AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,22

sur 274 notes
Personnellement je dois dire avoir eu du mal avec ce roman... l'idée de base est très intéressante, mais la manière dont elle est exploité ne m'a que peu emballée... le final en particulier.



Après j'ai apprécié certaines choses, considérant que l'auteur est américain. ( j'avais peur qu'il sombre dans ces travers, mais non)
1) son honnêteté. Enfin un qui ne prétend pas les américain comme le peuple idéal, et qui ne cache pas cet espèce de "mépris" qu'on ses concitoyens pour les oeuvres outre-Atlantique (je pense au passage du début, avec la citation de Lewis Carrol, mais pas seulement)
2) Il ne sombre pas dans le créationnisme à deux sous, ce que j'aurais profondément détesté.
3) Il n'y a pas trop de "surenchère" en cliffhanger, ce qui est reposant.

Après bien sûr c'est le cas de nombre d'auteur américain d'éviter ces abimes, mais dernièrement j'avais été profondément déçue par plusieurs oeuvres ayant un voir plus de ces travers. En particulier la série l'âge de la déraison.
Commenter  J’apprécie          43
Darwinia est un roman de SF sorti en 1998 qui a reçu le prix Aurora 1999. Même si je ne suis pas un spécialiste du genre, ce n'est pas vraiment un roman facile. Robert Charles Wilson, en ce sens, donne l'impression de ne pas faire de concession avec ses idées pour faciliter le travail de digestion de son oeuvre par un lectorat fainéant.

J'ai lu Darwinia comme un apéritif au style de l'auteur. Je souhaitais me familiariser avec le style de Robert Charles Wilson avant de plonger dans sa grande oeuvre trilogique Spin, Axis et Vortex, en attente dans ma bibliothèque.

Darwinia, ça commence comme une uchronie (une réécriture de l'histoire) mais ce n'est pas réellement ça. Et là, je dois avouer que Robert Charles Wilson a réussi à me perdre un petit peu. Si bien que je ne suis pas sûr d'avoir tout compris à la SF développée par l'auteur.

Et mon avis mitigé ne va pas être influencer par ma compréhension ou non du sujet mais par son traitement littéraire, son rythme, ses choix narratifs, etc…

Alors, pour moi (je le répète souvent car il est important de ne pas généraliser), Darwinia est très décousu. Déjà que le postulat de la fiction est ardu, Robert Charles Wilson ajoute du flou avec un certain nombre de personnages qui prennent de la place pour finalement avoir une importance moindre et peu importante vis à vis de l'intrigue. Celui qui s'attend à un climax ou tout est censé retrouver sa place, chaque personnage révélé son importance, vous risquez d'être un peu déçu.
La suite sur le blog…
Lien : http://livrepoche.fr/darwini..
Commenter  J’apprécie          30
Darwinia... Je dois avouer que je suis encore perplexe, je ne sais pas comment décrire cette lecture. D'habitude j'aime énormément les travaux de l'auteur mais celui ci n'a ni queue ni tête.
L'histoire est très longue à se mettre en place et l'action ne démarre pas avant les 200ème page. Quant cela devient intéressant on part dans une histoire abracadabrante de démon, de dieu, de fantôme de passé et des explications quantiques et mathématiques incompréhensible. Pour faire parallèle même les explications de Carter dans Stargate paraissent simples !
Je m'attendais vraiment à autre chose, et dieu sait que j'aime la SF/Fantasy mais là c'est vraiment du charabia rajouté à une histoire bizarre.
C'est vraiment dommage car l'histoire de bas était intéressante et ça aurait pu être vraiment bien; mais pour ma part je n'ai pas accroché.
Commenter  J’apprécie          130
Roman très décevant de Wilson. Après avoir découvert le superbe Spin, j'ai souhaité découvrir un autre de ces titres. Dans Darwinia, on trouve des ingrédients de Spin : un continent qui disparait entièrement, et se trouve remplacé par un autre, inconnu, sans doute extra-terrestre. Formidable point de départ, de ce qui aurait pu être un grand roman d'aventures et de SF. Mais l'auteur se perd rapidement dans des élucubrations mystiques, qui ôtent tout son charme au nouveau continent et à la lecture.
Commenter  J’apprécie          00
"Dans ce cas, songea Guilford, la Terre est un asile de fous."

Darwinia nous plonge donc en 1912, à l'époque des grandes expéditions scientifiques, du moins, en théorie! Si la première partie nous emmène bel et bien à la découverte d'une Europe sauvage et inexplorée (notre Europe de cette époque ayant disparu quelques années plus tôt), la seconde nous plonge au coeur d'une guerre extra-terrestre sur Terre dans le futur et ... aussi dans le passé.

