Corruption

Coup de coeur !

Prêt pour une immersion dans les bas-fonds de New York ?!

C'est là-bas que l'auteur vous emmène, et ça déménage ! Gangs, guerres de territoire, trafics de drogues et d'armes à feu, corruption et politique... Un cocktail explosif !

Une intrigue menée d'une main de maître, des personnages hauts en couleur et, surtout, une description incroyable de la violence qui règne sur la grosse pomme. Violence à laquelle sont confrontés quotidiennement les forces de l'ordre pour qui les conséquences morales, psychologiques sont inévitables.

Don Wislow porte leur voix, leur rend hommage. Il nous montre à quel point la fraternité policière est indispensable à leur survie. Il nous transmet leur impuissance, mais aussi leur dévouement.

Comment ne pas être démunis face à cette noirceur qui gangrène leur ville ? Comment ne pas être tentés de faire justice soi-même quand la loi défaille ouvertement ?

Et là, débute une spirale infernale, un léger glissement du mauvais côté de la ligne qui s'intensifie encore et encore…

600 pages superbes, une conclusion absolument magistrale, et on en redemanderait !

Pfiouuu
Wahou.
Laissez-moi redescendre de cette décharge d'adrénaline.

Moi qui ne suis pas familiarisée avec les immersions dans le monde de la police, je dois dire que Corruption m'a littéralement scotchée.

C'est dur de rester parfaitement honnête et droit dans un monde aussi vérolé, où tous s'empiffrent, à tous les étages. le sergent Denny Malone, 18 ans de service, en sait quelque chose. Entre la drogue, les putes, les armes, les guerres d'égo, de pouvoir… il y a de quoi perdre espoir.

À première vue, Denny Malone est un parfait connard ; un ripou, un profiteur, qui se torche avec la devise « Protéger et servir », et s'en met plein les poches avec ses collègues, les flics de New-York, corporation ultra fermée et solidaire.
Mais rien n'est simple dans la vie, le manichéisme est un fantasme. Un café ou un sandwich. Il suffit d'accepter un café ou un sandwich que l'on vous propose pour être redevable et glisser dans l'engrenage.

« Comment franchit-on la ligne ? Un pas après l'autre » : et la ligne est bien franchie. D'interventions en interventions, chaque jour, Malone et ses acolytes ont perdu un peu plus d'eux-mêmes dans cette ville à la fois merveilleuse et hideuse.

Et on comprend un peu plus à chaque page : pourquoi on devient flic de père en fils, pourquoi on devient épouse de flic de mère en fille. C'est un monde à part. Ou seuls vos pairs peuvent comprendre ce que ça signifie, de finir une intervention éprouvante et d'enchaîner avec sa vie de famille, en tentant de conserver un semblant de normalité.

Don Winslow est un maître, il n'y a pas à tergiverser là-dessus. Ce roman est un recueil de citations à lui seul. J'ai tellement soulé mon mari à l'interpeller toutes les 2 pages pour lui lire un extrait tellement je le trouvais percutant, cru, drôle ou violent.

J'ai été ravie par la qualité de l'écriture, par le degré de détail dans les descriptions des relations entre les différentes institutions, par la qualité des dialogues et de l'intrigue qui me laisse à penser que Don Winslow a écrit ce roman en ayant en tête que ça pourrait faire un bon film.

C'est le genre de roman qui vous fait craindre pour votre lecture suivante: vous avez peur qu'elle vous paraisse fade.

Ce roman de 550 pages vous attrape à la gorge dès le début et ne relâche la pression qu'à la fin quand votre souffle s'estompe peu à peu. Dans un style toujours aussi incisif, percutant, brutal, réaliste, Winslow dépeint à la fois le milieu de la police au travers de ses exploits, ses brigades de choc, ses bavures, ses revers mais aussi et surtout une ville de New York aussi belle que dangereuse, aussi tentaculaire qu'étouffante où chaque coin de rue est un aller simple vers le franchissement de la ligne blanche.

Denny Malone est l'anti-héros de ce livre, flic chevronné depuis près de vingt ans et rompu aux exercices pour le moins spectaculaires quant aux arrestations et négociations qu'il doit mener tambour battant au sein d'une faune toujours aussi hostile envers l'insigne et toujours aussi engloutie par la came. Alors quand le monde qui le vénère, le craint et le respecte s'écroule sous ses pieds et qu'il se retrouve dans un engrenage impossible pour sauver les apparences, Denny va devoir commettre l'irréparable. Et c'est là que le livre de Winslow prend de l'envergure en nous distillant des situations qui suintent le vécu, des dialogues aussi tranchants qu'une lame de rasoir, des sacs de noeuds inextricables dont on prend un réel plaisir à lire page après page.

