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EAN : 9791040534204
249 pages
Librinova (31/08/2023)
3.17/5   3 notes
Résumé :
Y-a-il jamais une fin ? La fin du monde tel qu’on l’avait connu avant les masques ? La fin de la relation de notre vie qui n’avait jamais pu (vraiment) commencer ? La fin d’une (des) obsession(s) pour entrer enfin dans la réalité ? La fin des nouvelles pour écrire un roman ? Et puis au fait, qu’est-ce que ça veut dire « la fin » ? Ces variations sur la fin : entre récit et critique, en tant qu’observateur participant, d’une société confinée, recueil de bonnes et mau... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Que dire des oeuvres de Marius Williams ?

Pour moi qui ne suis pas un critique mais un simple lecteur attentif, Marius Williams nous livre des textes parfois poétiques, parfois humoristiques, parfois plus sombres aussi. Certains passages peuvent être un peu trash et à la limite du vulgaire.
Des écrits riches en couleur dans un style innovant.
Dans ses romans il nous montre le chaudron qui bouillonne en lui et il y a beaucoup d'ingrédients dans cette marmite !

En tant que lecteur nous pouvons parfois nous émerveiller, puis rire aux eclats puis à d'autres moments fondre en larmes.

Tout cela est pour moi la saga d'un auteur qui aime les mots et qui se sait nous en faire profiter !
Son écriture peut comporter quelques phrases trop longues et pour certains interminables, mais à chacun son style.

Par moment c'est comme si le texte etait sans filtre, comme surgi des profondeurs, tel des bulles remontant à la surface de la conscience.
C'est ce qui rend ses romans attachants.
Le personnage se met à nu avec sincérité.

Personnellement j'ai beaucoup aimé "variations sur la fin" : des récits mordants, des critiques acerbes, des sujets varies, et toujours de l'humour sous-jacent et des passages poétiques aussi.

Marius William est un auteur arlequin au 1000 facettes tel Arlequin et son costume bariolé de morceaux cousus sur le blanc et le noir.
Dans ses écrits l'auteur aux multiples couleurs exprime bien a quel point nous sommes tous multiples.

Nous souhaitons à cet auteur qu'il soit reconnu pour son style novateur et très personnel.
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Marius revient et il semble ne pas avoir apprécié les différents coups de Trafalgar qui lui ont été faits.

Moi j'attendais assez fébrilement ce recueil qu'il avait annoncé il y a longtemps et puis silence radio. Etait-il mort ? J'en venais à me le demander.

J'ai apprécié ici le fait que chaque nouvelle est différente des autres, jusque dans le style, bien plus accessible que le roman-monstre qu'est La Fin. Mais là où il est je le trouve très fort, et c'est en cela que ce n'est pas si éloigné que cela de la Fin au fond, c'est que l'on retrouve toujours un peu les mêmes personnages, appelés différemment, dans chacune des nouvelles, et en particulier l'auteur il me semble mais aussi celle qu'il aime et dont il semble finalement douter de l'identité, d'où cette conclusion absolument admirable que je serais criminel de vous révéler.

Mes préférées sont assurément les deux dernières, absolument terribles, d'une puissance absolue, et dont on sent que l'auteur a dû se censurer au final cut. C'est de très loin ce que j'ai lu de mieux ces deux dernières années, et vous pourriez d'ailleurs ne lire que ces deux là : La Fin du Monde et Majuscule.

C'est pour cela que je ne donne pas la note absolue. Si cela avait été ainsi tout du long, sans une légèreté parfois un peu commerciale (mais bien compréhensible) parfois, il le tiendrait son manuscrit à aller déposer chez Grasset. En a-t-il envie ? Rien n'est moins sûr.

Un grand bravo en tout cas.
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"Variation sur la fin" est un livre de nouvelles de tonalités très différentes ! nous passons vite du rire aux larmes.
Tous les sentiments humains sont décrits. L'humour est toujours présent.

Un auteur observateur et participant à la fois nous faisant part de ses points de vue sur la société, la fausse bienveillance, le collectif, les réseaux sociaux et leur part d'ombre, les sentiments humains, le port du masque le confinement etc...

L'auteur nous captive facilement car on entre dans ses nouvelles un peu comme dans un film : on est vite accrochés.
Elles sont toutes très différentes et toutes étonnantes et pleines de surprises.

Un style très personnel, une écriture ciselée : l'auteur aime les mots et nous le fait savoir.