Je dois avouer que lors de ma lecture, je me sentais comme Jack O'Neill ( de Stargate) dans une situation digne d'un épisode de Fringe, en lutte contre des démons... (avec les Winchester, de Supernatural), le tout expliqué par le duo Samantha Carter et Rodney McKay (toujours Stargate). D'accord, je regarde trop de séries, mais je ne pouvais faire autrement... Bref, j'ai pas tout comprit dans les détails!
Au final, ce livre reste un assez bon moment de lecture pour moi, mais il m'aura surtout donné envie de me plonger dans; "Voyage d'un naturaliste autour du monde" de Charles Darwin.
Commenter  J’apprécie          90
Un beau jour de 1912, l'Europe disparaît. A la place, un nouveau continent, une faune et une flore inconnues jusque là sur la Terre. En Amérique, une expédition est préparée pour aller explorer ce nouveau monde...
Robert Charles Wilson nous propose un monde où la Première et la Seconde Guerre Mondiale n'ont pas eu lieu. Et pour cause : l'Europe a disparu, pouf ! En une nuit, elle est devenue autre. On explore cette nouvelle terre en compagnie des personnages du roman, intrigués.
L'auteur, via cette intrigue originale, bâtit un bon roman d'uchronie à la fois divertissant et ponctué de réflexions métaphysiques. Un bon mélange qui passe bien et qui fait de Darwinia une lecture des plus agréables. Malheureusement, cela m'a fait d'autant plus regretter un dénouement trop rapide. La fin m'a clairement laissée sur ma faim...
Commenter  J’apprécie          50
En 1912 l'Europe telle qu'on la connaît laisse subitement la place à un continent nouveau, dans lequel l'humanité a disparu au profit d'une faune et d'une flore totalement vierge. Pour Guilford Law, enfant à l'époque des faits, l'évènement marque à jamais sa vie, à commencer par celle de jeune adulte qu'il entame en tant que photographe dans une expédition scientifique visant à explorer ce nouveau monde.
Darwinia démarre donc comme un roman d'exploration, Robert Charles WILSON adoptant le mode de l'uchronie pour nous rappeler qu'en ce début du vingtième siècle les scientifiques étaient encore des aventuriers. Mais bien vite l'auteur dissémine ici et là des éléments propres à la science fiction, immergeant ses lecteurs dans un véritable monde parallèle qui rend le récit de plus en plus complexe. Il est vrai qu'il met en miroir l'Histoire officielle pour le moins difficile du XXème siècle, et les faits non moins durs vécus par les protagonistes de l'exploration de la Darwinie.
Si l'idée de départ et son traitement sont particulièrement originaux, le roman de WILSON est aussi difficile d'accès. Pourtant l'auteur essaye dans ce roman de donner des explications aux évènements qu'il raconte, ce qui n'est pas si courant chez lui. Malheureusement il perd trop souvent le lecteur dans des explications métaphysiques si ce n'est peu convaincantes, du moins d'un intellectualisme tortueux. A l'exception de Guilford Law, même ses personnages ne sont pas aussi aboutis que dans bien d'autres de ces romans, qu'ils soient antérieurs ou postérieurs à cette oeuvre.
La lecture de Darwinia s'achève donc sur une demi-déception, l'idée de départ demeurant d'une originalité rare, la découverte du nouveau monde particulièrement réussie, et la prose de Robert Charles WILSON toujours aussi fluide et plaisante. C'est d'ailleurs largement suffisant pour rendre cette lecture enthousiasmante.
Commenter  J’apprécie          60
Nous sommes en 1912, et en l'espace de quelques minutes seulement, le monde tel que nous le connaissions bascule irrémédiablement lorsque l'Europe toute entière se transforme mystérieusement en un nouveau continent, territoire sauvage libéré de toute présence humaine et encore inexploré. Un Nouveau Monde, en somme. Il faut avouer que le pitch de base est extrêmement séduisant et c'est ce qui m'a fait sauter le pas, bien que n'étant pas à proprement parlé amatrice de science-fiction. C'est finalement avec un sentiment très mitigé que je ressors de cette lecture qui, si elle a bien tenu certaines de ses promesses, m'a cependant quelque peu déçue. La faute, je pense, à l'angle d'approche choisi pour aborder le sujet par R. C. Wilson qui ne s'intéresse pas tant à ce que peut bien être cette nouvelle terre mais plutôt à la raison de ce phénomène extraordinaire. le pourquoi et non le quoi, hors c'est justement la seconde question que j'aurais aimé voir davantage développé.

L'auteur nous offre malgré tout dans la première partie du roman quelques détails concernant ce territoire encore vierge, notamment sa faune et sa flore très particulière, à mesure que l'on suit l'avancée de la première expédition menée le long de ce qui fut le Rhin. La seconde partie, dans laquelle R. C. Wilson entreprend d'expliquer le phénomène de la transformation de l'Europe, m'a, en revanche, beaucoup moins enthousiasmée, la faute sans aucun doute à mon profond désintérêt pour tout ce qui touche aux machinations cosmiques, guerres galactiques, algorithmes... (attention, je ne dénigre en rien cet aspect de la science-fiction ou ses adeptes, seulement ce n'est pas pour moi). le protagoniste, Guilford, est heureusement un personnage attachant que l'on prend plaisir à suivre tout au long du roman. Les personnages secondaires possèdent quant à eux un potentiel certain mais auraient peut-être mérité d'être davantage développés, la plupart demeurant finalement pour nous des étrangers.

Un roman au sujet original qui s'est révélé loin d'être ce que j'attendais sans pour autant m'avoir véritablement déplu. L'auteur dispose de toute évidence de beaucoup de talent et d'une imagination fertile, aussi je n'exclue pas de me replonger un jour dans un autre de ses livres.
Commenter  J’apprécie          292
Un livre vraiment surprenant/étrange/bizarre qui laisse une impression de « j'ai rien compris » et même à tête reposée je n'arrive pas à me dire si j'ai aimé ou non ce livre, tout ce que je sais réellement c'est que j'ai mis presque 2 semaines pour venir à bout de ses 444pages.
Lien : http://bulledelivre.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00
Un livre vraiment surprenant/étrange/bizarre qui laisse une impression de « j'ai rien compris » et même à tête reposée je n'arrive pas à me dire si j'ai aimé ou non ce livre, tout ce que je sais réellement c'est que j'ai mis presque 2 semaines pour venir à bout de ses 444pages.
Lien : http://bulledelivre.wordpres..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (663) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4905 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}