. Je me suis posé souvent la question s'il fallait que j'arrête ma lecture en cours, mais le nombre de pages étant faible, j'ai persisté pour un ensemble décevant. Je me demande même si Herbert George Wells ne doit pas rester une légende, une étoile que je dois garder lointaine pour ne pas être déçu.
À noter que l'édition que je possède est enrichi d'une longue préface de Claudine Nicolaï ainsi qu'une note de fin et d'une liste de ses ouvrages.
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Sans doute H.G. Wells est-il considéré à raison comme l'un des pères de la littérature fantastique. Sans doute cet ouvrage fit-il sensation lors de sa parution. Mais voilà. Les tribulations de l'homme invisible ont pris un sacré coup de vieux.

Certes, le style pourrait être taxé de désuet mais il colle parfaitement à l'esprit fin du XIXème où se situe l'action. Non, c'est du côté de la narration que le bas blesse. Plate, sans élan ni surprise, on est comme spectateur d'un mauvais film muet où les personnages se meuvent avec l'élégance de marionnettes dans des scènes s'enchaînant péniblement sans que rien de percutant ne s'y passe.

Et puis, il y a ce grand escogriffe de Griffin, personnage ô combien antipathique et égocentrique. Son comportement excentrique et violent agace autant que son triste sort indiffère.

Bref, un classique décevant pour ne donner au lecteur d'autre sensation que celle… d'être transparent !
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cela ne va pas être très élogieux car cette lecture fut d'un ennui profond.
Je pense que ce livre à mal vieilli.

L'homme invisible est antipathique au possible mais j'ai surtout trouvé l'histoire plate, heureusement qu'il est court sinon j'aurais abandonné ma lecture. Un léger soubresaut dans l'action au milieu du livre mais c'est tellement lent et sans grand intérêt que mon esprit dérivait pendant la lecture et je devais parfois relire des passages pour suivre.

Bref moi qui avait aimé La guerre des mondes c'est une grosse déception.
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Un classique aussi incontournable que décevant !

L'Homme invisible est connu de tout le monde. Et pour cause, non seulement il a fait l'objet de nombreuses adaptations, il a été pensé et imaginé dans de nombreuses fictions et surtout, il reste un fantasme pour beaucoup !

H.G Wells, célèbre surtout pour ses romans de Science Fiction (il est d'ailleurs un peu le pendant britannique de Jules Verne), nous présente une de ses créations : la formule de l'invisibilité !
Cette formule apparemment miraculeuse et bien pratique s'avère en fait s'accompagner d'un lourd prix. En effet, Griffin, le savant ayant accouché de cette invention, a passé une bonne partie de sa vie à la concevoir et y a laissé une fortune. Voilà un début de facture bien salée ! Mais malheureusement, cette découverte va mettre à jour la nature profonde de Griffin qui deviendra petit à petit un délinquant puis un criminel jusqu'à qu'il soit finalement stoppé.

C'est cette partie-là, sombre et pessimiste qui ne m'a pas fait adhérer à ce roman. Bien que cela soit récurrent dans ce genre d'oeuvre de l'époque, ici, je ne l'ai pas apprécié. Après tout, si l'on regarde bien dans la littérature de Science Fiction de l'époque, toute expérience repoussant l'impossible se transforme en désastre : le Dr Frankenstein et sa créature, Jekyll et sa potion dissociant l'âme, Dorian Gray et son portrait, Griffin et son invisibilité... Presque à chaque fois, les protagonistes cèdent à leurs vices, sombre dans l'immoralité et le crime et atteignent un état de l'ordre de l'insupportable conduisant parfois à leur mort. Comme si repousser certaines limites (créer la vie à partir de la mort, devenir invisible, toucher à l'âme, ne pas subir les dégâts du temps et du vice...) ne pouvait conduire qu'à la perte de soi et à une terrible leçon et punition.

Alors j'ai succombé aux attraits de Dorian Gray, j'ai adoré le récit de Frankenstein mais l'Homme Invisible, lui, ne m'a ni fasciné, ni enthousiasmé, ni rien apporté de bien agréable.
Je reste content d'avoir lu ce roman qui fait partie des classiques et qui est à l'origine d'un mythe sans cesse ré-utilisé à l'instar de Dracula ou Frankenstein qui eux ont même été supplantés par les versions cinéma.
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J'avoue m'être bien ennuyé en lisant ce roman. Certes, on peut reconnaitre à Wells D avoir eu cette idée d'inventer un homme invisible. Personne ne l'avait fait avant lui, mais le roman en lui-même n'ouvre guère de réflexions sur la nature humaine, la société ou tout autre chose qui nous aurait indiqué qu'il y avait au-delà de l'histoire proprement dite une profondeur quelconque. La trajectoire de cet homme invisible ne présente rien de palpitant.

