AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,24

sur 2802 notes
J'ai lu, dévoré et adoré ce roman de Martin Winckler (de son vrai nom Marc Zaffran). En quelques mots le choeur des femmes c'est l'histoire d'une interne Jean Atwood, brillante et major de sa promo qui se destine à la chirurgie gynécologique. La jeune interne est affectée à l'unité 77; Médecine de la femme dirigée par le docteur Franz Karma. Un stage obligatoire si elle veut obtenir son titre de chef de clinique. L'idée de passer 6 mois avec un médecin prétentieux, donneur de leçon selon les rumeurs entendues et de surcroît le passer à écouter les histoires de bonnes femmes qui s'apitoient sur leur sort, tout ça ce n'est pas pour elle. Jean va alors devoir mettre ses jugements et son arrogance de côté afin de se remettre en question et pouvoir réellement entendre le coeur des femmes.

Le livre se base sur plusieurs thématiques; la première est l'innatention et le manque d'écoute de la part du médecin et qui à l'énoncé du problèmes des femmes et se contentent de prescrire des médicaments ou des opérations sans tenter de comprendre ce qui se dissimule réellement derrière une phrase banale telle que “Docteur, je ne supporte plus ma pilule” (Presque la phrase phare de ce bouquin : ) qui n'est en réalité qu'une façade et un prétexte pour parler d'elles et de leurs soucis. le second thème est l'intersexuation qui est l'état d'un être humain dont on ne peut distinguer explicite si il s'agit d'un homme ou d'une femme selon les critères habituels. L'auteur joue avec les mots et nous laisse de nombreux doutes sur le fait que Jean Antwood est bien une femme. En début de livre il nous est impossible de nous poser réellement. L'auteur pousse à n'en plus tenir rigueur et enfin un peu quand on ne se pose plus la question et que l'on accepte l'équivoque, on peut apprendre que Jean Atwood ( dont le prénom se dit Djinn) est bien une femme. le sujet de l'intersexuation est travaillé sous deux manières et nous offre également une vision pédagogique sur l'avancement de la médecine où avant les médecins incitaient les parents à faire opérer le plus tôt leur enfant,
aujourd'hui les médecins laissent d'avantages le temps et le choix du sexe mais si les choses ne sont pas si simples. Ce livre se base également sur les propos activistes sur le bien être des femmes, et le fait que celui-ci doit passer avant la facilité du médecin. Un appel à une médecine plus respectueuse des femmes.

Martin Wincklmer nous écrit un roman à l'état brut, les pensées retranscrites et ne prend pas attention à la conformité des paroles mais ne tombe jamais réellement dans le vulgaire. L'écriture vivante dénote de l' humour et nous offre un livre qui fait du bien. On s'aperçoit également de son attirance pour les séries américaines d'où certains personnages en prennent le corps et d'autres le caractère. Ainsi nous avons droit à une secrétaire gothique qui nous rappelle Abigail Sciuto, scientifique dans la série télévisée NCIS. Franz Karma lui, est une version du Dr House avec un coeur, qui établit et instaure des règles pour le bien des femmes et non pas pour son profit. C'est un médecin qui écoute et soutient les femmes dans leurs problèmes quotidiens et leur donne toute sa loyauté au détriment de celle accordée à ses confrères.

Le livre débute sur une Jean Atwood qui ne rêve que des interventions chirurgicales. Un médecin formaté par certains chirurgiens qui ne voit en leur patient que le profit qu'il pourrait en retirer. Atwood nous raconte son point de vue acerbe sur l'unité 77 plein de septicisme et d'aggresivité. Ensuite tout au long du roman, on assiste à la conversion de Jean qui débute par un simple surnom affectueux et poursuit par une prise d'intérêt au bien être des patients. Enfin on a droit à une rétropective de la vie de Jean délivrer avec parcimonie afin de mieux cerner le personnages et son histoire se mêle alors d'une alchimie parfaite de rebondissements innatendus et de suspens basé sur son enfance. Au fil de l'histoire on se lie et s'attache à Jean, Franz, Aline, Angèle et toutes les femmes qui donnent leur parole pour mieux en faire ressortir la mélodie du choeur des femmes.

