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3,73

sur 635 notes
[ Que de personnes à remercier avant de commencer...
Tout d'abord je dois remercier l'ange qui m'a permis de participer à la Masse Critique de septembre... Que je ne remercierai jamais assez...
Ensuite Pierre Krause et les trois ours pour leur travail et leur confiance...
... Enfin les Éditions Bragelonne pour savoir ménager le suspense... ]

L'ombre intemporelle du Prix Nobel de Littérature de 1953 plane sur ce livre et sur la partie de l'Histoire qui nous est connue et qui sert ici ce toile de fond. " Plus on regarde vers le passé et plus on regarde vers l'avenir " disait-il. Prêtons-nous au jeu puisqu'un si grand homme nous y incite.

Suivons Polly Sebastian qui arrive à Londres le 15 septembre 1940. On ne peux choisir de pire moment : Londres est alors sous le Black-out depuis quelques jours. C'est le Blitz : cette sombre période où les aéronefs allemands surpassant largement en nombre la Royal Air Force remplacent le crachin britannique pas l'acier de leurs bombes. Cette jeune vendeuse rejoint la petite communauté du refuge de l'Église Saint-Georges : de vieilles commères, un pasteur et sa grenouille de bénitier, un vieil homme et son chien, une mère et ses trois petites filles. Tout le flegme britannique de cette terrible période : Pour supporter ces difficiles moment et car le destin à mis toutes ces personnes en présence de Sir Godfray Kingsman – acteur shakespearien anobli par le Roi Georges – on monte " L'Admirable Crichton " de J. M. Barry – Peter Pan... - Et toutes les nuits Polly espère pourvoir rentrer chez elle.
En cette année 1940, le danger est partout. Il va parfois se nicher dans de drôles d'endroit. Backbury, Warwickshire : Qui pourrai soupçonner les risques que prend Eileen O'Hara ? Cette jeune irlandaise travaille pour Lady Caroline qui a largement ouvert les portes de son manoir pour accueillir les enfants évacués d'un Londres sous le déluge nazi. le premier de ces dangers prend la forme de deux sacripants tout droits sortis de Dickens : Binnie et Alf Hodbin. le second, ce Prix Nobel qui nous surplombe l'a attribué aux Allemands quand son petit-fils en fut victime – humour d'outre-Manche typique... - : La rougeole. Certes bien moins terrible que les risques encourus par Polly, Eileen espère elle aussi pouvoir rentrer chez elle.
En 2060 on ne regarde plus le passé comme aujourd'hui. Les historiens de ce temps futur iront observer le Passé au plus près. Michaël Davis est de ces rares privilégiés à pouvoir remonter le temps : il se dirige vers Douvres aux alentours du 26 mai 1940 : l'armée anglaise en déroute face à la Blitzkrieg allemande reflue de Dunkerque. Deux préoccupations l'animent : peut-on apprendre le courage ? Il sera Mike Davis, un journaliste américain venu interroger les hommes dont les récits attestent qu'ils ont fait face à l'adversité durant ces terrible événements. Et peut-on changer L Histoire ? car à la côtoyer de si près, n'est-il pas possible, même au prix d'infimes précautions, de modifier les cours des choses ? La théorie semble infirmer cette thèse. On ne peut impunément traverser le voile du temps pour intervenir sur les points de divergences, ces événements historiques majeurs. On ne peut tuer Hitler ou gagner Waterloo. Mais Mike a traversé et a sauvé la vie d'un soldat... Qui prenant exemple sur son courage en a sauvé cinq cent dix neufs autres... Ouvrant ainsi l'hallucinante complexité du champs des possibles... Angoissante perspective que d'avoir modifié le passé et fait disparaître l'avenir.
La conclusion s'impose alors : Voilà pourquoi aucun des trois ne peut rentrer chez lui. Oxford, laboratoire d'Histoire, 2060. Car Eillen O'Hara est Merope Ward et Polly Sebastian s'appelle en réalité Polly Churchill, toutes deux aussi historiennes.

