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Cary Nord (Illustrateur) Xermanico (Illustrateur)
EAN : 9781779507112
192 pages
DC Comics (18/08/2020)
4/5   2 notes
Résumé :
Wonder Woman survives her Vol. 1 Just War battle against young god Ares only to discover her mother and goddess of love, Aphrodite's son are missing!

Wonder Woman's mother is missing, and so is the goddess of love, Aphrodite's son! Together, they'll turn the world upside down to find them...but they must fight a pack of wayward Titans first and convince Diana's foe Dr. Doris Zuel, a.k.a. Giganta, to join the fight. After Steve Trevor joins to support ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à Wonder Woman Vol. 1: The Just War (épisodes 58 à 65) qu'il vaut mieux avoir lu avant. Il comprend les épisodes 66 à 73, initialement parus en 2019, écrits par G. Willow Wilson, à l'exception de l'épisode 73 écrit par Steve Orlando, mis en couleurs par Romulo Fajardo junior. Les épisodes 66 à 68 ont été dessinés par Cary Nord, et encrés par Mick Gray, avec l'aide de Ronan Cliquet dessinateur & encreur de plusieurs pages de l'épisode 68. Xermanico a dessiné et encré les épisodes 69 à 71, avec l'aide de Tom Derenick (dessins) & Scott Hanna (encrage) pour plusieurs pages de l'épisode 71. L'épisode 72 a été dessiné et encré par Jesús Merino et Tom Derenick. L'épisode 73 a été dessiné par Aaron Lopestri et encré par Matt Ryan. Les couvertures ont été réalisées par Rachel & Terry Dodson (*5), Emanuela Luppacchino (*1), Jesús Merino (*2).

Maggie (une humaine) dépose ses passagers dans le parc de montagnes Rocheuses : Eirene la minotaure, Damon le faune et Cadmus le cheval ailé. Ils vont enfin pouvoir prendre leurs aises, sans craindre de se faire remarquer ou de se faire mal voir par des êtres humains. Pas de chance : à peine Cadmus a-t-il pris son envol qu'un titan de pierre se dresse de toutes ses dizaines de mètres. Maggie dit au faune de contacter Wonder Woman pour lui demander d'intervenir. Elle se rend incontinent sur place, accompagnée par la déesse Aphrodite. Quand elles arrivent sur place, elles découvrent deux titans de pierre en train de se battre. Diana intervient tout de suite, mais elle se fait balayer d'un revers de main qui l'envoie au sol, tel un insecte chassé par un humain. Elle se rend compte qu'elle a besoin d'aide, en provenance d'une personne qui ne l'aime pas. Elle se rend immédiatement dans le bureau d'Amanda Waller qui finit par accéder à sa requête tout en lui faisant bien comprendre qu'elle lui est redevable. Pendant ce temps-là, Eirene et Damon fuient aussi vite qu'ils le peuvent mais ils sont bien vite acculés en haut d'un précipice. C'est à ce moment-là que Giganta (Doris Zuel) se jette dans la bataille et parvient à faire perdre l'équilibre au titan de pierre.

Le combat reprend entre le titan d'un côté, Giganta et Wonder Woman de l'autre. Il finit par s'écraser au fond d'un précipice, se brisant en des dizaines de rochers. Giganta entame alors la conversation avec Diana qui la remercie. Giganta souhaite savoir comment elle sera rémunérée, ce qui prend son interlocutrice par surprise, et qui comprend qu'elle doit se résigner à devoir payer Giganta. Une fois cette question résolue, elles se remettent à la recherche des titans qui semblent avoir mystérieusement disparus. Reprenant sa stature de géante, Giganta repère un vol de corbeaux décrivant des cercles autour d'une zone précise. Les deux femmes s'y rendent et Diana découvre une voiture accidentée dont elle arrache la portière pour faire sortir le conducteur encore sonné. le titan de pierre est réapparu et le combat reprend de plus belle.

Le tome précédent correspond à l'arrivée de G. Willow Wilson, en tant que scénariste sur la série. le lecteur avait pu constater qu'elle prenait ses marques, à la fois pour le temps d'installer son intrigue, à la fois pour être en phase avec Diana. Ce tome commence avec un chapitre en 3 épisodes, qui reprend la situation de la fin du tome précédent, pour un combat contre 2 titans de pierre dans un splendide parc national. Cary Nord est de retour pour deux épisodes et demi, avec des dessins un peu plus consistants que dans le tome précédent. Il réalise de grandes cases pour donner de la place aux créatures géantes, aérées pour laisser respirer le milieu naturel, avec une mise en couleurs qui nourrit les dessins sans leur faire perdre en visibilité. le lecteur profite du dépaysement apporté par un décor naturel plutôt qu'un environnement urbain, ainsi que par ces combats contre des créatures mythiques, et le petit groupe improbable d'une minotaure, d'un faune et d'un cheval ailé. L'histoire est linéaire et simple. le lecteur repère facilement les enjeux : la discussion entre Giganta et Diana, le service rendu par Amanda Waller qui devra se payer, et bien sûr la récupération d'une épée aux capacités extraordinaires, avec une belle image d'un bras féminin la brandissant en la sortant hors de l'eau. C'est sympathique, mais vite oublié.

