Je connaissais déjà les deux premières enquêtes de Lucrèce et Isidore (Le Père de nos Père et
l'Ultime Secret) que j'avais fort apprécié.
J'ai bien aimé ce troisième opus, l'originalité et l'imagination de l'auteur est indéniable. Ainsi, après l'origine de l'humanité, après avoir décortiqué le cerveau et les différentes motivations de l'être humain, maintenant, on tente de percer les secrets de l'humour.
J'apprécie toujours ce côté enquête scientifique menée par des personnages hauts en couleur.
Pour le côté négatif, je trouve que les sentiments entre Isidore et Lucrèce ne sont pas très bien décrits au niveau de la forme. Les pensées des uns et des autres, surtout celles de Lucrèce, viennent parasiter le récit parfois lourdement, ce qui rend la relation des deux personnages parfois ennuyeuse.
De plus, le souvenir d'orphelinat de Lucrèce qui la hante encore à l'âge adulte n'est pas très bien choisie, cela ne cadre pas avec le personnage que l'on a connût dans les deux premiers tomes. J'ai un peu de déception de ce qu'est devenu ce personnage. Enfin, la fin du roman n'est pas à la hauteur de mes espérances et manque de créativité.
En bref, voici un roman qui se laisse lire facilement, sans laisser de souvenirs impérissables à l'humble lecteur que je suis.