On regarde les péripéties de ces personnes en 1940 et on frissonnent pour elles. On pressent les bouleversements temporels qu'il pourrait advenir et on a peur. Ces deux histoires se mêlent et se nourrissent l'une de l'autre. Car n'est-ce-pas encore pire d'affronter le danger en voyant progressivement disparaître sa porte de sortie? Est-on vraiment protégé à connaître les emplacements de la chute des bombes ? Ou a-t-on faussé tous les points de repère et définitivement anéanti toute échappatoire ?
Une dernière fois, tournons-nous vers cet illustre écrivain, primé en 1953 pour ses discours, ô combine contemporain de ces tragiques événements . Winston Churchill a dit : " Si vous traversez l'enfer, continuez d'avancer. "

Multiplement primé, " Black-out é est pour moi LE livre de 2012.
Une ultime question subsiste : Pourquoi avoir fait deux tomes ?!

[ Message à l'attention de tout les Babeliottes. Semblerait-il que je sois condamné à critiquer tous les livres qui portent le titre " Black-Out "... Si vous pouviez m'aider à me procurer à vil prix ceux que je n'ai pas encore critiqué...
Merci... ]
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Connie Willis semble être une auteure très réputée dans le monde de la science-fiction et c'est pourquoi j'avais voulu acquérir Sans parler du chien, qui dort toujours dans ma PAL à ce jour (mais je ne désespère pas de l'en sortir dans les semaines à venir). Bref, quand j'ai vu qu'un de ses livres était traduit chez Bragelonne, quand j'ai lu toutes les chroniques positives sur le sujet et surtout, quand j'ai vu qu'il était proposé par la Masse Critique de Babelio… j'ai sauté sur l'occasion.
Bilan de la lecture de ce pavé ? Mitigée. J'attendais énormément de cette lecture, notamment du point de vue SF, j'ai donc été assez déçue en constatant que, certes, il y a une histoire de voyages dans le temps, mais que Black-Out était finalement un témoignage historique. Si j'étais partie de cette optique, peut-être aurais-je pu apprécier ce premier tome à sa juste valeur mais je m'attendais à autre chose… dommage pour moi.

Très rapidement, le lecteur se rend compte qu'il a affaire à trois personnages principaux, trois historiens anglais envoyés pendant l'année 1940. Et pendant la grande majorité du texte, il suit ces trois héros chacun de leur côté, essayant tant bien que mal de rejoindre leur « vraie » vie, pendant l'année 2060.
Eileen a choisi d'étudier les enfants évacués dans la campagne anglaise. C'est donc en tant que domestique irlandaise qu'elle s'est présentée au manoir du village et qu'elle s'occupe d'une trentaine d'enfants. Deux de ceux-ci, un frère et une soeur, Binnie et Alf, lui en font voir de toutes les couleurs. Elle pense son calvaire bientôt terminé quand une épidémie de rougeole place le manoir en quarantaine… difficile de rejoindre le portail pour retrouver son propre siècle.
Polly est, quant à elle, au coeur de Londres, bien décidé à suivre la vie des habitants de la capitale, lors des raids aériens et plus généralement du black-out (le noir complet pour éviter d'indiquer les emplacements aux ennemis) qui ont sévi en Angleterre à la fin de cette année 40. Elle se fait engager en tant que vendeuse dans un grand magasin londonien et, chaque soir, se lie un peu plus d'amitié avec les personnes avec qui elle partage un abri de fortune.
Enfin, Mike, dernier des trois historiens propulsés cette année fatidique, a préféré se pencher sur le sujet des héros de la seconde guerre mondiale, en commençant par les hommes-lambda qui ont permis à l'armée de fuir Dunkerque sur des bateaux de fortune, la plupart du temps. Catapulté au mauvais endroit et au mauvais moment, il doit rallier Douvres au plus vite pour pouvoir étudier correctement son sujet. Mais les moyens de transport, en période de guerre, ne sont pas faciles à trouver… surtout lorsque l'entourage ne fait rien pour l'aider !

Trois personnages dans des situations différentes, que l'on suit à tour de rôle dès que l'on change de chapitre. le lecteur entre véritablement dans le quotidien de ces trois historiens et suit ce qui leur arrive de très très près. de ce fait, impossible de ne pas s'attacher à eux et de ne pas vivre leurs aventures en même temps qu'eux. La compassion, l'empathie pour Eileen, Polly et Mike, voilà le gros point fort de cette histoire. Les trois héros sont sur place - le lecteur aussi - et forment ainsi, de bons témoins de ce qu'ils étudient. C'est donc un bon moyen d'en apprendre plus sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale, épisode que je ne connaissais absolument pas et que j'ai trouvé passionnant. En tant que témoignage historique, ce premier tome de Blitz est impeccable, rien à redire.

