Je trouve que la quatrième de couverture ne dit pas grand chose de ce qu'il se passe dans ce livre. Je l'ai donc commencé sans savoir à quoi m'attendre. J'ai été surprise et j'ai beaucoup aimé !!
Dans ce roman, on suit Jonathan et sa famille. Jonathan vient d'hériter de la maison de son oncle Edmond Wells. Il décide d'en apprendre un peu plus sur son oncle, dont il n'a pas beaucoup de souvenirs... Et puis dans la maison, il y a une mystérieuse cave qui cache bien des secrets.
En parallèle, on suit les aventures de fourmis.
Les aventures des humains et des fourmis sont alternées et se rejoignent à la fin. J'ai apprécié ce système de narration. En effet, cela provoque du suspens et les pages se sont tournées toutes seules tellement j'avais envie de connaître le dénouement.
Tout au long du roman il y a des passages de
l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu écrit par Edmond Wells. J'ai trouvé ces passages très intéressants et on apprend beaucoup de choses, tant sur
les fourmis que sur les relations humaines. J'ai beaucoup aimé la connotation scientifique de ce roman (je fait des études scientifiques, ça a peut-être joué...).
Du côté de l'intrigue, je l'ai trouvé très bien menée. L'auteur sait donner juste les informations qu'il faut pour nous faire réfléchir, pour qu'on puisse développer notre imaginaire (surtout concernant la mystérieuse cave). Ce n'est qu'à la fin que l'on comprend vraiment ce qu'il se passe. Pendant tou le livre, on reste dans le flou. le dénouement m'a surprise, dans le bon sens. Je ne m'attendais pas du tout à cela. J'ai beaucoup aimé les personnages, humains ou fourmis.
En conclusion, j'ai beaucoup aimé, tant le fond que la forme. C'est mon premier roman de
Bernard Werber. J'ai déjà prévu de continuer la Saga des fourmis et de lire les autres livres de l'auteur !
J'aimerais terminer par une petite citation que j'ai beaucoup aimé et qui fait réfléchir (page 274):
"VIEILLARD : En Afrique, on pleure la mort d'un vieillard plus que la mort d'un nouveau-né. le vieillard constituait une masse d'expérience qui pouvait profiter au reste de la tribu alors que le nouveau-né, n'ayant pas vécu, n'arrive même pas à avoir conscience de sa mort.
En Europe, on pleure le nouveau-né car on se dit qu'il aurait sûrement pu faire des choses fabuleuses s'il avait vécu. On porte par contre peu d'attention à la mort du vieillard. de toute façon, il avait déjà profité de la vie."
Edmond Wells,
Encyclopédie du savoir relatif et absolu
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