Je ne peux que vous encourager à vous procurer d'urgence ce livre que j'ai adoré et qui, à l'instar de Savages et Cartel, sera bientôt adapté au cinéma.
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Il a merdé le gars.
Je le sais, tu le sais, il le sache.
Il a franchi la ligne jaune.
C'est tout le problème lorsqu'on se pense au-dessus des lois.
Denny Malone est un bon flic.
Le roi de Manhattan North, pour tout vous dire.
Leader incontesté de la Force, lui et ses lieutenants ont assuré leur avenir.
Détourner des millions vous garantit souvent une certaine sérénité.
Mais ça vous assure également un tombereau d'emmerdes gracieusement déversé, sur vos pompes fraîchement cirées, par le FBI qui entrevoit d'un très mauvais oeil ce coup de canif au contrat.
Malone va devoir le payer, cher.
Peut-être même de sa chienne de vie.

Puissant, ce Winslow !
Un petit bijou de réflexionite aigüe poussée à son paroxysme par un exemplaire représentant des causes perdues. Saint Antoine, si ta messagerie n'est pas saturée, un p'tit coup de pouce céleste ne serait pas de refus.

Certains ont le cul entre deux chaises.
Malone jouera à l'équilibriste sur trois tableaux.
Difficile d'appréhender un avenir radieux déroulant sur la mélodie du bonheur lorsque le menu de la cantoche s'accompagne immanquablement d'un sac à vomi percé histoire de vous rappeler combien la vie peut s'avérer facétieuse.
Une balance, une cible politico-mafieuse, un agneau sacrificiel.
Fais ton choix camarade.
Et puis non, pourquoi se priver lorsqu'il vous est donné l'opportunité d'endosser les trois tenues d'apparat.

Corruption se veut une sale plongée en eaux troubles mais pas que.
Formidable instantané de mecs imparfaits au sens du boulot paradoxalement chevillé au corps, voire au flingue, ce roman fascine de par la dualité de ses personnages et la galerie de portraits imagée qui en est faite.

Vis ma vie de mec coincé par la patrouille, Winslow décortique les mécanismes d'auto-défense qui vont un à un défaillir, laissant un gars au bord du gouffre.
Un gouffre abyssal où amour, amitié, loyauté et dignité se perdront à jamais.

Corruption est un grand roman.
De ceux qui vous marquent durablement.

Ce livre de DonWinslow est prenant il démontre les travers policiers maffieux politique et aussi de la justice. Il reste vraiment bien prenant braco à l'auteur. On peut vraiment ce posser des questions sur l'avenir de notre société.

Dans le style, on peut difficilement faire mieux, on se croirait dans un Scorcese , le texte est très bon et l'histoire vraiment prenante ! À lire

Un chef d'oeuvre pour moi une plongée sans concession dans le cote le plus sombre du metier de policier : la tentation de basculer du mauvais côté tres présente lorsqu'on est en contact avec la pègre : Un polar dur au olus près du terrain qui se devore d'un trait !

Gros coup de coeur pour ce polar d'un auteur que je ne connaissais pas. Pourtant ça n'a pas été le coup de foudre au debut: les 200 premières pages servent à établir à quel point Denny Malone est le roi de Manhattan North, à quel point lui et ses coéquipiers sont corrompus et quelles méthodes ils emploient le tout dans un climat de tension avec la hiérarchie. Cette partie ne fait rien pour vous faire aimer la police, on ressent un peu d'ecoeurement devant toute cette violence, ces abus de pouvoir, cette corruption, cette auto justification, cette arrogance. Puis, cette première partie passée, survient l'arrestation de Malone et là ça déboule; s'enclenche un processus où Malone devra faire le choix entre son principe le plus sacré et la prison. Je n'en dis pas plus pour ne pas dévoiler trop de l'intrigue. Dans la deuxième partie on voit toute l'importance des 200 premières pages.

Dur, violent, dérangeant, décourageant par moments, ce roman ne m'a pas laissé indifférent et me laisse avec une question: quelle est la part de réalité et quelle est la part de fiction? Et une autre question: si ça se passe comme ça à New York, pourquoi pas ailleurs. Bien sûr il y a beaucoup d'exagération , après tout C'est un roman mais exagération mise à part, où est la vérité? Dans ce roman de Winslow il est aussi beaucoup question de racisme, de profilage, du tort que se font entre elles les minorités, de l'hypocrisie de certains activistes. On ne sait pas trop où se situe l'auteur sur ces questions.