Cependant, et c'est ce que j'annonçais en introduction, le côté science-fiction est laissé de côté, complètement noyé sous le flot d'informations historiques. Alors certes, on parle de voyages dans le temps, Connie Willis nous glisse quelques règles élémentaires concernant les changements d'époque et nous laisse apercevoir pendant quelques pages ce qu'est devenue la société en 2060 (du moins d'un point de vue universitaire et scientifique) mais finalement, après plus de 600 pages, le butin reste bien maigre. Et c'est là que se place une de mes déceptions. J'aurais aimé en savoir plus sur ce futur proche et surtout, sur les tenants et les aboutissants de ces missions temporelles. J'ai bien compris que les historiens se déplaçaient d'un fait historique à l'autre pour étudier des sujets pour leurs parcours « scolaires » mais, c'est tout ? le début nous laisse présager que quelque chose d'énorme se passe et au fil des pages, on se rend compte que oui, il doit y avoir un plus gros truc derrière tout ça mais tout reste tellement flou…

En outre, j'ai ressenti également du flou au niveau de l'intrigue « générale ». Les intrigues secondaires, concernant les trois personnages, sont bien décrites, on ne peut le nier et sont intéressantes à suivre (bien que le quotidien de Polly, sous les bombes à Londres, soit un peu trop répétitif à mon goût) mais toutes ces aventures se mêlent pour former quelque chose de plus grand, de plus général et pointer un problème commun aux trois historiens : impossible de retourner en 2060, les voilà coincés en 1940. Mais pourquoi ? Que se passe-t-il ? Quel est le problème ? A la fin de ce premier tome (et donc de plus de 600 pages), je n'ai toujours pas trouvé les réponses à mes questions. Je pense qu'on aura davantage d'éléments dans l'opus suivant et de ce fait plus d'informations sur l'aspect SF de la chose… en tout cas je l'espère ! Je pense qu'il faut prendre Black-Out comme un tome introductif et ne pas s'attendre à en ressortir avec le « fin mot de l'histoire » car ce n'est, de toute évidence, que le commencement…

Et pour finir sur une note positive - parce que, malgré tout ce que je peux dire, ce livre pris en tant que témoignage historique, vaut le coup d'oeil -, j'ai beaucoup apprécié le style de Connie Willis : simple mais efficace. Les phrases sont courtes et les descriptions assez nombreuses (sans être envahissantes). Il n'est donc pas difficile pour le lecteur de s'imaginer auprès des trois historiens et de vivre leurs aventures en même temps qu'eux. C'est particulièrement immersif et, quelques jours après ma lecture, je garde en tête quelques scènes et détails de la vie quotidienne anglaise de cette année 40. L'auteure s'est renseignée sur le sujet et ça se voit : c'est riche et foisonnant de détails qui peuvent passer inaperçus mais qui servent l'ambiance et le décor, indispensable à une lecture réussie.


