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3,74

sur 627 notes
Je ne me rappelle pas combien de fois j'ai failli lâcher ce bouquin. Sérieux, je ne voyais pas où voulais en venir l'autrice. Mais bon, des historiens voyageurs dans le temps ? Je savais que ça finirait pas payer... Et j'avais raison de m'accrocher, parce que même si l'histoire prend son temps pour se mettre en branle, même si au début on se mélange un brin les pinceaux avec tous les personnages, quand ça décolle enfin... Oh boy ! What a ride ! Alors vraiment, accrochez-vous et allez jusqu'au tome 2 ! Aujourd'hui, c'est l'un de mes livres préférés. Comme quoi, ça aurait été vraiment dommage de le lâcher...
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Une véritable rencontre! J'adore!!!!
J'ai tout de suite plongé dans l'intrigue. J'ai adoré cette ambiance haletante, ces voyages dans le temps avec tout ce que cela comporte de tension, de peur et de suspense.
L'auteure est parfaitement documentée ce qui rajoute de la valeur au roman.
J'ai appris plein de choses, j'ai vibré avec les personnages j'ai ADORE !
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Il n'est peut-être pas nécessaire ici de présenter Connie Willis, auteure américaine bardée de prix, dont l'intérêt manifeste pour l'histoire de l'Angleterre a déteint sur son style et son humour typically british (ou l'inverse). le diptyque sur le Blitz en est l'émanation la plus symptomatique et l'on ne peut, à la lecture de ces deux tomes, s'étonner qu'elle ait reçu le prix Hugo, le prix Nebula et le Locus de SF…
« Black-out » débute - comme « Le Grand livre » et « Sans parler du chien » - par le départ, en 2060, d'historiens pour un voyage d'étude vers le passé. Polly, Michael et Merope s'intéressent à la Seconde Guerre mondiale et plus spécifiquement à Londres au temps du Blitz (1940-1941), l'une pour observer le quotidien des Londoniens lors des raids, le deuxième dans un travail de recherche sur les héros anonymes et la dernière veut examiner le la vie des enfants évacués.
Évidemment, leur planning de mission va être plus que chamboulé par l'écart entre la théorie historique apprise et le terrain…
À ce stade, deux précisions s'imposent : nos historiens sont jeunes (la vingtaine) ce qui est bien pratique pour justifier certains comportements naïfs, voire complètement c***. Mais il faut bien qu'il se passe quelque chose n'est-ce pas ? La seconde précision est qu'il n'est pas forcément nécessaire d'être fan d'histoire, de la Seconde Guerre mondiale et de Londres pour apprécier la lecture, mais ça aide tout de même.
Avec près de 700 pages « Black-out » déroule leur arrivée sur site et le début de leur mission. le lecteur est immédiatement mis dans le bain et les dialogues, les descriptions et la précision des informations la rendent totalement immersive. Puis les ennuis commencent, l'ordre de mission quitte progressivement ses rails et l'on en vient à tressaillir et s'inquiéter pour la suite : malgré la théorie établie du voyage dans le temps, les historiens seraient-ils finalement susceptibles de changer le cours des événements et, horreur !, modifier l'Histoire ?
La réussite de ce roman tient en quelques éléments : le travail CONSIDÉRABLE de documentation effectué par l'auteure, qui brosse un tableau minutieux de la Londres (et ses environs) et des Londoniens durant la guerre ; une utilisation pertinente des descriptions pour ralentir le propos et faire trépigner d'impatience le lecteur ; des personnages attachants dans leur jeunesse, dans leurs choix, dans leurs questionnements et leurs espoirs.
Un gros pavé qui se mérite ? Je ne sais pas. J'avoue ne pas comprendre comment certains lecteurs ici ont pu abandonner la lecture… Certes, on s'agace parfois de choix à priori irréfléchis, mais quelle aventure !
Fort heureusement, j'avais sous le coude le second tome, je n'aurais pu laisser nos trois historiens bien longtemps en attente !
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Imaginez, vous êtes historien à Oxford et vos recherches se réalisent au plus près des évènements. Vous remettez le temps et pouf, vous voilà au milieu du Blitz à Londres subissant toutes les nuits les bombardements.