En plus de l'aspect corruption des policiers il y a aussi la corruption de tout le système judiciaire et politique. Ce n'est pas une histoire qui vous fera aimer la police et la "justice" mais C'est passionnant,palpitant, drôle à certains moments mais jamais ennuyant.

L'un des meilleurs polars que j'ai jamais lus.
J'ai découvert là un auteur au talent incroyable.
Un roman au vitriol.
Un pour tous, tous pourri...
Dans le New York de Don Winslow il n'y a pas de loi.
Flics,  magistrats, avocats, procureurs, bien évidemment barons de la drogue, criminels de tous poils, noirs ou blancs, Ritals, Irlandais, Latinos, à chacun son territoire, à chacun son job, à chacun sa rémunération.
Rien entendu, rien vu, rien dit et tout va bien dans le pire des mondes.
Qu'importe que les trafics s'amplifient.
Mais, attention, il y a de temps en temps des lignes rouges à ne pas franchir.
Denny Malone est sergent, près de vingt ans qu'il arpente les rues de Harlem, il en connaît chaque recoin, chaque dealer, il y a ses indics. Avec son équipe, il lui arrive de fermer les yeux, de recevoir une enveloppe de temps en temps, de s'offrir des plaisirs gratuits.
Il est respecté, par les siens comme par les délinquants.
Il a des ennemis dans les deux camps, il le sait.
Un jour, parce qu'une ligne a été franchie, il voit rouge.
Rouge sang, comme celui de son coéquipier qu'il perd dans l'intervention et comme celui du caïd qu'il abat froidement.
Il récolte au passage 100 kg de drogue dure.
Ça représente un beau paquet de pognon tout ça.
C'est tentant....
Mais ça veut dire, là aussi, franchir une ligne.
Don Winslow vous embarque dans un polar noir et violent.
Il vous place au coeur de l'action.
Vous arpentez les rues avec les flics du NYPD, vous intervenez avec eux (pensez à votre gilet pare-balles, oui, vous n'allez pas affronter des enfants de choeurs avec des pistolets à eau ).
Vous allez fermer les yeux ou tourner le dos au moment opportun et tout ira bien.
Sauf qu'avec Winslow, à un moment, ça dérape.
Les fédéraux s'en mêlent.
Vous saviez que ce monde était pourri, on l'a déjà dit.
Mais vous n'avez encore rien vu.
Ce qui vous attend est bien pire.
Pour ces gens-là,  le paradis n'existe pas, leur place est en enfer, tous autant qu'ils sont, même quand ils se croient à l'abri...
C'est mené tambour battant, ça sent la poudre à chaque page (les poudres, je devrais dire...).
Il y a en plus un écho à l'actualité récente, le Black lives matter n'est pas né avec l'affaire George Floyd,  Winslow nous le rappelle.
Ce que j'ai aimé dans ce bouquin aussi, c'est que l'auteur prend le temps d'expliquer.
Tout.
Pourquoi notre monde bascule.
Pourquoi ceux qui devraient être des exemples, des modèles pour leurs familles ou pour notre société passent du côté obscur.
Pourquoi l'argent achète tout, le pouvoir, le confort, la paix.
Mais tout est fragile et surtout l'être humain.
Un jour, on en veut plus.
Plus de territoire, plus d'argent, plus de pouvoir, plus de luxe, plus de reconnaissance, plus de justice et tout fini dans la violence, le feu et le sang.
Parfois, à vouloir gagner plus on perd tout, même sa dignité.

Comment faire son boulot de flic de rue honnêtement, légalement, tout en vivant avec des truands qui ne respectent aucune loi, et au milieu d un système corrompu !

Pour ma part, j ai trouvé le début vraiment long. La mise en place de ce monde flic/truands/trafiquant soit bien durée 150 pages et ce n'est pas évident de suivre tous ces personnages ...
(J ai bien failli fermer le livre et passer à un autre appel).

Mais passé les présentations, attention !!!!on rentre dans le vif du sujet !!! Et là, plus capable de fermer le livre. Et lorsque qu on le laisse quelques heures sur la table de nuit ( faut bien bosser et dormir), cela vous trotte dans la tête!
Vous vous demander comment cela va finir mais aussi, comment « ceux de la vraie vie » vivent ... est ce réellement comme cela ...?

Je ne connaissais pas l auteur, mais il m a séduit avec ce livre.