En conclusion, j'ai été déroutée par cette lecture. Un peu déçue car je n'y ai pas trouvé la lecture SF que je cherchais. Mais si l'on met cette déception de côté et si l'on prend Black-Out pour ce qu'il est, c'est une superbe peinture de la vie des anglais en 1940. Et si quelques passages ont pu me paraître un peu répétitifs (l'aventure de Polly notamment), j'ai été passionnée par tout ce que Connie Willis nous apprend sur cet épisode de la Seconde Guerre Mondiale. Quant à savoir si je lirai la suite ? Oui, je crois qu'après cette introduction, j'ai trop besoin de savoir pourquoi nos trois héros sont coincés sur place et comment ils vont s'en sortir…
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Tout d'abord je tiens à remercier les éditions Bragelonne pour m'avoir envoyer ce livre gagner leur des masses critique de Babelio.
Ce livre est surtout concentrer sur l'histoire, et je doit dire que de ce côté là on est servis, mais je n'ai pas réussi à me plonger dedans comme me l'aurais fait penser la 4eme de couverture. Il parle d'historien qui voyage dans le passée afin d'étudier l'histoire, et je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus fantastique que ça. Personnellement je n'ai pas du tout accrocher malgré les nombreux avis positif que j'ai pu voir. J'ai trouver qu'il manquait d'action, je m'attendais à beaucoup plus. Je n'ai réussis à m'accrocher à aucun des personnages, chose importante pour s'attacher à l'histoire, enfin bref malgré un concept assez original j'ai eu beaucoup de mal à le terminé et me suis forcer pour la critique de Babélio sans ça je ne l'aurais jamais terminer, car je me suis beaucoup ennuyer. Et je ne lirai donc pas le second tome.
Lien : http://hooked-on-the-book.sk..
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J'attendais avec impatience Black-out de Connie Willis, j'adore les histoires de voyage dans le temps, je trouve généralement ça génial, super intéressant, il y a plein de façon de traiter ce thème, du coup ça n'est jamais pareil. L'idée d'historiens retournant sur les lieux clés de l'histoire pour en savoir plus, je trouvais justement que c'était une thématique vraiment chouette et j'avais hâte d'en savoir plus.

Malheureusement, l'enthousiasme n'est plus là après avoir fini ce livre … Déjà, j'ai lutté pour le livre entièrement, et je pense que sans la lecture commune, je ne l'aurai pas fini. le style de Connie Willis n'est pas mauvais, loin de là, il est plutôt fluide. Mais ses personnages … Aucun ne m'a plu, à la rigueur Polly mais vraiment s'il fallait en choisir une. Et puis les alternances entre leurs noms « normaux » et leurs noms dans l'histoire, ça m'a perdue au début.

Je m'attendais aussi à davantage d'actions ou même d'observations, mais là au final, je me suis demandée ce qu'il venait observer au final. Puisqu'ils vivent comme les « contemporains » mais n'ont pas l'air d'en apprendre énormément. J'aurai aussi aimé en apprendre plus sur leur époque actuelle, comment ils avaient découvert le voyage dans le temps, comment ils avaient mis en place cette « caste » des historiens, bref avoir plus de détails sur ce futur …

Au final, je suis déçue de ce livre et je n'envisage pas de lire le deuxième tome …
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Attention très gros coup de coeur !!!
En plein Blitz londonien trois historiens ne peuvent plus revenir chez eux en 2060 !!!
J'adore cette perspective et je suis plongée dans ce grand coup de coeur avec joie !!!

En 2060, les historiens ne se contentent plus de livres pour étudier l'histoire, ils vont vivre l'histoire. En effet, historien est un métier à par entière et surtout un métier à haut risque, surtout quand on par étudier des moments d'histoire un peu chaud, comme ici, la seconde guerre mondiale.

Nos trois héros :
Merope – Eileen O'Reilly
Elle est partie pour Warwickshire au service d'une comtesse. Elle étudie les enfants évacués à la compagne lors des bombardements de Londres.
Mais en mai 1940, Eileen est mise en quarantaine avec les enfants depuis que Alf a attrapé la rougeole. A cause de cette quarantaine elle est coincée et quand elle peut enfin sortit la fenêtre de saut ne s'ouvre plus. Elle espère qu'une équipe de récupération se rendra à sa recherche, mais c'est une autre surprise qui l'attend au manoir puisqu'en août 1940, il sera réquisitionné par l'armé.

Poly
Elle veut aller étudier les gens et les abris lors des bombardements de Londres.
Pour cela, elle va devenir vendeuse dans un grand magasin de Londres. le 20 septembre 1940, Polly se voit aussi coincée dans le passé. La ruelle où se trouve la fenêtre de saut est sous les éboulis malgré que les Techs avaient assuré que cette endroit ne devait en aucun cas être bombardé pendant le Blitz. Polly se retrouve, une nuit, sous les bombes à attendre que le passage vers 2060 s'ouvre, en vain... En effet son point de transfère est totalement détruit par une mine parachutée qui avait aussi détruit Saint George.

