Le Choeur des femmes

De prime abord ce roman ne présente pas de grandes nouveautés.
Cependant après avoir lu quelques chapitres, l'histoire est prenante et intéressante.
Au fil des pages on parvient même à se retrouver sans le roman (à condition d'être une femme).
Je conseille ce livre à toutes les femmes mais aussi surtout aux hommes.
En revanche, la partie du roman sur la patiente Alpha est sans intérêt, extrêmement prévisible et n'apporte rien au roman.

Le choeur des femmes décrit le parcours de Jean (Djinn) Atwood, une interne de cinquième année, qui doit pour valider ses diplômes exercer six mois en médecine générale avant d'obtenir son poste de chirurgien-chef de clinique. Jean, loin du bloc opératoire, atterrit dans un pôle de l'hôpital dédié à la femme où les consultations pour contraception sont les plus fréquentes. D'abord hautaine et réfractaire, elle va très vite apprendre du médecin référent du service, Karma, mais surtout des nombreuses patientes. Au fil de la première semaine, Jean va énormément évoluer dans son appropriation de son métier de médecin gynécologue, mais aussi dans sa vision des autres et dans sa vie personnelle.
Les 2/3 du roman m'ont vraiment enthousiasmés, les différents mode narratifs de Martin Winckler rythment bien le récit . Pourtant la fin m'a moins plu, les trop nombreuses coïncidences m'ont un peu gênées.

Superbe roman !



Le docteur Jean Atwood doit passer les six derniers mois de sa 5ème année d'internat dans l'Unité 77 , " Médecine de la femme", dans le service du Docteur Franz Karma.

Le problème comme elle le dit elle-même " les contacts, ça ne m'interessait pas, tenir la main c'est vraiment pas mon style et que les soins primaires ça n'était pas vraiment ma tasse de thé", ce qui rend le Dr Atwood plutôt antipathique de prime abord.

Aux côtés du Dr karma elle va apprendre à écouter les histoires de ces femmes qui consultent un gynécologue, et les accompagner dans le choix de leur contraception. Des femmes dont la voix monte pour ne plus former qu'un choeur et raconter les unes après les autres la façon "froide" dont elles ont été traitées auparavant... jusqu'à cette médecine humaine pratiquée par Karma.

Sabrina, ou la maladresse d'un jeune docteur .Elle doit subir une IVG à 14 ans " ça vous suffit pas de m'avoir fait un mal de chien avec vos pinces, votre tube, et cette machine qui fait un bruit d'aspirateur atroce?"

Laetitia qui accouche un 24 décembre et un médecin " qui pensait expédier ça en trois minutes ", mais qui suite à un problème lui hurle " Taisez vous si vous voulez que je travaille" et qui entend un grand " boum" et le médecin s'écrier " merde! merde! merde!"

Et d'autres encore!



Le Dr Atwwod accepte petit à petit que sa carapace se fende , que certains de ses consoeurs et confrères ou "con-pas du tout-frères" ne sont pas des modèles à suivre, jusqu'à l'éloge final "sous son armure de Jeanne d'Arc du scalpel , " elle " est une soignante, une pure, une dure, une vraie de vraie. une de ces soignantes rares dont les patientes de tous les genres(...) ont durablement besoin". A partir de ce chapitre, la fin du roman se concentre sur l'histoire personnelle de Jean ( " Djiin") :émouvante certes mais moins intéressante que le reste.



La construction du roman m'a bien plu. Les narrateurs se succèdent ( Atwood, les femmes, la secrétaire), les chapitres sont parfois entrecoupés de poèmes. Comme dans "Un pour deux " , il y a des allusions aux séries télévisées: le Dr House bien sûr (tout le contraire du Dr Karma ), NCIS avec la secrétaire et sa toile d'araignée tatouée, Grey's Anatomy...

J'ai aimé lire les témoignages de ces femmes, j'ai fini aussi par apprécier le Dr Atwood, j'ai bien sûr aimé la gentillesse et l'écoute du Dr Karma. Ce livre dresse un tableau plutôt noir de ce qu'est la gynécologie en France et des douleurs inutiles faites aux femmes. Pour en avoir le coeur net je suis allée sur le net faire quelques recherches et j'ai écouté une interview du Dr Marc Zafran. Il préconise effectivement l'écoute et la pédagogie: expliquer aux femmes ce que l'on va leur faire.
Lien : http://www.mrsblovesbooks.ca..

Jean, jeune interne ambitieuse au caractère bien trempé, se retrouve au service gynéco de l'hôpital de Tours et le moins qu'on ne puisse dire c'est que ça ne l'enchante pas : elle préfère la chirurgie au bla bla de bonnes femmes sur leurs règles douloureuses. Elle doit affronter le docteur Franz Karma, médecin iconoclaste et coureur de jupons invétéré.
Superbe roman qui commence de façon légère comme un mélange de « Docteur House » et de « Grey's anatomy » et qui gagne en profondeur au fils des pages (600), nous faisant entendre les voix des femmes, jeunes ou vieilles, heureuses ou malheureuses, souvent inquiètes et seules face à leurs problèmes « de femmes ». Un livre à la fois politiquement incorrect, drôle, féministe et qui doit beaucoup aux séries médicales américaines.

Roman très intéressant sur le corps et le coeur des femmes. Un sujet pas courant est traité au fil du roman. le personnage principal est détestable au début quand elle arrive dans ce service qui.lui est imposé.
On comprend ses réactions, lorsque nous comprenons son histoire personnelle. Beaucoup aimé ! À découvrir, vraiment !