SU-PER alléchant comme programme. Qui ne rêve pas de se retrouver en temps de guerre, avec les tickets de rationnement, la mort à chaque coin de rue, la peur pour compagnon, les stations de métro bondées, et le lendemain le décompte funèbre des quartiers touchés. Non vraiment, je ne vois pas ce qui pourrait mal tourner !
C'est le cas pour nos trois historiens qui, venus en toute innocence, observer quelques petits points du Blitz se retrouvent dans une situation chaotique sans espoir d'en sortir. Les pauvres vraiment !
Je suis volontairement sarcastique parce que le livre est une longue succession de tentatives avortées de sortir de ce guêpier. Au bout des presque 800 pages pendant lesquelles vous tournez littéralement en rond, vous avez très furieusement envie de secouer ces braves historiens pour leur inconscience et leur manque total de débrouillardise. A part se préoccuper de leur petite personne et de chouiner pour rentrer à la maison, ils ne font pas grand-chose ! Bon bah, mon gars, fallait pas aller là !
Seul point positif dans tout ce brouhaha de détails insignifiants et de rebondissements qui se répètent sans fin, l'immersion très réussi dans la société londonienne de 1940. Alors là, on peut dire qu'on y est comme si c'était vrai. En même temps, l'autrice nous abreuve jusqu'à l'indigestion de broutilles que vous sortez de votre lecture en connaissant parfaitement le plan du métro londonien.
Autant dire que ce fut long, trèèèèèès long. Les premières 300 pages sont une longue introduction dont on ne voit pas le bout. le reste, un long enfer (pour le lecteur – je précise) de va-et-vient entre trois historiens qui se retrouvent toujours au mauvais endroit et n'arrivent jamais à s'en sortir. Je veux bien que ce soit difficile, une fois, deux fois, mais TOUT LE TEMPS ?!!!!!
Pouvez-vous imaginer le niveau de frustration, le niveau d'exaspération, le niveau d'ennui ?!!!!! Aussi lourd que ce pavé qui me sera douloureusement resté dans l'estomac !
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La quatrième de couverture était attirante...les logos des prix (Nebula, locus, Hugo) en majesté sur le haut de la première page.
Je n'ai pas réussi hélas à ..décoller et ai dû procéder, tristement, à un atterrissage d'urgence, en plein brouillard...Mission avortée:
-Je ne saurais donc pas si il est possible de changer le passé.
Aussi je vais me contenter de le penser car en l'écrivant, on le ..déforme. Sans débauche technologique ou scenario dystopique.
Deuxième échec coup sur coup de mes lectures sous le haut patronage de label de prix littéraires. Courage...
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Lent, lent, mon Dieu que le rythme est lent. L'idée du voyage dans le temps par des historiens est excellente, la description des londoniens pendant le Blitz est très bien faite et on voit que l'auteur s'est documenté. Mais bon sang que c'est lent. Il ne se passe pas vraiment grand chose et on se demande pourquoi et comment on arrive à s'attacher aux personnages. Alors oui on est bien plongé dans cette époque et à cette période du Blitz, c'est sans doute cela qui nous fait tenir. Je viens d'attaquer le second tome et le rythme est toujours aussi lent.... les autres critiques disent que cela commence à de débloquer dans les 100 dernières pages, encore faut-il que j'ai le courage d'aller jusque là. En résumé une bonne idée d'histoire et un auteur qui s'est fortement documenté pour rendre parfaitement l'atmosphère de cette période, mais si vous aimez les romans qui ont du rythme, vous aurez beaucoup de mal à arriver au bout des presque 2000 pages.....
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14 Prix Locus, 12 Prix Hugo, 8 Prix Nebula, 7 Prix Asimov's, 4 Prix Science-fiction chronicle, 1 Prix Analog, 1 Prix Bob Morane, 1 Prix John W. Campbell Jr. Memorial, 1 Prix ozone et 1 Prix Science Fiction Hall of Fame. Connie Willis est un peu l'Eddy Merckx de la science-fiction. Une cannibale qui rafle tout sur son passage.

