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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Alors là, nostalgie , et qui dit "nostalgie "n'est pas objectif....
1963 , l'école, le samedi ( mais oui ... ) et ,dans la classe , un "responsable" de la distribution des livres...Et oui , là aussi , pas de livres pour tous à la maison mais un prêt régulier ( ben oui , l'école ,à ce moment - là, elle jouait déjà un super rôle social... ) . le "responsable" , ce samedi - là, c'était moi . Alors , pour lever la main en premier , c'était la meilleure place ... Pas normal ? Sans doute , mais chaque samedi , ça changeait et , chaque samedi , c'était le " responsable " qui l'emportait. Mais qui emportait quoi ? Ben , " L' homme invisible" , tiens....
.Vous imaginez le pouvoir ? Etre invisible ....A l'école, à la maison , dans la rue .... le rêve, le bonheur absolu ne pas être vu .....pas vu , pas pris ...Ce livre de la" bibliothèque verte" , sans doute modifié , simplifié , pour passionner un jeune public , pour donner " des pouvoirs magiques " à des enfants de 10 ans ,en 1963 !!! le héros , on l'apprend quand on perd un peu de son innocence, n'est pas aussi admirable que ça , mais....là , dix ans , en 1963 !!!
Etre invisible , dans la tête d'un gamin de cette époque , c'était aussi beau que de savoir voler , d'aller sur la Lune , et même , plus simple aujourd'hui , de survoler les pays en avion , juste incroyable , juste impossible ....Du fantastique , de l'inaccessible , un livre qui faisait rêver , un livre qui passait de mains en mains avec la complicité d'un maître , un vrai qui savait comment motiver les lecteurs ...
Pour moi , " L' homme invisible " , c'était ça . L' obsession jusqu'à l'extase , la déception de voir partir le livre dans d'autres mains avides , la convoitise , l'envie pour mieux apprécier le délicieux, le merveilleux moment de la possession et... de la lecture .
Quant au feuilleton , n'en parlons pas ... ouahh , une délicieuse friandise ...
Relire le livre ? Surtout pas . Il ne faut pas tuer les merveilleux instants magiques , les rêves insensés . Être invisible , rendez - vous compte , ce pouvoir , on l'a vécu, vraiment , alors à quoi bon ?....Des jaloux pourraient transformer notre rêve , le réduire en miettes , alors , pas question . le rêve...c'est dans les livres qu'on le trouve et il ne nous quitte jamais ...si personne ne s'en mêle.
" Atchoum " , je suis enrhumé...pas bon du tout ca , pour un petit " homme invisible ".
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Quand il arrive dans une auberge d'Iping, une localité rurale du Sussex, M. Griffin prétend avoir une maladie de peau qui l'oblige à dissimuler ses traits sous des bandages, un chapeau, des favoris, un nez trop rouge pour être vrai et des habits ridicules. Bien que certains pensent qu'il est "un nègre" ou un criminel en fuite, le propriétaire juif le tolère du moment qu'il paye sa chambre. En passant, HG Wells ne manque pas d'évoquer des pensées populaires de son époque teintées de racisme et d'antisémitisme.

Quand le défaut de paiement survient, un mystérieux vol d'argent est commis dans une maison voisine. Puis les événements s'enchaînent sans que l'on s'ennuie le moindre instant jusqu'à l'issue fatale.

L'un des intérêts du livre vient du dynamisme et du rythme des aventures mais il est aussi philosophique. H.G. Well a sûrement lu "La République" de Platon avec l'allégorie de "L'anneau de Gygès" qui évoque clairement la tentation de puisssance que confère l'invisibilité. L'âme humaine se trouve corrompue par ce pouvoir. L'invisibilité permet de voir sans être vu, d'espionner, de voler, de commettre bien des délits, voire des crimes en toute impunité. Il n'en ressort rien de bon pour ces deux auteurs.

L'autre intérêt vient de la naissance du méchant. Comment un simple chimiste devient l'incarnation du mal. Ses aventures constituent une grande réussite comme on en fait peu en littérature.
Griffin est présenté d'abord un scientifique victime de son invention qui a tout sacrifié pour parvenir à ses fins. Sans le sou, car il a tout dépensé dans sa quête. L'empathie que l'on pourrait éprouver pour le personnage acharné s'arrête quand on apprend, après trois ans de recherches si proche du but, qu'il a volé, ruiné et humilié ses parents jusque dans leur misérable tombeau. Il est devenu un misanthrope. Son invention le possède et l'avilie. du progrès et du bien pour son prochain, il s'en fiche éperdument. D'autres méfaits suivront.

