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3,96

sur 14581 notes
Voilà un roman avec une solide réputation, un statut presque mythique, incarnation de l'univers fabuleux et curieux de Bernard Werber. Il mérite son succès : l'idée est folle, novatrice (surtout en 1991), et ingénieusement exploitée. le style est particulier, entraînant, avec une construction perfectionnée qui marche systématiquement sur l'enchaînement des différentes séquences. Je dois dire que sur tous ces aspects j'ai été impressionné.
En revanche, je pense que j'aurai préféré le roman plus jeune. J'ai fini par me lasser un peu de cette aventure de fourmi qui me donnait l'impression de ne plus en finir. Ensuite, je pense qu'en admirateur de Cortazar ou Murakami, j'attendais une conclusion fantastique. Or, la fin très bien pensée, mais tristement rationnelle, m'a déçu. D'autant plus qu'il y a des aspects tout à fait discutables sur l'implication volontaire des membres de la communauté (je laisse des flous pour ne rien divulguer).
Malgré tout, je ne regrette pas ma lecture, et je lirai sans doute une oeuvre plus mature de Werber avec plaisir et intérêt.
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Après avoir adoré le cycle des chats, il me fallait absolument découvrir d'autres cycles de Bernard Werber, et on m'a conseillé – très judicieusement, sûrement – de commencer par le début : Les fourmis. Eh bien, je dois avouer que j'ai adoré ce texte ! Pourtant, au début, c'était un peu étrange. Comment voulez-vous rentrer dans la tête des fourmis ? Elles sont tellement différentes de nous…

L'auteur est très doué, il a réussi à me captiver en peu de pages. Peu d'humains, mais un peu quand même pour nous donner du mystère quant à cette cave étrange où tout le monde descend mais d'où personne ne remonte. Et des fourmis. Partout, des fourmis qui ont des numéros, sauf pour les reines qui ont des noms, évidemment. C'est fou comme j'ai aimé suivre ces fourmis sans nom, j'ai frissonné pour elles, j'ai été amusée par leur mode de communication particulier, fascinée aussi par leurs moeurs et leurs habitudes, outrée par leur inhumanité lorsqu'elles s'entretuaient pour le bien de la colonie.

C'était incroyable et fou, et je n'ai pas vu le temps passer. Bien sûr, ce titre est connu, il ne sert à rien de répéter une énième fois qu'il faut le lire. D'autres s'en sont chargés bien avant moi. Tout le monde le sait. Mais je vais quand même le dire, car j'ai adoré ce texte. J'ai aimé les similitudes et les différences avec le cycle des chats, j'ai été passionnée par cette histoire, et aujourd'hui je n'ai qu'une envie : lire la suite… Parce que cette fin… Cette fin !


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— Connaissez-vous le roman de science ?
— Ah ! Les Fourmis de Bernard Werber. Oui et vous ?
Ben non, je ne connaissais pas.

Je suis donc allé le lire ce fameux roman. Je devais me rendre compte du rapport avec le genre littéraire du roman de science et... cela n'a aucun rapport. Bernard Werber utilise les travaux des scientifiques, mais ne les mets pas en scène. Cependant, je n'ai pas été déçu et j'ai dévoré à pleines mandibules ce roman animalier très surprenant.

Beaucoup a déjà été dit dessus, mais si les critiques mettent bien en évidence que le lecteur suivra à la fois l'Histoire d'humains et celle de fourmis, elles ne précisent pas toujours que vous suivrez plusieurs personnages des deux côtés. En plus de Jonathan, le neveu de l'entomologiste Edmond Wells, côté humain et du 327e mâle côté fourmi, vous suivrez également L Histoire propre de Augusta, la mère de Wells, et de Nicolas, le fils de Jonathan, ainsi que de la femelle 56e et de la soldate belokanienne 103 683e. Chaque histoire apporte des compléments d'information qui permettent de comprendre l'ensemble, ce qui est déjà un beau tour de force de l'auteur. Notamment, un passage de l'Histoire d'Augusta qui arrive à la fin du roman permet de comprendre le début du roman avec la mésaventure de 327e. .