Ses trois grandes passions de l'autrice sont les voyages temporels, l'histoire et la culture britannique. J'avais adoré « Le grand livre », une historienne envoyée durant le Moyen-Âge pendant l'épouvantable pandémie de peste bubonique, moyennement apprécié « Sans parler du chien ». Pourtant, je souhaitais continuer avec cette auteure. Mon voeu fut exaucé lorsque je découvris sous le sapin de Noël, deux emballages contenant chacun un tome.

Je ne suis pas spécialement fan de la culture britannique, hormis John Lennon. Nous, français, sommes si différents. Tout nous oppose, je ne comprendrais jamais leur monarchie et l'engouement à leur encontre… je m'égare. Il faut avouer qu'heureusement ils étaient présents durant les deux conflits mondiaux et nous en serons à jamais reconnaissants. Je connaissais dans les grandes lignes le blitz, mais grâce à Connie Willis, j'ai comblé ces quelques lacunes. Et après avoir refermé ce livre, je ne peux qu'encore admirer le courage des Britanniques (surtout l'Angleterre, le plus touché).

Je lis ici ou là que ce livre est lent, qu'il a quelques longueurs. Hé bien, pour ma part, je me suis enfilé avec gourmandises ces 770 pages. J'aurais pu être plus rapide dans ma lecture, mais étant 1) assez lent de nature à lire et 2) j'ai une vie à côté. J'ai adoré suivre nos trois historiens avec leurs péripéties réciproques ; une net préférence pour Mickaël (pseudo Mick, journaliste américain), où j'ai bien ri à ses déconvenues. Peut-être celle que j'ai moins apprécié est Polly (vendeuse dans un magasin chic sur Oxford Street, non pas le personnage, mais son récit, surtout avec le comédien anobli qui parle en usant des phrases de Shakespeare.

C'est vrai que j'ai eu beaucoup de mal au début à m'immerger dedans, sans parler de quelques chapitres (peu nombreux) qui n'ont pas de liens avec nos trois historiens. Il est vrai qu'on y trouve une certaine redondance : . Toutefois, il faut avouer le travail remarquable de Connie Willis qui s'est renseignée sur cette période sombre de l'histoire britannique. J'avais vraiment l'impression d'être à Kiev, pardon, Londres à fuir les bombardements. J'ai hâte de lire la suite, parce que ce tome se termine bizarrement.
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Il faut bien admettre que, même si le roman a obtenu pas mal de distinctions (et pas des moindres) en SF, on est davantage en présence d'un roman historique très British.

En 2060, le voyage dans le temps existe. Il est réservé aux historiens, pour des motifs scientifiques. Les personnes envoyées dans le passé doivent respecter pas mal de règles. Il y a toujours cette sacro-sainte règle d'éviter d'influer sur les événements passés, au risque de changer durablement le futur. Il y a les point de divergence, ces lieux et moments où -justement- les choses peuvent basculer. Il y a les dates limites, quand un historien a déjà pris part à un événement et retourne ensuite dans le passé, il est contraint par l'événement auquel il a participé. Il y a le fait que les historiens ne peuvent pas se rencontrer, ni se trouver deux fois au même endroit, etc. Tout cela n'est pas "théorisé" par Connie Willis. Cela s'apprend peu à peu. On ne se trouve pas dans un roman théorisant, établissant des dogmes ou des principes (comme cela se faisait pas mal dans la SF des années 50 et 60).

On est dans un roman d'aventures bien davantage que de SF. On va suivre 4 historiens partis d'Oxford pour l'Angleterre de la seconde guerre mondiale. Trois se trouvent pris dans les événements en 1940. Polly à Londres, Michael à Douvres et Merope à la campagne avec des enfants évacués. La 4è est transférée en 1944 comme infirmière. Leur transfert a été plus ou moins réussi. Quelques couacs dans le timing, dans le lieu d'arrivée... pas de quoi tempérer l'enthousiasme des historiens... du moins au départ.

Mais quand L Histoire semble ne pas se dérouler "comme prévu", quand le point de récupération ne s'ouvre pas, quand ils ne sont pas récupérés par une équipe d'intervention alors que leur mission est terminée... là, il y a matière à s'inquiéter.