Au début du vingtième siècle, H.G. Wells a investi un domaine littéraire qui s'appelait la littérature d'anticipation scientifique et deviendra la science fiction.

Plus de cent ans plus tard, peu d'oeuvres peuvent se targuer de continuer à susciter encore des émotions et de poursuivre la réflexion vers les portes de l'imaginaire. Pourquoi?

Peut-être parce qu'elles sont toujours actuelles. Notamment sur les questions fondamentales concernant les sciences, sur l'invention qui échappe à son inventeur, son orgueil, son désir de puissance et de destruction quand ses talents ne sont pas reconnus. La ruine de l'âme devient inévitable quand la science ne se pose pas de limites (morales).

Voilà un classique de la science fiction intemporel et enthousiasmant.
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1897: "The Invisible Man". Une expérience scientifique tourne plutôt mal... Mais quel satané "chercheur" asocial, au fond ! Ne l'a-il pas "bien cherché" (comme on dit), après tout ? On visitera donc avec lui - ou plutôt sur ses traces (dans la boue, le sang ou la neige) - les différents cercles de l'Enfer sur Terre... Folie qui naît, bien sûr, du "monstrueux" isolement d'un être humain.

Après sa "découverte", la psychopathologie (au minimum la tendance au repli sur soi) du "chercheur" ne risque pas de s'arranger... C'est qu'il s'est mis d'emblée "dans de beaux draps" (bandages blancs sur le faciès, pour commencer), un peu ceux du bon Docteur Henry Jekyll qui ne parvient plus à "se dépéguer" ["se débarasser" en bon parler ariégeois] de son repoussant double "Mr Hyde"...

Oui, c'est bien peu dire que "L'homme (devenu) invisible" n'est point créature romanesque fort sympathique...

Cette andouille tente même de nuire à ceux (heureusement fort rares) qui voudraient l'aider - par charité chrétienne - à surmonter les conséquences de son infortune... Peu à peu, il devient complètement fou, tue ou essaye de tuer. Un rien psychopathe, bien ingrat et surtout très malheureux. Un classique de la psychologie et du fantastique. Court et percutant.

Son "homme invisible" nous fait même penser aux crétins de "daëchiens" qui tuent ("en masse", à l'aveuglette) et meurent (stupidement) par trouille de devoir survivre en notre pauvre monde, ainsi piégés dans leur propre médiocrité, paresse, insignifiance et "invisibilité"... L'absurde selon Camus.

Crétins convaincus d'adresser "un message" à notre monde simplement humain, mais évidemment "diabolique"...

Wells montre - avant Hitler puis ces Merrah-Kouachi-Koulibali et leurs métastatiques "frères" de pacotille - la triste laideur comme l'extrême banalité de toute "folie" humaine.

Sacré Herbert George Wells, vous fûtes décidément un grand Inventeur ! Clairvoyant et prophétique, votre livre est désormais immortel...
Lien : http://www.regardsfeeriques...
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H.G. Wells est un écrivain qui excelle dans l' écriture des
romans de science-fiction ( S F ) tels ses célèbres livres : L'Ile
du Docteut Morreau, La Guerre des Mondes .
" L' Homme Invisible" est un ses livres. Il a été publié en
1897 et sa parution, le livre a connu un grand succès et a
valut, à son auteur G. Wells , la célébrité.
A sa publication le roman a posé un problème aux
scientifiques à savoir : Est-il possible qu' un homme puisse
devenir invisible ? La question est posée même s' il s' agit
d' un roman de science-fiction .Et depuis qu' est -ce qu' on
a pas glosé sur ce livre et les commentaires venaient de tous les côtés .
Ce livre évoque le récit d' un savant qui découvre la
formule de l' invisibilité .Ce roman est un véritable chef
d' oeuvre de la littérature fantastique.
Ce roman nous suggère que le créateur doit faire atten-
-tion à sa création qui peut se retourner contre lui car
" L' Homme Invisible " est méchant, car ce dernier le dit
lui-même : 1/La ville est sous ma domination, à moi, et
je suis la terreur" . Là la créature annonce ses intentions:
- il veut dominer en terrorisant les gens !
2/ " L' Homme Invisible" est un fou, un mégalo
-mane et il exprime tout cela de la manière suivante :
-" J ' apercevais déjà, dégagé des ténèbres du doute,
le tableau magnifique de tout ce que l' invisibilité pouvait
représenter pour un homme : le mystère, le pouvoir ,
la liberté .
En conclusion " L' Homme invisible" est à la fois un
roman réaliste et une étude sur le danger de la toute
puissance donnée a un homme qui n' a pas de frein
moral .Cette conclusion, on la doit à l' auteur du roman.