Les quatre épisodes suivants forment un autre chapitre, avec une situation différente. Diana et Aphrodite arrivent dans Summergrove, une petite ville dont les habitants semblent très heureux car ils ont enfin cédé à leur envie, faisant fi des convenances et des contraintes de bienséance plus ou moins hypocrites indissociables d'une vie en société. Cette situation a été générée par la présence d'un autre dieu de l'Olympe : Atlantidies, plus connu sous un autre nom dans la mythologie usuelle. de par son identité, ce personnage est bisexuel, et l'usage de son pouvoir fait perdre leur retenue aux êtres humains. Xermanico dessine à son tour 2 épisodes et demi, avec une densité descriptive plus importante que celle de Nord, plus traditionnelle dans les comics de superhéros. Comme Nord, il se garde bien de jouer sur la plastique de Wonder Woman. Ces dessins plus détaillés apportent plus de consistance aux décors, rendant cette petite ville de province plus concrète, apportant plus de personnalité visuelle à ses habitants, et rendant palpables les nombreux angelots évoluant dans les parages. Romulo Fajardo junior apporte une luminosité qui renforce l'effet de la présence d'Atlantiades, tout en restant dans une approche naturaliste, rendant très bien compte de la normalité de cette petite ville.

La scénariste entremêle le comportement des habitants, avec les interactions entre Atlantiades et Diana, et avec l'enquête que mène Maggie et Aphrodite au sein du sanctuaire de l'Olympien. Ce chapitre comprend de belles pages d'action, en particulier grâce ou à cause de ces angelots, et de ce qui se trouve au fond du sanctuaire. Les personnages apparaissent très humains, avec des expressions de visage nuancées et convaincantes. le dessinateur parvient à faire apparaître l'ambiguïté sexuelle d'Atlantiades, sans une once de vulgarité, sans qu'il ne perde de sa puissance de séduction. Il joue avec les fleurs, les feuilles, les pétales, les oiseaux, sans verser dans une imagerie sentimentale prête à l'emploi et sans âme. La narration visuelle trouve le bon équilibre entre la banalité de la petite ville, l'exaltation des sentiments de ses habitants, et les éléments surnaturels. le lecteur ressent vite que la scénariste est beaucoup plus impliquée par ce chapitre que par le précédent. Celui-ci se lisait rapidement, emporté par la légèreté des dessins et du scénario. Ici, les répercussions de la présence d'Atlantiades amènent Diana à être confrontée à une vie moins inhibée, et visiblement plus heureuse. Cela remet en cause ses propres valeurs, la discipline qu'elle s'impose, son engagement émotionnel auprès de Steve Trevor, des convictions profondes qui n'apparaissent que comme des contraintes empêchant d'être épanoui. En parallèle, Aphrodite retrouve son fils et la discussion porte sur le fait qu'elle ne se soit pas occupé de lui. Avec ce chapitre, Wilson écrit Diana totalement en phase avec le personnage, mêlant mythologie grecque, combats physiques, et questionnement qui lui tiennent à coeur. Une grande réussite. le dernier épisode de cette partie est illustré par Jesús Merino en bonne forme, mais qui, lui non plus, n'arrive pas à finir son épisode.

Le présent tome se termine par un épisode écrit par un autre scénariste, évoquant une aventure du passé, alors que Diana était encore enfant. Elle est projetée avec sa mère dans une dimension parallèle où la reine Hippolytha a préféré refuser le cadeau des dieux que fut la vie insufflée dans Diana pour être sa fille, et qui a mené une vie de conquêtes. Cet épisode se rattache aux précédents parce qu'il se déroule dans la dimension Chi, celle où arrivent Diana, Aphrodite et Maggie à la fin de l'épisode précédent. L'écriture de Steve Orlando sonne moins naturelle que celle de Wilson et l'histoire dégage une saveur beaucoup plus ordinaire que le précédent chapitre. Aaron Lopestri réalise des pages dans un registre descriptif et réaliste, avec un bon niveau de détails, et des décors représentés très régulièrement. le lecteur peut donc se projeter dans chacune des cases consacrées à la compétition opposant les 2 reines, et il ne s'attend pas forcément à la course de Kanga, ni au concours de narration d'histoire. Même s'il peut avoir l'impression d'une histoire bouche-trou pour donner le temps à l'équipe régulière de s'avancer dans les épisodes suivants, il prend plaisir à ce récit un peu convenu, mais avec des créateurs impliqués.

Il n'est pas facile d'écrire le personnage de Wonder Woman, même si c'est une superhéroïne dont la notoriété traverse les âges. Dans son premier tome, G. Willow Wilson avait montré qu'elle comprenait Diana, avec des bonnes histoires, mais encore un peu en rodage. le premier chapitre de ce second tome est très sympathique, mais un peu léger. le second s'inscrit dans les histoires indispensables du personnage, amalgamant ses différentes facettes hétéroclites, avec des dessins adaptés, chacun des deux créateurs (scénariste et dessinateur) parvenant à conserver leur personnalité.
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Vidéo de G. Willow Wilson
Extraits d'interview de G. Willow Wilson auteur d'Alif l'Invisible aux éditions Buchet/Chastel, en librairie le 19 avril 2013. Les éditions Buchet/Chastel remercient TVW et Grove Atlantic pour la présente vidéo ainsi que Florence Berthon pour sa traduction. © TVW © Libella Pour en savoir plus sur le livre : http://bit.ly/10OooGg
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