On suit alors les tribulations des historiens aux prises avec leurs souvenirs, la réalité du terrain et L Histoire qui semble déraper, patiner... Et si leurs actes en 1940 conduisaient à la victoire d'Hitler? Et si leurs actes avaient durablement modifié le futur de telle manière qu'aucune aide ne pourra plus en venir...? Alors on passe en revue les événements du Blitz, la résistance de l'armée, le flegme des Anglaises et des Anglais, l'effort de guerre, la défense anti-aérienne, la Cathédrale Saint-Paul, etc.

C'est drôle, rythmé, envolé, hyper documenté, d'une écriture sans faille. de la bien belle ouvrage... Personnellement, je ne suis pas fan des romans historiques, mais celui-ci m'a capté, fasciné, captivé. On a clairement envie de connaître la suite, et les 650 pages défilent à toute allure.
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Black-out est le premier roman d'une duologie consacrée par Connie Willis à la seconde guerre mondiale et reprenant la ligne scénaristique qui a déjà fait le succès du si drôle Sans parler du chien et du pas drôle du tout mais passionnant le Grand livre: des historiens d'Oxford, dans un futur proche où le voyage dans le temps existe, qui se déplacent dans le passé pour l'étudier, et qui se trouvent confrontés au fait que ça ne se passe pas, mais alors pas du tout comme prévu!
Ici nos personnages principaux sont au nombre de 3 et se retrouvent coincés à Londres, après bien des péripéties passionnantes que je ne vais pas détailler, une Londres bombardée avec entrain par la Luftwaffe, et dans l'impossibilité de retrouver leur époque!
C'est un rythme enlevé, on ne voit pas passer les pages, et pourtant c'est assez épais, on tremble, on rit, on est exaspéré par les bâtons dans les roues que les locaux leur imposent sans le savoir.... Au passage, tout serait peut être résolu avant le tome 2 si les gens écoutaient un peu ce qu'on a à leur demander/dire sans interrompre tout le monde, y compris dans l'Oxford du futur où on comprend assez vite que quelque chose cloche, mais personne ne prend le temps de s'assoir et de comparer les versions il semble!
Passionnant, et d'ailleurs j'ai lu le tome 2 d'une traite ou presque après ça, je ne pouvais pas attendre, et je m'en vais rédiger la critique de ce pas!
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En 2060, l'histoire n'a plus rien d'une discipline poussiéreuse. Grâce à la maîtrise du voyage dans le temps, les chercheurs de l'université d'Oxford se rendent fréquemment dans le passé, au plus près des événements qu'ils étudient – la guerre de Sécession, l'attaque de Pearl Harbour, les attentats du World Trade Center… – pour collecter des données toujours plus précises.
Et si en cette année 2060 les voyages dans le temps sont devenus chose courante et de nombreux historiens partent en mission. Soudainement, le labo des voyages temporels les annule toutes et modifie les programmes. le plus terrible, c'est cette impression que l'histoire elle-même échappe à tout contrôle. La règle d'or établissant que nul ne peut modifier le passé semble ne plus être valable.
Car à trop vouloir s'approcher du feu de l'action, on finit par s'y brûler. C'est ce qu'apprendront à leurs dépens les jeunes historiens envoyés au coeur de l'horreur de la Seconde Guerre mondiale. Car à Londres, en 1940, les bombes nazies n'ont plus rien d'une abstraction…
Encore une réussite de Connie Willis, elle reprends ici les thèmes qui ont fait sa réputation, les voyages dans le temps notamment. Elle nous entraîne dans un Londres plus réel que nature. Avec ses héros, Michael, Merope et Polly nous allons être aux premières loges pour les épisodes les plus fascinants de la Seconde Guerre mondiale.
Attention ça va secouer !
On vit avec les civils anglais, on comprend parfaitement leur état d'esprit sous les bombes allemandes, ils ne lâcheront rien, voulant juste par leur courage, vivre normalement au quotidien afin de résister face à l'ennemi.
Et Connie Willis fait très fort en nous proposons à la fois un super roman historique doublé d'une incroyable uchronie d'un réalisme étonnant.
Un vrai coup de maître. de maîtresse et de maitrise devrais-je dire.
Un coup de coeur assurément !
Lien : https://collectifpolar.fr/20..
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