Michael Denies – Mike
Il étudie de comportement des gens « normaux » qui ont sauvé des vies au péril de leur propose vie. Il part pour observer les gens pendant l'évacuation de Dunkerque en 1940. Il doit participer au sauvetage des soldats sur les plages de Douvres par de petites embarcations. Mais il c'est retrouvé embarqué dans une histoire pas possible ou plutôt sur un bateau, avec un capitaine un peu fou en direction des plages de Dunkerque. Là il est blessé lorsqu'une bombe est tombée pas loin de lui. Il se retrouve à l'hôpital. Il a été opéré du pied et quand il se réveille, 3 semaines sont passées...

J'ai aussi beaucoup aimé le personnage de Colin, l'assistant de Polly, il veut absolument participer aux voyages, mais M. Dunworthy ne veut pas le laisser partir.

Le Blitz (terme allemand signifiant « éclair ») est le nom donné à la campagne de bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale mené par la Luftwaffe, l'aviation allemande, contre le Royaume-Uni du 7 septembre 1940 au 21 mai 1941. Il s'agit de l'opération la plus connue de la bataille d'Angleterre. Elle toucha principalement Londres mais également Coventry, Plymouth, Birmingham et Liverpool. 14 621 civils furent tués et 20 292 blessés selon des chiffres officiels. Près de 3,75 millions de Britanniques évacuèrent Londres et les principales villes. (Wikipédia)

J'ai vraiment adoré l'idée d'être dans le future, en 2060. A cette date, les historiens peuvent vivre et surtout compléter les manques de l'histoire. Effectivement, c'est logique que les gens de l'époque et surtout en 1940, pendant cette guerre, ne pouvaient ou ne voulaient pas forcément tout dévoiler. Il y a eu des choses qui sont forcément passées sous silence parce que les personnes de l'époque ne s'expliquaient pas obligatoirement tout.
Le message que Connie Willis a fait passer est très clair : ne pas savoir, c'est ce que les historiens ne comprendront jamais.
Ici Connie Willis a permis aux historiens d'observer les gens et la période qui va avec eux et la cerise sur le gâteau, ils peuvent se mettre à leur place, à une chose prêt, ils ne ressentiront jamais ce que le gens ont vraiment éprouvés.

Après toute cette première partie du livre qui nous fait vivre le quotidien de nos héros autant en 2060 qu'en 1940 lors du début de leur missions respectives. La suite est tout aussi passionnante et très rapide. Les chapitres défilent à toute vitesse et Connie Willis a le don de vouloir jouer avec nos nerfs. Nous sommes obligés d'aimer nos personnages, même ceux qu'on ne voit pendant un chapitre ou deux, mais qui, je l'espère, feront partie du second tome « All-Clear ».
De plus Connie Willis a fait un travail admirable côté reproduction historique, de quoi ravir les passionnés d'histoire tout en incluent les férus de science fiction et de voyage dans le temps.

« Pourtant, dans les systèmes chaotiques, tout impactait tout de façon complexe et imprévisible. Si le battement d'ailes d'un papillon dans le Montana pouvait provoquer une mousson en Chine, alors sauver un soldat à Dunkerque pouvait modifier la météo du sud-est de l'Angleterre. » (Page 428)

A lire absolument !!!
Lien : http://tousleslivres.canalbl..
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Nous voilà plongé dans une histoire avec trois protagonistes qui vivent à la base à oxford en 2060, et qui sont historiens, et étudient en pouvant faire des voyages dans le temps. On retrouve Mickael, envoyé à Douvres en 1940 car il veut connaitre les « héros » de guerre, Polly qui est à Londres afin de cerner la vie des gens lors des bombardements, et Eileen qui est dans la campagne anglaise auprès d'enfants évacués afin de les protéger. Tous trois mènent leur expérience à profit jusqu'à leur date de saut temporel qui leur permettra de retourner chez eux. Mais malheureusement les choses ne se passeront pas comme prévu, certaines données qu'ils connaissent sur les bombardements et les évènements sont faussées, et ils n'arriveront pas à repartir et vont devoir s'intégrer dans cette guerre et la vie des anglais pour survivre et comprendre ce qui leur arrive.