Les personnages sont attachants. La volonté d'exprimer L Histoire des fourmis en terme fourmi représente un beau tour de force littéraire. le langage fourmi et les sujets relatifs aux fourmis sont autant pédagogiques que parfaitement intégrés à la fiction. L'histoire est passionnante. Très rapidement plusieurs mystères captent l'attention suscitant l'intérêt à poursuivre sa lecture.

L'histoire est également très enrichissante du point de vue philosophique. En effet, au travers de son roman, l'auteur appelle à réfléchir sur notre état d'être humain ce qu'il revendique en qualifiant ce roman de philosophie fiction. .
De mon point de vue, un roman à ne pas manquer avec un seul bémol : la dernière page paraît bien fade par rapport à la tension générée tout au long du roman d'où ma note de 4,5.

Pour la pagination, l'édition lue est celle de la collection le livre de poche parue en 1993.
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Nouvelle lecture du premier tome de cette trilogie pas loin de vingt ans après ma première lecture. J'en avais un très bon souvenir qui m'avait fait voir le monde des fourmis autrement que comme des petits êtres insignifiants. Vingt ans après je me suis rendue compte que je me rappelais beaucoup de choses de ces pages, même l'intrigue avec cette famille qui vient habiter dans un vieil immeuble avec une cave interdite d'entrée par l'ancien propriétaire qui leur a légué cet appartement. Bien sûr la tentation d'y pénétrer est trop grande et les ennuis commencent. Les fourmis quant à elle nous sont décrites comme des personnages à part entière et on découvre leur fonctionnement, leur société, leur vie.