On a là un livre qu'il m'a fallut du temps à lire.
J'ai bien aimé, mais plus de 2 chapitres d'une traite et je me lassais. le personnage principal est vraiment insupportable. Elle s'arrange au fil des chapitres, mais franchement, il n'y a rien que je supporte moins qu'un médecin femme qui méprise ses patientes.
Pour être une femme, elles savent forcément ce que certains examens peuvent faire et, à défaut de pouvoir les rendre moins pénible, elles peuvent au moins ne pas en rajouter!!
Ici, Jean (à prononcer Djinn), est vraiment le médecin insupportable, qui se croit au dessus du lot et considère qu'elle fait un honneur à se patients en s'occupant d'eux. Elle se montre méprisante, surtout envers les femmes et répète sans arrêts qu'elle n'a pas vocation à s'occuper des "bonnes femmes".
A côté d'elle, un médecin homme, qui se bat depuis des décennies pour que les femmes soient plus respectées et mieux soignées par le corps médical. Autant vous dire qu'il n'a pas ma cote auprès de ses confrères.
Et cet homme bienveillant va avoir la lourde tâche de remettre, relativement en douceur, notre jeune médecin tout fraîchement sortie des bancs de l'école, dans le droit chemin: celui du respect des patients, tous les patients, même quand on a pas les mêmes valeurs qu'eux. Parce qu'un médecin est un soignant, pas un juge.
Ce médecin est également très engagé dans le traitement des nourrissons inter-sexes et milite activement contre les interventions chirurgicales faites uniquement pour imposer un sexe plutôt qu'un autre même quand aucun impératif de santé ne l'exige, ces médecins qui se prennent pour Dieu n'hésitant pas à dresser un tableau très alarmants à des parents déjà perdus par la situation pour leur faire signer le consentement.
J'ai trouvé dommage que la fin du roman parte un peu en cacahuète mais ça n'a pas entaché le sentiment globalement positif que j'ai ressenti pour ce livre.

Jean Atwood jeune interne en chirurgie doit faire un stage de six mois dans un service atypique de médecine de la femme dirigé par le non moins atypique Dr Franz Karma.
Très beau roman détaillant tous les problèmes des femmes. Les témoignages de ces femmes sont très touchants et Franz Karma nous montre que chaque histoire est unique et en aucun cas être jugée par des autres personnes. J'ai beaucoup appris sur la gynécologie, sur sa pratique en France et dans d'autres pays. Quelques petites longueurs mais très intéressant et captivant. Je vous le conseille , il est top !

Le « Choeur des femmes » raconte l'histoire de Jean Arwood, une jeune interne en chirurgie gynécologique forcée de passer un stage de 6 mois au sein d'une unité de « Médecine de la femme ». Durant cette période, elle va apprendre à écouter, à compatir et surtout à « soigner ».

Dit comme ça, le bouquin pourrait paraître assez niais et peu attrayant, ce qui serait en donner une mauvaise image. Comme tous les bouquins de Winckler, c'est fort bien écrit et d'une humanité très touchante. J'aime toujours autant le style de narration : un récit en mosaïque, alternant les points de vue et les personnages, qui donne une grande vitalité au roman. J'aime aussi que l'auteur ait des idées bien arrêtées sur la médecine et sur la façon dont la plupart des patriciens traitent leurs patients, et qu'il n'hésite pas à les clamer haut et fort. Les auteurs de romans vraiment engagés se font de plus en plus rares, surtout sur des sujets aussi difficiles et pointus que la médecine ou l'éthique...

Ce que je n'ai vraiment pas aimé en revanche, c'est la fin abracadabrantesque et plutôt niaiseuse du roman. Alors que l'auteur parvient pendant 600 pages à dresser un portrait touchant et réaliste de la médecine appliquée aux femmes, il se sent brusquement obligé de nous sortir les violons dans un final tiré tout droit d'un roman Arlequin. le roman reste très bon durant 600 pages au moins, donc je ne râlerai pas trop : on ne peut pas tout avoir, mais je ne peux pas m'empêcher d'être un peu déçue. Ceci dit, je lirai surement d'autre bouquins de M. Winckler !

Ce roman ce divise en trois parties. La première est l'évolution de cette major de promo formatée par des pères certainement à la pointe des nouvelles techniques mais pas toujours à la pointe des nouvelles pensées et moeurs. Elle doit se battre, s'imposer dans le monde médicale principalement machiste. La deuxième partie lui fait découvrir un patron de stage non conformiste et un univers qui est complètement à l'opposée de ses opinions apprises sur le ressenti du patient. Intelligente elle apprend et s'adapte vite, devient là aussi un médecin demandé et apprécié.
La troisième se découvre comme un thriller dans sa vie affective, ses secrets de famille.
Je m'ennuyais parfois dans les descriptifs médicaux de la deuxième partie, j'ai dévorée la troisième.

J'ai apprécié ce roman aux allures parfois de documentaire, qui nous en apprend davantage sur la médecine et notamment la chirurgie gynécologique. On y découvre la gent féminine sous toutes ses coutures (sans mauvais jeu de mots), l'envers du décor d'un hôpital, ainsi qu'une relation unique qui lie un médecin à ses patientes. Un livre à mettre entre les mains de toutes les femmes.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..