L'intrigue et le suspens se dénouent avec un dénouement brillant sur ses secrets de famille. Une fin qui pourrait paraître tirée par les cheveux mais qui donne un bon rebondissement et qui a le pouvoir de réellement nous étonner.

L'auteur a réussi à me captiver tout au long de ce roman qui comporte tout de même presque 700 pages mais dont on ne les voit pas passer. Martin Wincler nous donne l'impression de vivre dans ce service et me laisse un coup de coeur auquel je décerne 5 étoiles pour le chant du choeur des femmes.
Commenter  J’apprécie          110
Livre audio par Mélanie Doutey. L'écoute est pénible au début du livre car lit beaucoup trop vite mais je suppose que c'était voulu pour nous montrer l'arrogance et le mépris dont fait preuve « Jean » la nouvelle interne belle et surdouée qui atterrit pour son dernier stage de 6 mois dans le Service du Docteur Karma, spécialiste de la médecine de la femme plus particulièrement en gynécologie. Elle, major tout au long de son cursus se voit contrainte d'écouter les lamentations des femmes sur leurs problèmes
Intimes et lui le médecin de province les écoute patiemment avec empathie
Et en redemande même. Jean enrage d'être coincée là.
Ensuite, beaucoup de redites, on a compris ce qui se jouait et c'est inutile de nous le ressasser. Elle furieuse et très maladroite, Karma toujours bienveillant va avec finesse va la faire réfléchir à ce que doit être un médecin.
Ils vont enfin se rencontrer vraiment et pouvoir aborder leurs vies privées. Ce roman témoignage va devenir un véritable roman avec les découvertes inattendues de leur passé et elles sont de taille., je n'en dirai pas plus sinon que nous entrons dans la séquence « émotion » qui va nous tenir en haleine jusqu'à la fin du livre.
C'est un roman passionnant que je vous encourage à lire.
Commenter  J’apprécie          100
Quelle ode à la bienveillance et à l'humanité profonde qu'on a du mal à trouver parfois dans un système médical qui me paraît pétrifié par tant de peurs : plus la peur de ne pas faire ce qu'il faut que la peur de l'erreur, plus la peur de perdre la face que la peur d'être inefficace, la peur de passer trop de temps au détriment des patients qui attendent leur tour.
Comme j'aimerais rencontrer de tels médecins !
Commenter  J’apprécie          100
Encore une claque ! Non pas comme de celle de Q......... !
Mmhhh...
Un livre que tous les hommes et les futur(e)s docteurs devraient lire !
Du vrai féminisme et de la vraie tolérance (pas celui et celle de Sandrine R.).
J'ai appris énormément sur les problèmes "intimes" des femmes, sur la façon dont elles sont maltraitées.
Les personnages sont très attachants malgré/grâce à leurs imperfections. L'intrigue sur les origines de l'héroïne principale magnifie le tout !
Commenter  J’apprécie          100
« Qu'est ce qu'on m'avait raconté, déjà ? »

Une fois dit que ce n'est pas de la grande littérature, il faut préciser que c'est un livre intéressant et même passionnant pour plusieurs raisons.

D'abord, on apprend plein de choses sur la contraception et le corps des femmes. C'est écrit avec des mots simples mais ce n'est pas beta. On apprend sur les femmes en général, sur leurs vies, leurs malheurs, leurs espoirs, … On apprend sur le milieu hospitalier et l'industrie… bon là je suis plus réservée, c'est très caricatural mais je veux bien penser que de tels abus aient existés et peut être existent encore. On comprend mieux alors pourquoi il y a de si mauvais médecins.

