AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,94

sur 247 notes
5
12 avis
4
20 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
À peine sorti de prison pour braquage, John Dortmunder se voit proposé un nouveau coup. Voler une émeraude convoitée par le Major Iko, représentant à l'ambassade d'une région fictive d'Afrique. le bon plan qui devait aller comme sur des roulettes va surtout le mettre lui et ses collègues sur les rotules...
L'histoire de John Dortmunder est à son image : drôle et poétique. À l'origine, son créateur Donald Westlake cherchait à donner une nouvelle aventure à son premier personnage récurrent, Parker.
Elle tournait autour d'un vol que Parker n'arrivait jamais à réussir, faute de chance. Saisissant le potentiel humoristique de cette histoire, Westlake décide de donner un "frère" à Parker. Les deux partageraient ce goût du travail bien fait. En dehors de ça, c'est le jour et la nuit : l'un est déterminé, l'autre déprimé. L'un tue de sang-froid, l'autre refuse d'ôter une vie. Et surtout, l'un parvient toujours à ses fins, l'autre rarement.
L'humour faisait déjà partie des ingrédients de l'écriture de Westlake, mais elle n'était appelée à devenir une signature. Dortmunder lui donne l'occasion de se lâcher. Pierre qui roule sera le premier roman de sa série la plus populaire. L'écriture ciselée qui faisait les beaux jours de Parker se greffe habilement à l'univers du braqueur poissard, à laquelle Westlake ajoute une malice impayable. Description souvent cocasses, dialogues sans queue ni tête, rebondissements invraisemblables ; l'écrivain ne ménage personne. Ni ses personnages, tous aussi bidonnants les uns que les autres ni ses lecteurs, qui vont faire souffrir leurs zygomatiques.
C'est évidemment le tout premier volet pour Dortmunder, donc c'est le tour de chauffe. Westlake rode ses personnages, il prend son temps pour placer toutes ses parties. Mais une fois qu'on en arrive à la deuxième phase (il y en a six au total), préparez-vous à une avalanche de situations absurdes : allers-retours chez le major Iko, les listes délivrées par Kelp, les braquages (oui, il y en a plusieurs). J'en reste là pour ne pas gâcher le plaisir mais sachez que ça file à toute berzingue et que c'est fréquemment hilarant.
Pour une entrée en la matière, c'est une vraie percée qu'effectue Westlake. Ne pas s'étonner si les séquelles s'apparentent à un sourire aux lèvres.
Commenter  J’apprécie          10
Une histoire complètement rocambolesque, des personnages hauts en couleurs et un humour efficace !
Dortmunder devient, à sa manière, aussi culte qu'un Arsène Lupin américain propulsé dans les années 70, et sera notamment interprété par Robert Redford sur le grand écran ! On se régale !
Commenter  J’apprécie          20
Il s'agit une histoire de gangsters et de braquages racontée sur un ton humoristique.
Je m'attendais à un équivalent Tom Sharp mais ça manque de rythme, les séquences humoristiques sont espacées et ça ne part pas dans le grand délire que j'espérais.
J'ai laissé tomber à la moitié. Je ne recommande pas.
Commenter  J’apprécie          00
Après avoir replongé dans les aventures de Parker le cambrioleur, je continue de (re)lire l'oeuvre du maître Donald Westalke dans sa série avec Dortmunder cette fois-ci, un bandit qui a le don d'attirer les emmerdes. A peine sorti de prison au début du roman, le personnage est approché par un de ses anciens compères pour participer au vol d'une émeraude. Une fois son équipe recomposée, les joyeux lascars se lancent dans l'affaire et les évènements vont sérieusement se compliqués. C'est le début d'une longue série dans laquelle l'émeraude ne va pas être si simple à subtiliser pour Dortmunder et sa bande. "Pierre qui roule" est un roman noir qui allie humour noir, sens du rythme et dialogues d'enfer avec brio. On n'en demande pas plus, c'est très bien ficelé. Une valeur sûre encore une fois et un réel plaisir de lecture du début à la fin.
Lien : https://lesmafieuses.wordpre..
Commenter  J’apprécie          40
PIERRE QUI ROULE de LAX et DONALD WESTLAKE
Une BD récupérée par erreur pensant que c'était un livre de WESTLAKE. Néanmoins très agréable de lire cette bande dessinée de WESTLAKE adaptée par LAX sur la première aventure d'un cambrioleur dénommé John Dortmunder, génial mais plutôt malchanceux. Dans ce premier opus on suit la tentative de vol d'une émeraude géante pour un pays africain et l'ambiance New York années 70 est bien rendue dans le graphisme. Pas mal d'humour, un scénario qui rebondit en permanence, peut être un peu beaucoup. Pas grand connaisseur de ce genre mais j'ai passé un bon moment.
Commenter  J’apprécie          10
Ce premier tome de la saga John Dortmunder n'est pas qu'une simple introduction; la loufoque histoire d'un vol d'une émeraude nous en met plein la vue. Les rebondissements sont cocasses et inattendus, les coups d'éclat plus retentissants les uns que les autres, la chute suave à souhait. Mais au-delà de ces péripéties, c'est l'attitude décontractée de ce groupe de voleurs qui fait le charme du livre; on sent une dynamique fait d'un mélange de respect professionnel, de goût du risque, de fierté et de franche camaraderie. Insolite et rafraichissant pour une bande de criminels.