Alors bien sûr à cette deuxième lecture l'effet de découverte n'est plus là et c'est sûrement pourquoi j'ai eu l'impression de ne pas savourer ma lecture comme quand j'étais adolescente. Il n'y a pas eu l'effet surprise et j'avoue avoir eu du mal à achever ce roman mais je relirai les deux tomes suivants aussi rien que pour le plaisir d'entrer dans le monde des fourmis, fascinantes.
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N'étant pas passionnée par les fourmis, je me suis tout de même intéressée à ce roman. J'ai lu jusqu'à 170 pages avant d'abandonner ma lecture, ce qui m'arrive que très rarement.
Ce livre était compliqué à comprendre au départ avec les deux histoires : celle des fourmis et celle des Humains.
Seul l'intrigue par rapport au mystère de la cave m'a suscité un réel intérêt, or les “moments” parlant de cette intrigue ont été minimisés contrairement aux autres sujets du roman. J'ai aimé en apprendre sur les fourmis mais durant ce roman beaucoup trop d'informations sont émises, tellement qu'on finit par s'y perdre dans la lecture. Plusieurs fois je me suis surprise à lire en diagonale ce que je ne fais jamais dans un roman par peur de manquer des passages importants.
J'ai été intéressée par le point de vue des fourmis qui nous remet, nous, lecteurs en position de découverte/compréhension au niveau minimaliste.
Pour les passionnés de fourmis je pense que ce roman peut être intéressant, mais après avoir pris plus d'une semaine pour lire seulement 170 pages je pense m'arrêter ici dans ma lecture. Arrivé à une centaine de pages j'ai commencé à deviner la fameuse intrigue de “l'arme mystérieuse qui à tuer les fourmis”, après avoir décidé d'arrêter le roman j'ai vérifié et j'avais compris le plus gros plot-twist du roman.
Ayant beaucoup entendu parler de ce roman je ne peut être que déçue suite à ma lecture. de plus, la taille de police durant les passages de l'encyclopédie d'Edmond Wells n'ont fait qu'accentuer ma démotivation. du début jusqu'à la page 170, le roman était long. N'ayant jamais lu de livre de Bernard Werber, celui-ci ne m'a malheureusement pas donné l'envie d'en découvrir d'autres.
Je fais partie des personnes qui détestent ne pas terminer un roman, peut-être que je me relancerais dessus plus tard pour le finir, néanmoins pour le moment je préfère arrêter.
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Je pensais me laisser embarquer par le fameux livres même pas
Pourtant j ai adoré Werber avec ses histoires de chats que j ai même conseillées et offerts
Peut être mon cerveau n etait il pas prêt à lire ce livre
J ai par contre aime certains parallèles entre la société organisée des humains et celles des fourmis
Je vous laisse parcourir les avis positifs j ai du passer à côté de ma lecture.
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Un très bon roman. Initiatique, complet sur tous points d'une originalité décapante. Incontournable pour les férus du genre.
J'ai pris plaisir à entrer dans cet univers de fourmis humanisés par des sentiments. Une véritable expérience littéraire à conseiller autour de soi.
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Ambitieux roman de science-fiction qui nous plonge dans deux nébuleuses intrigantes : la fourmilière et l'esprit d'Edmond Wells. Ces deux labyrinthes finissent par se rejoindre au terme d'un récit palpitant bien que parfois déroutant.
Ayant découvert le style de Bernard Werber avec l'excellent "Père de nos Pères", l'effet de surprise fut moindre. Cependant, la balade reste plaisante et demeure toujours aussi instructive. le monde des insectes ne m'intéresse pas plus que ça, mais l'auteur parvient tout de même à nous étonner grâce à une farandoles d'informations distillées avec soin.
Curieux de lire la suite !
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Comment ça tu n'as jamais lu les fourmis ???? 😱🐜😱🐜😱🐜😱
Ben non...
J'ai décidé de remédier à ça...
Donc j'ai lu... Et la magie n'a pas du tout opéré...
Je suis vraiment passée à côtés !!!
Je retiendrai uniquement le fait que ces petites bestioles sont des sacrées bosseuses... Même si je le savais déjà...
Je ne sais même pas dire ce qui m'a gêné... J'ai terminé quand même...
Je retenterai un autre univers de cet auteur...

📖Le temps que vous lisiez ces lignes, sept cents millions de fourmis seront nées sur la planète. Sept cents millions d'individus dans une communauté estimée à un milliard de milliards, et qui a ses villes, sa hiérarchie, ses colonies, son langage, sa production industrielle, ses esclaves, ses mercenaires... Ses armes aussi. Terriblement destructrices.
Lorsqu'il entre dans la cave de la maison léguée par un vieil oncle entomologiste, Jonathan Wells est loin de se douter qu'il va à leur rencontre.
A sa suite, nous allons découvrir le monde fabuleusement riche, monstrueux et fascinant de ces «infraterrestres», au fil d'un thriller unique en son genre, où le suspense et l'horreur reposent à chaque page sur les données scientifiques les plus rigoureuses.
Voici pour la première fois un roman dont les héros sont des... fourmis !
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J'ai acheté ce livre sur un coup de tête car il me fallait un livre de poche pour passer le temps pendant trois jours.
J'avais déjà entendu parlé de Bernard Werber et en avait entendu du bien, donc je me suis dit que Les Fourmis pouvait tout à fait convenir.

J'ai eu peur à un moment que le récit ne me captive pas ou qu'il commence à tourner en boucle, et que je n'aie plus envie de le finir, mais j'ai contre tout attente réussi à aller jusqu'au bout de ma lecture tout en l'appréciant.

L'histoire est originale, bien construite, et le changement de point de vue tout au long du récit permet un très bon rythme.

L'organisation d'une fourmilière est de façon surprenante incroyablement intéressante et il y a matière à raconter plein d'autres histoires d'Odyssées, de découvertes et de guerre (peut-être que je lirai la suite...).

Une belle leçon de relativisme, en somme, et un bon moment de découverte.
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