Ensuite c'est une histoire avec des rebondissements. Une jeune médecin, très douée, percluse de certitudes, misogyne, comme pas permis, va se retrouver confronter à des femmes, qu'il ne s'agit pas seulement de « découper » (elle est chirurgienne) mais d'écouter et surtout d'entendre sans juger… Et bien que cela se révèle autrement plus difficile, elle y trouve des satisfactions qu'elle n'imaginait même pas. Elle va faire connaissance avec une autre façon d'exercer la médecine, qui petit à petit va l'amener à (re)prendre contact avec ses envies, et changer son attitude de façon radicale non seulement face à la médecine mais également à la vie. Un petit bémol, la crise familiale que traverse cette jeune femme est un peu too much… Est-ce que ce mélodrame ne dessert pas un peu le livre et son message sur la condition féminine face à la contraception et la médecine…

C'est un livre qui se lit d'une traite… enfin 671 pages quand même… qui fait du bien. Même sans être médecin, on peut tous avoir notre « patiente alpha » cette rencontre qui fait changer de vie.
Commenter  J’apprécie          100
[...] Bien que centré sur le domaine médical, cet ouvrage apparaît comme un véritable modèle de tolérance et apportera réflexion à tout public désireux d'en apprendre davantage sur les approches humanistes, qu'il soit soignant ou non, femme ou homme. En effet, s'il y a une morale générale à tirer de ce roman et à étendre au-delà du domaine de la médecine, ce serait que parfois un « petit rien » que nous modifions dans notre façon d'appréhender l'autre (et nous doutons parfois même de l'utilité de ce changement) peut avoir une énorme portée positive sur autrui, de même qu'un simple « je comprends » de la part du Docteur Karma à une de ses patientes va lui permettre de se sentir estimée et écoutée.
Lien : https://proprosemagazine.wor..
Commenter  J’apprécie          100
Un livre poignant, dont la lecture questionne, informe, chamboule et surtout, élève.
Ce roman offre une remarquable plongée en profondeur dans la réalité du monde des femmes, sujet pourtant si tabou, que l'auteur sait aborder en toute bienveillance, et avec une grande délicatesse. La multitude de cas-patients et de témoignages relatés au coeur du récit offre un panorama très large de thématiques rarement abordées, et encore moins avec un tel respect, et qu'il est pourtant essentiel de mettre en lumière pour une société inclusive et égalitaire. En cela, c'est un ouvrage incontournable, à faire lire au plus grand nombre - aux femmes bien sûr, mais surtout pas qu'à elles. La réalité d'un monde médical dogmatique et rongé par les lobbies pharmaceutiques est aussi montrée avec une efficacité redoutable.

En revanche, j'avoue avoir été moins touchée par l'histoire de fond servant de cadre à ces observations plus générales. La plume est agréable, et si la construction du récit, mêlant différents genres, est ambitieuse, certains effets de style m'ont par endroit semblé alourdir la lecture.
Les personnages sont attachants, mais leur évolution est un peu trop caricaturale - le docteur, si "gentil", même lorsqu'il révèle ses failles en s'accablant exagérément ; la si arrogante et ambitieuse chirurgienne, détestable au premier abord, mais qui en a peine une semaine, devient humaine, altruiste et sensible... Les fils sont parfois un peu gros. En particulier pour l'histoire de la patiente alpha, qu'on voit venir de loin et dont la coïncidence semble tout de même assez irréaliste.
Reste quand même une partition de fond subtilement harmonisée, dans laquelle chacun tient son rôle pour donner enfin de la voix au choeur des femmes - un chant qu'il devient urgent de faire écouter au monde!
Commenter  J’apprécie          100
Martin Winckler est un humaniste; plus, un féministe (oui car j'imagine qu'il parle de lui, dans ce roman).

Jean veut devenir médecin, en chirurgie, la crème de la crème. Avant cela, Jean doit passer six mois dans l'unité des femmes et suivre le Dr Karma qui, selon Jean, passe beaucoup plus de temps à jouer à l'assistante sociale qu'à pratiquer la médecine. Car oui, le Dr Karma, écoute, compatit, fait preuve d'une grande empathie envers toutes ces femmes qui viennent le voir pour parler de leurs problèmes de femme, mais pas que.

