Le Choeur des femmes

A faire lire à tout le monde et surtout à toutes les femmes !

C'est vraiment un livre important. Il aborde le sujet de la "médecine des femmes" et avec lui l'enjeu difficile du traitement du corps féminin : avortement, contraception, épisiotomie, culpabilisation, violences gynécologiques... L'intrusion immense dans la vie, les choix et le corps des femmes. Quand une violence banalisée s'appelle communément "acte médical", puisque de toute façon elle n'a pas le choix, puisque de toute façon elle n'osera rien dire... Un livre qui fait réfléchir et avancer.

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Un livre surprenant et très touchant. Une jeune femme interne en gynécologie un peu arrogante rencontre un gynécologue très bienveillant avec ses patientes et adopte sa manière de travailler. Au fil du livre, on se rend compte que cette jeune femme est porteuse d'une histoire compliquée autour de la bi-sexualité. Les personnages sont profonds et la trame très bien menée.

C'est l'histoire de Jean, jeune interne qui se retrouve coincée dans un service gynécologique auprès d'un généraliste alors qu'elle ne rêvait que de chirurgie et c'est l'histoire de toutes les femmes qu'elle va croiser et soigner. Grâce au docteur Karma, Jean découvre ce que devrait être la médecine : une médecine humaniste, à l'écoute, qui ne vous expédie pas en 15 minutes sans vous avoir entendu réellement... Martin Winckler dépeint aussi le monde effrayant des chirurgiens sans scrupule qui sont à la recherche de prouesses médicales à inscrire à leur tableau... La lecture de ce livre devrait être obligatoire pour tous les internes en médecine !

J'ai aimé l'histoire de ce livre. le message qu'il fait passer et son originalité. J'ai aimé le fait que ca parle des femmes mais que l'auteur soit un homme. J'ai aimé l'analyse de la relation patient médecin et le regard qu'il apporte sur le monde médical. J'ai moins aimé la façon dont il est écrit. Je regrette que le clou de l'histoire n'arrive que peu avant la fin. J'ai jugé aussi certaines longueurs inintéressantes. Mais j'en garde un bon souvenir et je pense que toute personne travaillant dans le corps médical devrait le lire.

Il y a sans doute beaucoup de caricatures de femmes dans ce roman, à commencer par la stagiaire que son passage dans ce service gynéco va gentiment transformer...
Mais j'ai aimé ces personnages qui portent une parole intéressante, celles de femmes en tous genres, et particulièrement les plus méprisées, les plus maltraitées, des voix que l'on n'entend jamais ou très rarement dans la littérature.
Il est question aussi de l'intersexualité, très méconnue, et des chirurgiens qui s'y attaquent façon "nazi".
Un roman qui a beaucoup de choses à dire et à dénoncer, qui le fait parfois avec des ficelles grossières, mais que j'ai trouvé très bien écrit, intelligent et sensible.

Le style est accrocheur et, si vous l'appréciez, vous n'aurez aucune peine à dévorer ce roman. S'il est vrai que la fin est gnan-gnan à souhait, le récit est fascinant et extrêmement instructif : on y apprend plein de choses sur le corps des femmes, et sur leur vie. On se sent moins seuls. Et Jean est une héroïne tout à fait attachante.
Le ton, léger, et le final en font une excellente lecture de vacances.

Jean Atwood est interne en dernière année, major de sa promotion, ne pense que par la chirurgie, rêve de prendre la tête d'un service, une vrai bête de concours carrieriste.
Pour valider son cursus, notre héros va devoir passer 6 mois dans le service de Médecine de la Femme du Dr Franz Karma. Evidemment, Atwood y va a reculons et va être confronté à Karma qui est l'antithèse de tout ce qui a lui été enseigné.

Ce livre est tout à la fois un réquisitoire sur l'enseignement de la médecine, très hospitalier et technique, et une ode d'une médecine générale centrée sur le patient. On y retrouve certains thèmes abordés dans La Maladie de Sachs, du même auteur.

Je me suis fait avoir sur les 40 premières pages : le personnage de Jean est très macho, presque misogyne, et j'ai cru que c'était un homme, mais non, c'est juste un clin d'oeuil de l'auteur : Jean se prononce à l'anglaise, Djinn ! Ce gros roman se lit d'une traite, les chapitres peuvent être racontés par l'un ou l'autre des personnages, voire reracontés par un autre, ce qui donne un relief et une variété dans le récit...
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Autant je n'avais pas aimé "la maladie de sachs", autant j'ai été passionnée par celui-ci.
Une vraie bonne surprise

Je ne vais pas m'étendre sur le naufrage des cinquante dernières pages, qui offrent un piètre rebondissement et, avec ce semblant d'intrigue psychologique mêlant secrets de famille et recherche scientifique, donnent au livre une étrange tournure dénuée d'intérêt. Plutôt que de refermer le livre sur cette dernière impression mitigée, je vais tâcher de garder en tête les six-cents pages durant lesquelles je me suis passionné pour le rapport entre le gynécologue et sa patiente.
L'article complet sur mon blog.
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Première lecture de Martin Winckler.
Le style est très abordable, facile. L'histoire nous plonge dans le quotidien d'une jeune interne qui découvre le service gynécologie de l'hôpital ; d'abord avec dédain puisqu'elle veut être chirurgienne, puis avec passion lorsqu'elle ose la rencontre.
J'ai moins aimé l'écho fait par l'auteur entre le rapport au corps de la narratrice et les histoires des patientes, la fin que l'on peut facilement prévoir. Un roman qui traîne un peu en longueur.