On peut aimer ou détester certaines nouvelles mais cet ouvrage ne peut pas laisser indifférent. On y trouve toutes les couleurs de la vie.

Un auteur à découvrir à qui nous souhaitons bonne chance.
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Une série de nouvelles avant et pendant le covid. Des histoires sans véritable liens entre elles, si ce n'est un goût du rock, des festivals et un penchant des personnages pour la comptabilité. pour le reste, je déteste ce style d'écriture qui rend la lecture difficile. Ce n'est ni du style écrit, ni du style oral.
Au final, je me suis ennuyé, voire plus. Quelques histoires surnagent un peu : le frotteur roule récit sur le festival.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Maintenant, tu es Océane Dragonnier. C’est l’hypothèse la plus folle, et la plus logique pourtant. Je te demande un signe dans mon message, tu me le donnes en m’embrassant de même. Qu’attends-tu ? Où es-tu ? Pourquoi ce profil fictif créé ? Si j’étais vraiment dérangé, un grand malade, je me dirais que tout ceci est délibéré.

Le suis-je ?

Et moi de plonger la tête la première ; finir mon roman, c’était t’enfermer dans une boite, l’amazone à 18,90 euros c’est un prix inacceptable pour un sentiment si insensé, et toi tu l’ouvres, et tout rejailli, bordélise la nuit sans alcool ivre de ton aveu, tu l’as ouverte ma folie, tu l’as ouvert mon roman taré dont toi seule a compris le prologue qui chiale ton souvenir vif comme le vent du printemps dans mon jardin me soufflant mes mots, extériorisant soudain ce que j’avais confiné dans mes pages, si eu du mal à maîtriser dans mon roman avant d’y parvenir aux yeux de tous sauf de toi qui a toujours aperçu, pressenti, ignoré, été aveuglée par, heureuse de mes légers débordements, mes impressions bizarres tu disais, que j’avais fini par te laisser comme seuls souvenirs pensais-je. C’était bien plus facile, bien moins douloureux de se dire que tout ceci n’était qu’une fiction que de repenser à ces peut-être occasions manquées ou prémisses de ces dernières, et quand bien même leur absence, tout ce que cet espoir irradiant m’apportait, et même sans espoir quand tu lisais ton bricoleur à la place de ma lumière, désormais déçue, renommée, désormais statut de simple texte réussi, déclaration d’amour pour une autre que toi seule aurait dû comprendre, c’était déjà toi même si je l’ignorais ; ce 14 juin de notre rencontre où tu pénétras ma peau, c’était passé et présent et futur ; cette lumière sous une autre plume, déçue, simple texte réussi de moi jamais déçu de toi. Hein, pourquoi je n’ai pas racheté le stand boucherie et ses ribs marinés pour t’emmener à Dubrovnik ou à Port Real ou au Mc Do de Sevran et découvrir ta peau de mes mains grasses de ribs marinés ? Pourquoi a-t-il encore fallu que je me sabote ? J’arrête à chaque fois de la compter, mon irrépressibilité de messages vocaux de la nuit de nos toujours possibles car tu m’embrasses de même ; je repense à ta beauté totale dans tes petites notes vocales (sais-tu que je les ai comptés et qu’il y en a un nombre parfaitement égal eux deux derniers chiffres de ton année de naissance ?) ; je réécoute mes messages de cette nuit sans fin, celle de ton retour, ils sont joyeux en disant le regret, ils sont joyeux parce que tu te moques de moi, ils sont joyeux parce que tu me dis adieu, ils sont joyeux car tu me dis bonjour, ils sont joyeux parce que l’amour jamais déçu a toujours été joyeux avec toi, ils sont joyeux car je t’aime et que toujours cela me rendra heureux, ils sont joyeux car tu m’aimes et même si seulement à ta façon, ils sont joyeux car peut-être ce n’est pas toi cet alias mais ce sera toujours pourtant toi ma Madeleine qui devait pour me sauver m’aider à extérioriser toute la puanteur de ce qui n’était pas toi m’avait fait vivre moi consentant, pour apprendre à être aimé par toi même si à ta façon impossible, aimer, enfin, mal, trop, d’une manière flippante, obèse de mes onze centaines de pages pour te dire à quel point j’étais laid mais suis devenu beau dans tes yeux qui ne me regardaient qu’à travers le sourire de ta voix et maintenant la vérité de mes mots.
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Pour conclure simplement : quel plaisir et quelle gratitude nous avons eu de partager ce moment avec l’auteur à travers ce double voyage. On reconnait là le cœur du héros, courageux et sincère qui nous laisse entrevoir un bout de son intimité, dans ses moments forts comme dans les difficultés. Que serait la vie sans ces moments de doute, ces mises à jour, ou simples recharges, ne sont-elles pas indispensables pour mieux savoir où nous allons et ce que nous voulons ? On aurait presque tendance à oublier depuis que l’individu est devenu roi que la vie ne correspond pas à l’idée du bonheur qu’on nous a vendu et que la douleur est inéluctable dans une vie. Il conviendra ensuite d’en tirer les meilleures leçons, d’apprendre à appréhender ces moments, ces moments qui viennent quand la vie l’impose, ces moments qui sont la condition sine qua non de l’existence des hommes, ces moments qui sont finalement et a postériori les plus intéressants, puis de faire des choix, qui ne seront pas forcément les bons mais qui seront une étape supplémentaire vers la lumière. La lumière qui se trouve partout et en toute chose, la lumière qui se cache derrière les nuages, la lumière qu’on ne voit pas toujours, la lumière qui finit toujours par jaillir lorsqu’on la cherche, la lumière qu’on produit par mimétisme avec les étoiles, la lumière qui vient parfois des moments les plus noirs d’une vie, la lumière de l’âme, la lumière d’Héraklion.
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Marie, c’est un peu la maman de la Start-Up Nation (renommée depuis La France Entrepreneuse, terme qui n’a malheureusement pas pris). Alors Marie, elle ne l’a pas, le temps, pour être maman. Et pour cela, il faudrait trouver un papa déjà. Un compagnon déjà. Une relation sans engagement, ce serait déjà plus qu’honorable, au point où j’en suis. Oh, si, j’essaie je vous assure. Bon, c’est vrai, sans grande conviction, je vous l’avoue. Lorsque j’arrive chez moi à 23 heures à Meaux en très grande banlieue parisienne, il me faut déjà m’occuper de Guizmo mon petit chien qui est parvenu à s’habituer aux horaires de sa maman. Il me faut ensuite me doucher. Double douche quotidienne, car mon collègue Tony a la même odeur – et haleine - que celle de monsieur Louis, mon professeur de physique chimie quand j’étais lycéenne. La soufrière, on l’appelle. En référence au souffre (big up monsieur Louis) et au volcan guadeloupéen. Car il pète aussi.
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Et puis un jour il se réveilla.