J'ai lu ce roman car je pensais qu'il y aurait un côté science-fiction de par le voyage dans le temps, mais hélas ce n'est pas le cas. Ici il s'agit plutôt d'un prétexte pour expliquer la venue de ces protagonistes en plein milieu de la seconde guerre mondiale. En revanche, pour le coté documentation et explication sur les évènements et les rythmes de vie des anglais durant cette guerre, on voit que l'auteur a fait des recherches et les a mises à profit. On vit vraiment cette guerre avec chacun de nos héros. Mais du coup, on se trouve avec trop de longueur dans certains passages.


Connie Willis alterne l'histoire des trois personnages justement pour ne pas nous lasser et pour donner du rythme.


L'auteur a bien su décrire ces trois personnages qui vivent chacun à leur manière un côté héroïque dans cette guerre, dans trois situations différentes. Et on voit leur évolution et leur adaptation malgré les difficultés qu'ils rencontrent car bien qu'envoyé pour étudier et observer ils en arrivent à s'impliquer pour survivre et aider les soldats, la population.


Maintenant il faut attendre le second tome, pour connaitre la suite des évènements.


Ce livre ne sera pas un coup de coeur pour moi, mais je lirai la suite pour en connaitre le dénouement
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En plein Blitz londonien, 3 historiens ne peuvent plus rejoindre leur époque, 2060, ni leur université, Oxford. Seulement, même s'ils viennent du futur, ils peuvent être blessés et mourir sous les bombes.
Eh bien, je suis assez déçue de ce roman. Evidemment, j'ai appris plein de choses sur le Blitz, le black out, l'évacuation de Dunkerque... Mais je n'ai pas retrouvé le souffle, l'humour de Sans parler du chien. La tension monte vers la fin du tome, en espérant qu'elle se concrétise dans le tome 2.
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Organiser les voyages temporels des historiens de 2060 n'est pas de tout repos. Surtout lorsqu'ils partent étudier des périodes dangereuses. Connaître chaque détail à l'avance est-il suffisant pour prétendre maîtriser l'histoire et y survivre ? [...]Black-Out est un pavé d'une fluidité rare et particulièrement passionnant. Bien que réutilisant un univers qu'elle a déjà exploité dans d'autres romans, Connie Willis offre ici un inédit en période temporelle comme en ton. Elle développe comme à son habitude une ambiance vivante, cette fois angoissante, autour des historiens et leurs missions. Si l'issue de la guerre est a priori connue, leur destin reste lui incertain et des questions importantes se posent concernant leur présence dans un temps qui n'est pas le leur. Multi-primé outre Atlantique à juste raison, Black-Out est LA lecture coup de coeur de la rentrée, qui saura toucher un vaste public.[...]
Lien : http://www.imaginelf.com/201..
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Londres, ici Londres, les amateurs de SF parlent aux amateurs d'aventures historiques.
« Blackout » nous arrive bardé de ses éminentes distinctions, particulièrement impressionnantes sur le papier : prix Hugo, Locus et Nebula.
Il va falloir se faire une idée à la moitié de la guerre, l'aventure se déroulant en deux tomes (c'est l'histoire complète qui a obtenu les prix).
Premier constat, gros pavé de 650 pages ; deuxième constat, le coté historique prend largement le pas sur le coté SF.
C'est la grande force du roman : une plongée détaillée dans le quotidien des Londoniens durant la période du Blitz de 1940. Ça semble très documenté, peu académique, mais centré sur le vécu des habitants avec leur courage et toute l'horreur de leur vie au quotidien. Par moments on s'y croirait et ça apporte un éclairage intéressant sur cette époque.
Mais (parce qu'il y a un « mais » me concernant), le traitement d'une histoire aussi forte m'a semblé en deçà de ce qu'on pourrait en attendre.
Le style est parfois assez plat, à l'image des 80 premières pages remplies quasi intégralement de dialogues dont certains pourraient tout droit sortir d'un roman pour ados.
Si on rajoute des scène redondantes, des moments de faux rebondissements, un manque de souffle épique et le coté SF très effacé, je n'ai trouvé que partiellement de quoi remplir ma tasse de thé anglais.
Intéressant donc, mais assez éloigné de ce que je pouvais attendre d'un roman multi-plébiscité par la critique. Comme quoi...
Le second tome fera t'il prendre un autre envol au récit ?
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