Roman social, on suivra le quotidien de ce médecin et de ses patientes qui viennent autant le voir pour la pose d'un stérilet que pour parler des maltraitances qu'elles vivent à la maison, d'avortement ou pour se faire accompagner dans le cancer qui les ronge.

Le lecteur est plongé dans la réalité de ce que peut être cette médecine de l'ombre dont les praticiens manquent cruellement de la reconnaissance de leurs pairs.
Une anecdote (réelle) me revient. Une de mes collègues souffre d'endométriose sévère, c'est à dire que non seulement elle est stérile (à 28 ans, ça fait mal d'entendre ça) mais qu'en plus sa maladie commence à s'attaquer à d'autres organes, comme ses reins. UN gynécologue (et j'insiste sur le masculin ici) lui a dit: "on commence à n'en parler que depuis quelques années alors que l'endométriose existe depuis très longtemps. Mais bon, comme c'est une maladie uniquement féminine, ça n'intéressait pas grand monde". Voilà ce dont parle ce roman.

Je l'ai lu il y a quelques années maintenant et je le recommande vivement. Je l'ai fait lire à ma mère, ma soeur, ma nièce, ... et à mon beau-frère et mon neveu.
Commenter  J’apprécie          104
Je dirai : puissant. C'est le premier mot qui me vient à l'esprit pour décrire ce livre. Il nous emmène dans beaucoup d'univers au final alors qu'au début on pense avoir à faire à un macho de la chirurgie gynécologique qui n'a pas besoin de son dernier stage de six mois pour finir ses études et commencer sa carrière ! Mais il en est tout autre : d'abord le personnage intrigue (spoil : personnellement en lisant le résumé et le début du roman je pensais que c'était un homme, je me trompais, enfin presque ^^), ensuite le second personnage, Karma, est génialissime ! L'histoire tourne autour de la médecine, de la pratique, des patients, mais aussi de la famille, du jugement... enfin pleins de choses abordé dans ce roman que j'ai adoré lire. Une fin qui me plait énormément aussi. Enfin, que du bien!
Commenter  J’apprécie          100
Jean Atwood est un pur produit de l'université de médecine, mieux que ça même : elle est sortie major de toutes les promotions.
Aussi vit-elle très mal le fait de ne pas avoir eu l'affectation qu'elle désirait pour pratiquer de la chirurgie gynécologique et de se retrouver au service de "médecine de la femme" de l'unité 77 du centre hospitalier de Tourmens : "J'imagine que Karma m'a imposé de passer une semaine entre ses murs pour me convaincre de rester, que je peux me rendre utile et qu'il a des choses à m'apprendre, mais tout le mal que je me suis donné depuis quatre ans pour devenir ce que je veux, tout ce que j'ai appris, tout ce que je sais faire, et faire mieux que bien, mieux que la plupart des autres chirs, c'est beaucoup trop bien pour le gâcher en écoutant des nanas qui se plaignent d'avoir mal aux seins ou qui flippent parce qu'elles ont peut-être un polichinelle dans le tiroir ! Tu comprends, quand je ne prends pas mon pied à les opérer, les bonnes femmes, moi, je m'en passe très bien.".
Jean arrive complètement arrogante dans ce service, à la limite d'être odieuse avec Karma, son assistante et les patientes qui défilent, mais Karma, le médecin responsable de l'unité, va vite lui apprendre l'humilité, mais à sa manière : "Major ou majorette ou pas, tout ce que vous avez appris par coeur pour passer vos examens est daté, partial, insuffisant ou faux. Et souvent les quatre à la fois. Dans les foutues facultés françaises, on déforme des médecins au point qu'ils s'imaginent, une fois leur diplôme en poche, qu'ils savent tout et n'ont plus rien à apprendre.".
Auprès de Karma, Jean va découvrir une nouvelle médecine, plus proche du patient, qui prend le temps de l'écouter, ne lui impose pas d'examens inutiles, ne lui pose pas de questions superflues et surtout, ne porte jamais aucune jugement sur les motivations de la visite : "Un soignant, ça n'est pas un inquisiteur.".

