AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,9

sur 125 notes
5
3 avis
4
5 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
Vous ne connaissez pas Donald Westlake ? Alors peut-être avez-vous lu Richard Stark, Tucker Coe ou encore Alan Marshall?

Oui ! Non... Quelque soit votre réponse, un seul et même écrivain américain se cache parmi ces noms auteurs et bien d'autres encore.

Anecdote amusante ! Afin de passer outre un contrat avec sa maison d'édition "Random House", Westlake a utilisé le pseudonyme de Tucker Coe afin de publier d'autres romans dans un genre différent.

Mais c'est dans son style de prédilection humoristique que Donald Edwin Westlake publiera sous son véritable nom « Aztèques dansants » en 1976 dont la dernière traduction française daterait de 1997 aux éditions Rivages.

« Aztèques dansants », c'est comme découvrir l'humour avec un grand H dans l'univers du polar.

Comme le titre l'évoque, ce roman fait la part belle à un aztèque tout à fait extraordinaire, une statuette en or datant de plus de mille ans représentant un prête dansant.

Et malheureusement, cet aztèque d'une valeur inestimable s'est immiscé avec des copies en plâtre remises en cadeau à seize membres d'une même association.

Le new yorkais et voyou Jerry Manelli, devant transporter initialement l'original, doit le retrouver impérativement et se lance donc à la recherche de cette statuette. Jerry va alors connaitre de folles aventures comme des courses poursuites improbables ou des bagarres ubuesques. Cet aztèque dansant, rencontrant de nombreux personnages malgré-lui, va nous faire virevolter jusqu'à la fin du roman.

Westlake, avec un style très personnel et une écriture remarquable, s'amuse avec tous ces personnages délirants pour délivrer un polar de très bonne facture et très plaisant. Impossible de s'ennuyer malgré les cinq cent pages à croquer furieusement.

Je vous le recommande franchement et vous souhaite une bonne tranche de fous rires… Sans modération !
Commenter  J’apprécie          579
Mi-polar, mi-chasse au trésor, 'Aztèques dansants' est un récit totalement délirant et bourré d'humour qui m'a fait passer un excellent moment de lecture.

Le trésor, c'est une statuette de prêtre aztèque exécutant une danse rituelle. Malgré les nombreuses descriptions, je n'ai toujours rien compris à cette danse et à cette position, sauf que c'était ridicule et très laid... Mais comme la statuette est tout en or avec des yeux en émeraude et une valeur d'un million de dollars, on lui pardonne !

Elle a été sortie de son pays d'origine, le Descalzo, un obscur état sud-américain imaginaire, par deux escrocs et un nigaud qui l'ont expédiée à New York en compagnie de contrefaçons en plâtre, pour la vendre, devenir riches et ne pas être pendus par la langue... Évidemment, rien ne se passe comme prévu, les transporteurs se mélangent les crayons, ou plutôt les statuettes, et le trésor est perdu parmi 16 statuettes offertes à des New-Yorkais presque lambdas...

S'engage alors une couse effrénée pour le retrouver, menée par de joyeuses bandes de doux dingues : petits voyous, amant minable, mari cocu, danseur de hustle (une autre danse mystérieuse du livre), croque-mort, vierge nymphomane, couple en crise, sans oublier les faussaires débarqués du Descalzo (pour ne pas être pendus par la langue, si vous avez suivi). le tout avec force cassages de statuettes (ben oui, c'est le meilleur moyen de voir si c'est de l'or ou pas), quiproquos et autres situations cocasses.

Ce n'est absolument pas crédible mais c'est vraiment très drôle, plutôt bien observé et rondement mené. Les presque 50 personnages sont assez réussis, même les tout petits rôles comme Malfaisante ou le père-retraité-cherchant-un-hobby, même si mon chouchou reste Jerry. Et on galope avec eux à la recherche de l'aztèque dansant...

Ça fait longtemps que je ne m'étais pas autant amusée avec un livre. Un grand merci à Jeranjou dont la critique publiée il y a quelques mois m'avait donné envie de le découvrir...
Commenter  J’apprécie          496
Descalzo, Amérique du sud, pour réussir à exfiltrer la statue en or et émeraudes de l'aztèque dansant, la mafia imagine la mêler à 15 répliques sauf que le livreur confond le colis avec 16 répliques destinées à récompenser les membres du comité Sport pour tous.

Reste aux divers gangs et prédateurs à retrouver quel membre a reçu la vraie statue, de quoi provoquer des scènes qui se veulent hilarantes.

