Dans mon pantheon personnel
Westlake côtoie
Pratchett, pas loin de K. Dick, Vance ou Block, c'est dire. Pourtant j'ai été infiniment déçue par ce livre. Il me fait penser à un de ces feuilletons du 19eme où l'auteur était payé à la ligne. L'humour et la verve habituels à
Westlake se perdent ici dans un fouillis de personnages et de situations cocasses mais trop extravagantes. Et surtout trop systématiques.
Au milieu de tout cela surnage, surtout dans le dernier tiers du livre, un amour immodéré pour la ville de New York, à la fois tendre et amusé, et une fin suffisamment alambiquée pour qu'on y retrouve le talent habituel de l'auteur.
Si vous ne connaissiez pas
Westlake, et que ce livre vous a déplu, ne vous y arrêtez surtout pas et lisez
Kahawa ou
Trop humains. Ce serait dommage de passer à côté de
Westlake à cause de ce livre.