L'humour de Westlake est en demi teintes, parfois à la limite du cabotinage, parfois d'une exquise subtilité. Ses personnages sont aussi intrigants que sympathiques, les situations qu'il invente sont limites, frôlant l'absurde et l'impossible, ce qui fait leur attrait. Et au-dessus de tout cela plane une certaine moralité . . . Tout un cocktail !
Commenter  J’apprécie          140
Je n'avais lu que "Un jumeau singulier" de Dolnald Westlake, et avais trouvé ce "Pierre qui roule", avec Robert Redford sur la couverture, lors d'un passage dans l'une des librairies du village du livre de Montolieu.
D'après les notes, il s'agit de la première enquête du voleur nommé "Dortmunder". le style est fluide, drôle, vif, et nos "pieds nickelés" qui constituent la bande qui doit dérober une émeraude au profit d'un état africain -mais ils ne savent pas qu'il ne s'agit que de la première étape d'une longue série- sont attachants, chacun à sa manière.
Certes, vouloir écrire un polar avec autant d'humour et d'extravagances dans le récit, était peut-être un risque -calculé, irréfléchi?-, mais après tout pourquoi pas. Et Westlake s'en sort très bien. Polar des années 1970, qui tranche avec ce que l'on pouvait nous proposer à l'époque, moins "noir" également, mais très plaisant à lire. Et quasiment d'une traite.
Il m'a rappelé l'un des premiers romans de Thierry Joncquet -Le bal des débris-, l'un de mes auteurs de romans noirs préférés, un peu "vert", certes, mais agréable à lire.
Commenter  J’apprécie          40
Gemme beaucoup

Dortmunder vient de sortir de prison.
Comme il y effectuait son 2ème passage, il sait qu'à la prochaine condamnation, compte tenu des caractéristiques du système pénal américain, il aura droit à perpette.
Il va donc se tenir tranquille et cultiver des bégonias ?
C'est mal le connaître.

Quand son ami Andy Kelp lui propose de dérober une émeraude pour le compte du Talabwo, un obscur pays africain, il n'hésite pas.
L'équipe recrutée comprend outre les deux compères, Chefwick, un fana de trains et Murch, un fana de...tout ce qui possède un moteur.
Curieusement, cette équipe de pieds nickelés se révèle assez professionnelle pour réussir son premier cambriolage. Mais c'est compter sans les coups du sort qui va les amener à bisser, tripler...leur prestation.

Westlake s'amuse comme un petit fou, toujours drôle sans tomber dans la gaudriole lourdingue. Ses personnages décalés font merveille, y compris le commanditaire du cambriolage, l'ambassadeur du Talabwo, le major Iko, qui tombe des nues à chaque liste de courses de l'équipe des braqueurs, les yeux rivés sur le montant des dépenses.

On peut également penser que Tarantino a fait bon usage des avatars utilisés par les malfrats quand ils se réunissent ("Bière au sel", "Sherry"...) qu'il transformera en M Pink, White...
Les cinéphiles pourront relever d'autres références, comme ce rappel au magnifique "Les Anges aux Figures sales" : "Ouais, il est devenu prêtre. Tu vois, d'après ce que j'ai entendu dire, il regardait un film avec Pat O'Brien..."

La couverture du livre montrant Robert Redford, je suis allé voir sur Internet d'où c'était tiré. Il s'agit du film de Peter Yates en 1972 intitulé "Les Quatre Malfrats". Il ne semble pas avoir marqué l'histoire du cinéma.

En attendant, je recommande ce livre à tous ceux qui veulent passer un bon moment. Il n'y en a pas tant que ça, non ?
Commenter  J’apprécie          20
Humour, personnages robustes et qui exaltent la camaraderie et l'honneur entre malfrats, intrigue simple mais avec des rebondissements, la lecture est fort plaisante. Et, comme souvent avec Donald Westlake, peu de sang, pas d'angoisse, pas de violence gratuite et pas de coups de feu qui tuent.
Commenter  J’apprécie          160
Dortmunder, c'est un cambrioleur bien sympathique.
Très ingénieux mais désespérément loser.
Aidé de quatre compères, il doit multiplier les actions plus scabreuses les unes que les autres pour récupérer une émeraude.
La poisse est leur plus fidèle compagnon.
Un polar léger, plein d'humour.
Tout est caricatural, cocasse, déjanté.
Tant l'intrigue que les personnages offrent un moment de détente agréable, sans prise de tête.

Une vraie bande de Pieds Nickelés ces cinq là !
Sûr que ça ferait une bonne série télévisée, mais c'est peut-être déjà fait.
Commenter  J’apprécie          262




Lecteurs (581) Voir plus



Quiz Voir plus

Donald Westlake...for ever

Quand Parker m'a invité à passer chez lui, j'ignorais alors que c'était pour boire un petit coup de

blanc
vinaigre
cidre
gnôle

10 questions
9 lecteurs ont répondu
Thème : Donald E. WestlakeCréer un quiz sur ce livre

{* *}