Trop de personnages superficiels, dialogues lourdauds, je n'ai pas retrouvé le Westlake de 'Ca n'arrive qu'à moi'.
Commenter  J’apprécie          180
L'un des meilleurs Westlake .
Il y a ici tout ce qui à fait sa "légende " , une histoire qui part dans tout les sens mais qui est trés cohérente .
Un ton humouristique à pleurer de rire .
Un style parfait , remarquable .
Le tout étant addictif , comme tout les Westlake .
Là c'est peut étre son plus grand opus .
Il faut lire et faire lire Westlake !
Commenter  J’apprécie          112
Je ne joindrai pas mes éloges à celle des précédents lecteurs...
Je suis un grand amateur de Westlake, et si certains de ses livres ont marqué ma vie de lecteur (Ordo, Pierre qui roule, Mémoire morte, Adios Shérazade, le Couperet) celui-ci fait partie des déceptions. Je ne l'ai pas terminé.
Trop de personnages, trop de mouvement, trop d'idées peut-être, trop d'envie... au détriment de cette justesse, de cette finesse, de cette sensibilité aussi qui, selon moi, fait de Westlake un romancier de pur plaisir.
Commenter  J’apprécie          54
Dans mon pantheon personnel Westlake côtoie Pratchett, pas loin de K. Dick, Vance ou Block, c'est dire. Pourtant j'ai été infiniment déçue par ce livre. Il me fait penser à un de ces feuilletons du 19eme où l'auteur était payé à la ligne. L'humour et la verve habituels à Westlake se perdent ici dans un fouillis de personnages et de situations cocasses mais trop extravagantes. Et surtout trop systématiques.
Au milieu de tout cela surnage, surtout dans le dernier tiers du livre, un amour immodéré pour la ville de New York, à la fois tendre et amusé, et une fin suffisamment alambiquée pour qu'on y retrouve le talent habituel de l'auteur.
Si vous ne connaissiez pas Westlake, et que ce livre vous a déplu, ne vous y arrêtez surtout pas et lisez Kahawa ou Trop humains. Ce serait dommage de passer à côté de Westlake à cause de ce livre.
Commenter  J’apprécie          30
Un bon Westlake mais qui ne parvient pas à égaler veux de la série Dormunder. Une histoire un peu loufoque mais dont la trame reste suffisamment solide pour nous accrocher jusqu'à son dénouement. On retrouve le style, l'inventivité et l'humour de Westlake et c'est déjà l'assurance d'une agréable lecture.
Commenter  J’apprécie          30
Un polar survolté, sans aucun rapport avec l'univers traditionnel du genre : pas de crime, pas d'enquêteur, pas d'ambiance glauque.
La première phrase dit tout : "A New York, tout le monde cherche quelque chose."
L'objet du délit : une statuette aztèque millénaire en or massif qui s'est glissée parmi des copies en plâtre remises en cadeau à seize membres d'une association. Bien entendu, Jerry Manelli, un as de l'arnaque new-yorkais, se voit contraint de retrouver l'original dans les plus brefs délais pour le livrer à son commanditaire. A partir de là, c'est une cascade de quiproquos et de renversements de situation. Quelques dizaines de personnages, tous différents, tous hilarants, se poursuivent en une gigantesque chasse au trésor dans un New-York décrit avec humour.
Le tout rédigé d'une plume experte. L'art de la narration de Westlake fait qu'on s'attache instantanément en à peine quelques lignes.
On retrouve l'ambiance et le style de la série des Dortmunder. A lire et à re-lire !
Commenter  J’apprécie          30
Le personnage principal de ce roman est une statuette d'un prêtre azteque dansant en or valant un million de dollars. le roman est donc une course poursuite entre différents personnages pour trouver cette statuette parmi plusieurs copies.
Le roman est bourré d'humour, l'écriture de la première partie du roman fait qu'on a l'impression de courir nous aussi apres la statuette, ensuite la dernière partie permet de mieux faire connaissance avec les personnages.
Bref, un bon moment de lecture et surtout beaucoup de rires.
Commenter  J’apprécie          31
le maitre du polar déjanté dans ses oeuvres, fouillé fourni et soigné
sans parler des sourires a toutes les lignes
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (274) Voir plus



Quiz Voir plus

Donald Westlake...for ever

Quand Parker m'a invité à passer chez lui, j'ignorais alors que c'était pour boire un petit coup de

blanc
vinaigre
cidre
gnôle

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Donald E. WestlakeCréer un quiz sur ce livre

{* *}