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L'Homme Invisible, c'est le Prométhée moderne, qui, tel Frankenstein a violé les lois de la nature; c'est l'être humain privé de sa visibilité; c'est "L'étrange histoire de Peter Schlemihl, l'homme qui a vendu son ombre"; l'homme qui révolte parce qu'il n'est pas comme les autres, "figure symbolique de l'artiste qui souffre de la solitude".

Métaphoriquement, il bouscule le Bourgeois, il l'empêche de dormir. Tous veulent sa mort.

Figure tragique qui donne les larmes aux yeux.

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Ah, l'invisibilité ! En voilà un vieux rêve, que dis-je un vieux fantasme de l'humanité ! Que feriez-vous si vous aviez la possibilité, quelques heures durant, de devenir invisible ?... Oui, moi aussi…mais, tout compte fait je préfère ne pas le savoir. Depuis l'anneau de Gygès (dans l'Antiquité) jusqu'à l'Anneau de Sauron (dans « le Seigneur des Anneaux ») et à la Cape d'Invisibilité d'Harry Potter (dans… « Harry Potter »), combien de rêveurs ont bu la potion magique, passé au doigt l'anneau mystérieux ou revêtu l'habit ensorcelé ? La littérature et après elle le cinéma ne pouvaient pas passer à côté de ce merveilleux subterfuge. le premier dans la littérature moderne à mettre l'invisible en pleine lumière (si j'ose dire), est bien entendu Herbert-George Wells (H.G. pour les intimes) (1866-1946).
Quand paraît « L'Homme Invisible » en 1897, Wells pour les amateurs de fantastique n'est pas inconnu : il a déjà écrit « La machine à explorer le temps » en 1895 et « L'Ile du docteur Moreau » en 1896. Deux oeuvres où déjà la science flirte joliment avec la fiction. C'est aussi le cas avec « L'Homme Invisible »
Griffin est un savant qui bascule du côté obscur le jour où il invente une formule permettant de devenir invisible. Vous et moi, nous en ferions cadeau à la science, à des associations (quoique les pauvres sont déjà « invisibles), ou comme nous sommes d'ardents patriotes, au Ministère de la Défense… Griffin, lui, garde son invention à son propre usage. Il l'essaie d'abord sur le chat de la voisine (il l'a touché, le chat de la voisine) puis sur lui-même. Il se fait la main sur quelques petits larcins, puis de plus en plus gros, puis il finit par commettre des meurtres. Il se confie à un collègue qui, épouvanté, le dénonce à la police. Griffin du coup passe de la folie douce à la folie dure, les habitants finissent par le lyncher, que voulez-vous, on est humains.
La science, chez Wells, n'est pas aussi optimiste que chez Jules Verne. Autant le Français en souligne les effets positifs et bienfaisants pour l'humanité (tout en reconnaissant que certaines inventions portent en elles un pouvoir de destruction), autant l'Anglais en montre le côté dangereux quand il n'est pas maîtrisé : Griffin est condamné dès qu'il boit sa mixture.
La postérité de « L'Homme invisible » est considérable : l'année suivante (1898) Jules Verne écrivait le « Secret de Wilhelm Storitz » (paru seulement en 1910) ; en 1923, Maurice Renard écrit « L'Homme qui voulait être invisible », bien avant Tolkien et J.K. Rowling, déjà cités.
le cinéma et la télévision ont aligné des dizaines de films, téléfilms et séries télévisées sur ce thème (en s'éloignant parfois beaucoup de l'oeuvre de Wells) : citons pour mémoire, au cinéma « L'Homme Invisible », un film de James Whale en 1933, « Les Aventures d'un homme invisible » de John Carpenter en 1992 et « La Ligue des Gentlemen Extraordinaires » de Stephen Norrington en 2003. A la télévision, au moins cinq séries d'intérêt divers (on retiendra celle de 1975 avec David MacCallum).
Pour finir, une question pour les cinéphiles : de quel chef d'oeuvre est tiré la réplique suivante ?
« Quand je regarde comme ça on me voit, si je regarde comme ça on me voit plus, on me voit, on me voit plus .. »

Réponse : « Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre » (Alain Chabat – 2002) La réplique est dite par Chantal Lauby qui joue le rôle (par intermittences), de Cartapus…