Si on compare dans le domaine de la science-fiction ce roman à ceux de Jules Verne, peu ou prou de la même époque, il n'y a pas le souffle qui anime ceux de notre Verne, lequel dans une perspective positiviste propre à son époque fait vraiment beaucoup mieux et est, dans un certain sens, nettement plus réaliste, donc fascinant.

Bref, pour le dire en ne cachant pas la vérité, j'ai été mal inspiré en relisant ce roman.
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Je n'ai pas accroché à ce livre, principalement à cause de son protagoniste qui m'a paru très antipathique. Cela m'a empêchée de m'attacher à lui et de rentrer dans l'histoire, j'avais hâte d'en venir à bout alors que le roman n'est pas très long.
J'ai eu l'impression que la narration répondait à des codes qui ne sont plus en vogue aujourd'hui, ce qui est tout à fait normal étant donné la date de parution du roman, mais qui m'a tout de même déroutée.

L'imagination de Wells et son talent de précurseur en matière de science-fiction sont quand même à saluer.
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Je n'ai pas trop aimé ce livre, du moins, je ne m'attendais pas du tout à ça. J'ai trouvé qu'il y avait trop de violence inutile.
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Herbert George Wells (1866-1946) est un écrivain britannique surtout connu pour ses romans de science-fiction comme La Machine à explorer le temps, L'Île du docteur Moreau et La Guerre des mondes. Il est également l'auteur de nombreux romans de satire sociale, d'oeuvres de prospective, de réflexions politiques et sociales ainsi que d'ouvrages de vulgarisation touchant aussi bien à la biologie et à l'histoire qu'aux questions sociales. Il est considéré comme le père de la science-fiction contemporaine. L'Homme invisible date de 1897.
Je pensais le dossier Wells classé ayant lu ses principaux romans depuis belle lurette, c'était sans compter sur ces challenges initiés par des blogs, forçant gentiment les volontaires à lire les ouvrages d'un écrivain ou d'un thème bien précis. A cette occasion et à ma plus grande surprise j'ai réalisé que je n'avais jamais lu L'Homme invisible ! Pourquoi, ne me demanderez-vous pas ? Tout simplement, vous répondrais-je néanmoins, parce que très jeune j'avais fréquenté le personnage dans mes bandes dessinées, une série télé en 1962 et ce film avec Claude Rains datant de 1933, ce qui me bloque toujours pour une lecture a posteriori. Voilà, voilà.
Londres. Après de longues années de travaux et recherches scientifiques, Griffin découvre comment rendre un homme invisible, lui en l'occurrence ! Si la science a du bon, elle a aussi ses inconvénients et si l'on n'en mesure pas les conséquences à l'avance, comme Griffin, on se retrouve vite dans de sales draps. Poursuivi par ses créanciers il doit fuir et c'est à poil pour être invisible qu'il leur échappe mais la tenue d'Adam quand on est en hiver et qu'il neige, c'est pas terrible. Et là, l'engrenage fatal se met en branle. Ne pouvant dévoiler son identité à quiconque car inspirant la peur, il vole et frappe des innocents, se lançant dans une folle cavale…
De tous les sujets de S.F. revenant sans cesse dans la littérature depuis ses inventeurs jusqu'à aujourd'hui, aliens aimables ou pas, personnages dotés de pouvoirs particuliers etc. l'invisibilité me paraît la plus éculée car difficilement renouvelable. Félicitations à H.G. Wells pour l'avoir mise en valeur avec ce roman - et non pas, réellement inventée puisqu'on on en trouve des traces dans les légendes et mythologies - mais il faut faire de gros efforts de nos jours pour retirer de cette lecture le même plaisir teinté d'effroi qu'elle devait déclencher à l'époque de l'écrivain.
Du coup, avec mes lunettes de maintenant, je me suis bien amusé avec les scènes burlesques de bagarres, dignes de Charlot ou de Max Linder, de chapardages où les volés voient les objets s'animer seuls devant leurs yeux etc. En tant qu'adulte, j'ai cru voir au début de l'ouvrage mais à tort par un réflexe de lecteur, une métaphore où cet homme invisible et de surcroit albinos, donc terriblement autre, effraie la société, génère des rumeurs insensées, tout ce sous-texte qui devrait (?) être la marque des bons romans… blablabla… Par contre j'ai vite déchanté sur l'homme, car il va vite s'avérer de peu de morale avant de monter en puissance dans le genre folie délirante « La ville est sous ma domination, à moi, et je suis la terreur ! » Disons-le tout net : l'Homme invisible est un sale mec.
Un très bon roman devenu un classique mais qui aujourd'hui a beaucoup perdu de l'idée géniale de son auteur, même si à titre personnel on peut rêver à toutes les bonnes blagues qu'on pourrait faire autour de soi avec ce pouvoir !
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Je suis déçue de cette lecture. Je m'attendais à quelque chose de plus fantastique. Rien de prenant. Rien d'haletant. J'espérais de l'aventure. Je voulais voir tous les "pouvoirs" que peut apporter l'invisibilité mais on est bien loin de ce fantasme.
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