Ce matin aurait pourtant dû être brumeux. La brume des vapeurs de l'alcool qu'il devait parfois prendre, non par addiction, mais pour s'abrutir, ralentir son ascension, pourtant modeste, mais qui était déjà trop pour lui. Sérotonine. Dopée par l'antidépresseur qu'il prenait encore à petite dose. Et surtout par le succès critique, seulement critique, de son roman autoédité qui racontait son histoire déformée, transformée, magnifiée ou enlaidie (au fond, ce n'était guère différent). Gravitaient autour de lui les plus jolies femmes, bloggeuses, instagrameuses, intéressantes, intéressées enfin de lui, émoustillées et émues, intelligentes (car le salace était de l'entre-ligne qui voulait dire autre) et sensibles. Sa tête tournait, lui papillonnait, par sincérité ou raisons commerciales, probablement les deux.

Elle, June, s'apprêtait à le lire.
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Il est loin le temps de l’insouciance arrosée de Gin au festival des Nuit Sonores. Arrosés de bière (avant) et de gin (maintenant), le concert est gratuit. Il va sans dire que l’on n’en attend rien. Peut-être s’alcooliser un peu plus et rire, car cette excursion lyonnaise fut marquée par cela, le rire. On arrive au milieu du set. Etape obligatoire au bar. Gin tonic. C’est moi qui l’ai converti à ce cocktail qui pourrait être allemand tant il est direct et efficace. Les clichés, forcément. On ne sait pas encore qu’ils sont allemands. On est juste subjugués par ce morceau qui prend son temps, c’est peu de le dire. Sur le disque, il dure plus de quinze minutes. En concert aussi, sans doute, on ne se souvient plus, le gin tonic avait cette supersonicité à venir écraser les derniers neurones qu’il nous restait. Mais la sensibilité restait, elle. Affutée par le gin tonic.
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