Si j'ai trouvé que ce livre était en dents de scie, avec une début prometteur, un soufflé qui retombe, une reprise de souffle et finalement une fin d'une banalité affligeante, je lui reconnais le mérite de soulever de bonnes et de vraies questions autour de la médecine et plus particulièrement de la gynécologie, et de faire s'interroger le lecteur.
Si l'histoire en elle-même ne révolutionne pas, les propos sous-jacents eux si, et je me sens nettement mieux armée désormais pour affronter un médecin qui outrepasserait sa fonction.
En tant que femme on a toutes vécu au moins une visite chez un(e) gynécologue, je crois que pour personne ce n'est une partie de plaisir et que l'on a beaucoup à redire sur les méthodes pratiquées voire même les questions qu'il nous arrive d'entendre (si, si, je confirme qu'au 21ème siècle pour certain(e)s gynécologues un contraceptif est une hérésie ...).
En ça, ce roman, écrit par un médecin, a le mérite de nous faire nous interroger et d'en parler autour de nous et pose quelques principes de base que l'on a oublié depuis longtemps voire même auxquels on a jamais songé car si les médecins sont formatés les patients le sont tout autant : "Une femme qui demande la pilule n'est pas malade, elle veut se protéger. Si elle n'a pas déjà de rapports sexuels, c'est qu'elle a l'intention d'en avoir et veut éviter d'être enceinte. En quoi le fait de l'interroger sur ses rapports sexuels est-il pertinent ?".
Sur le fond ce roman a donc le mérite de soulever de nombreux débats qui seront, à n'en pas douter, animés.
Je tiens à préciser que je m'interroge quand même dans quelle mesure le propos de Martin Winckler n'est pas exagéré sur la façon d'être de certains médecins.
Sur la forme par contre j'ai beaucoup plus à redire.
Les personnages sont complètement stéréotypés : le médecin d'un certain âge encore séduisant, compréhensif, à l'écoute de ses patientes, d'une patience d'ange; et en face de lui la jeune interne très brillante avec des dents qui rayent le parquet et qui sait déjà tout sur tout.
Quant à l'intrigue, elle est téléphonée du début à la fin et ne ménage aucun suspens tant elle est prévisible.
C'en est même un peu trop gros sur la fin où tout s'enchaîne à une vitesse folle qui frise l'absurdité.
C'est dommage car ce livre commençait bien, puis très vite le lecteur devine ce qui va advenir et la fin est une calamité et un dégoulinement de guimauve rose bonbon.
A côté de ça, il y a quelques histoires particulièrement touchantes et un auteur qui sait piquer de curiosité le lecteur, en tout cas la lectrice, et quasi l'obliger à aller faire un tour sur son site.
Je précise bien que ce livre n'est pas réservé exclusivement à un public féminin car le titre pourrait laisser penser le contraire.

"Le choeur des femmes" de Martin Winckler ne fera pas partie de mes lectures marquantes car sur la forme ce livre souffre de faiblesses et de concours de circonstances manquant cruellement de subtilité, par contre l'intérêt de le lire peut sans doute résider sur le fond; en tout cas c'est un livre qui ne peut laisser personne indifférent.
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
Commenter  J’apprécie          100




Lecteurs (5764) Voir plus



Quiz Voir plus

Connaissez-vous bien Martin Winckler ?

Quel est le patronyme de Martin WINCKLER ?

Marc ZAFFRAN
Martin ZAFFRAN
Matthieu ZAFFRAN

10 questions
58 lecteurs ont répondu
Thème : Martin WincklerCréer un quiz sur ce livre

{* *}