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De l'homme invisible, j'avais pour seul souvenir une série passant à la tv quand j'étais enfant, où le heros s'enlevait des bandages de sa tête pour se révéler complètement transparent 😱.
La lecture de ce roman s'est révélée bien différente puisque l'homme invisible, Griffin, ne se révèle pas être un personnage très sympathique, qui est prêt à voler, agresser voire tuer pour parvenir à ses fins.
Dans la première partie, nous suivons donc cet étranger qui vient passer l'hiver à Iping, un petit village. Il attire un peu les regards car il est vêtu de la tête aux pieds (chapeau, gants) et le visage recouvert d'un bandage. Seul son petit nez dépasse. Les villageois pensent tout de suite qu'il est défiguré et cache ainsi ses blessures. Il se livre à d'étranges expériences enfermé dans sa chambre. Puis petit à petit, ils en découvrent plus sur lui. Un vol a lieu au presbytère et il est tout de suite soupçonné.
Dans la deuxième partie, l'homme invisible devient Griffin et Griffin nous raconte son histoire. On comprend qui il est et comment il en est arrivé là.
J'ai beaucoup pensé dans cette deuxième partie à Frankenstein que j'ai lu cette année, avec cette fièvre qui envahit le créateur, ce projet fou qui obnubile (créer un être vivant / devenir invisible) et qui finit par se retourner contre le créateur. Car l'invisibilité, qui attire tant sur le papier, ne se révèle pas être un cadeau. Pour pouvoir en profiter, il faut être complètement nu, pas facile en hiver 🥶. Tout ce qui entre en contact avec lui, peut le trahir (la pluie, la neige et même ce qu'il mange si ce n'est pas digéré immédiatement !). Au final cela devient un vraie casse-tête pour l'homme invisible qui doit bien se nourrir, s'habiller et se loger...

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H.G. Wells, précurseur des romans de science-fiction, imagine l'histoire de l'homme invisible : un scientifique qui découvre la formule de l'invisibilité.
Qui ne rêverait pas d'avoir le pouvoir de disparaître pour faire ce qui lui chante sans être puni ?

Lorsqu'un homme mystérieux arrive en plein mois de février dans son auberge d'Iping dans le Sussex, Madame Hall ne s'imagine pas une seconde ce qu'il va arriver.
Que fait cette homme dans ce village isolé ? Pourquoi est-il par toute température en manteau, chapeau, et lunettes noires ?
Sa venue fait jaser dans le village, car la différence gêne.

Pas vraiment de mystère sur l'identité de cette homme. Tout l'intérêt de ce roman réside dans le "pourquoi ?". Pourquoi en est-il arrivé là ? Qu'a-t-il vécu ?
Au fil de ses rencontres, on va découvrir qui il est vraiment, comment il est devenu invisible, ce qu'il vit au quotidien avec sa condition si spéciale, qui ne lui permet justement pas une vie "normale". Nous découvrirons en même temps que lui qu'être invisible ne comporte pas que des avantages, et que l'ambition égoïste mène à la déchéance.

Ce roman est une petite pépite de SF légère. Wells dénonce cette société dans laquelle on ne peut se sentir à notre place lorsqu'on est différent. Parfois, cela pousse même la personne différente à commettre des délits.
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Dans chaque sphère, domaine, entité, il y a un spécialiste, un « meilleur » que les autres. Pour la science-fiction, ce meilleur est Herbert George Wells. Ouch, je fais pas dans la nuance !! En même temps, ce monsieur est un génie.

L'auteur de la Guerre des mondes nous propose avec L'Homme invisible, un véritable chef d'oeuvre de la littérature.

Le ressenti, hypnotisant. L'on ne peut pas s'arrêter de lire. le scénario est exceptionnel, le style est excellent : que demande le peuple ?!?! Il finit même par pointer une once de nostalgie…au moment d'achever le livre et de déjà se languir de la lecture passée.

A lire.

Finem Spicere,

Monsieur Touki.
Lien : http://monsieurtouki.wordpre..
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Une excellente lecture comme le fait si bien Wells. L'homme invisible, un classique à lire au moins une fois dans sa vie.

À travers plusieurs témoignages d'hommes et de femmes, nous allons découvrir qui est cet homme invisible. de quoi l'accuse t'ils ? Que diable à t'il fait pour prendre la fuite ainsi ?

J'ai vraiment adoré la tournure du livre, composées de plusieurs personnages relatant leurs déboires avec cet homme invisible. Chaque témoignages est une découvertes d'un autre point de vue. Certains témoignages sont un peu longs et n'apportent pas grand chose à l'histoire mais elles sont courtes donc ce n'est pas gênant.
L'histoire est vraiment intéressante, voir comment les gens réagissent à la différence d'un semblable ou bien, de voir ce que devient un homme excentrique au succès, tout cela donne un bon cocktail 😊

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