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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Les oranges ne sont pas les seuls fruits ! Surprenant roman que celui-ci ! Autobiographie mais pas que ! Jeanette Winterson l'auteure et l'héroïne de ce roman a été élevée à Manchester dans une famille entièrement vouée à l'Église .La Bible ,rien que la Bible. L' Évangélisation , rien que l' Évangélisation . Nous sommes dans les années 60 . Jeanette semble heureuse dans le monde de son enfance, même l'école obligatoire ,toutes ses déconvenues et l'incompréhension qui l'y attend lui semble peu de choses; Sa mission est toute tracée elle sera missionnaire , elle prêchera ... et un jour elle rencontre Mélanie . le monde qui l'entoure se pare d'autres couleurs mais sa foi reste inébranlable. La communauté , sa mère en tête, ne l'entendra pas de cette oreille et la rejettera .
Jeanette Winterson affirme sa différence, affirme sa foi . Elle préfère les femmes aux hommes et à l'époque de la parution de son roman en 1985 il n'était pas de bon ton pour une femme d'afficher son homosexualité ! Reconnue comme une Icône féministe elle a écrit nombre de romans , le plus connu est sans doute Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? .
Ceci posé, je referme ce roman avec un sentiment de frustration rarement ressenti , celui de n'avoir pas été capable de comprendre la majeure partie des propos tenus par Jeanette Winterson. Ma méconnaissance biblique est sans doute en grande partie responsable , j'imagine que si les différents chapitres du roman portent le nom des livres bibliques cela a une signification importante mais voilà je n'ai pas pu la saisir , quant à Perceval ... Bref une lecture trop biblique à mon goût , l'incompréhension s'est transformée en déception. Dommage pour moi ...
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La narratrice de ce récit découvre son homosexualité dans une famille protestante ultra-religieuse et conservatrice. Autant dire qu'une telle découverte, si elle a de quoi en déstabiliser plus d'un car le fait "d'être différent" en soi peut faire peur. Mais dans un contexte où seule compte la parole de Dieu telle qu'elle a été interprété il y a quelques centaines d'années... le défi semble de taille !
La structure du roman, découpé en chapitres qui portent les noms de différentes sections de la Bible reflète l'omniprésence rigoriste des préceptes religieux dans cette famille.

Ce roman était cité dans plusieurs articles et listes pour les lectures LGBTQI, une thématique que je lis très peu pour ne pas dire pas du tout, et il y avait longtemps que je n'avais pas lu Jeannette Winterson.
Ce qui m'a frappée c'est que j'avais de très bon souvenir de cette romancière, mais là, je n'ai pas vu où l'auteure nous emmenait ni l'intérêt d'une structure post-moderniste dans un tel récit. Peut-être était-ce l'effet découverte de ce style d'écriture qui m'avait plu à l'époque de l'université ; mais aujourd'hui avec ce roman j'ai eu la sensation que le récit n'avançait pas et ne m'interpellait aucunement. Les scènes du roman ne font que recycler sous différents angles la bigoterie des parents imposés à leur enfant dans l'éducation, les loisirs et tous les pans de leur vie, et ce n'est pas ce que j'en attendais.

Finalement cette lecture m'aura appris que certains livres lus à une période de nos vies peuvent nous laisser de fortes impressions et nous inspirer une absence d'intérêt quelques années plus tard.
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C'est pourtant bien parti, la Génèse de cette histoire m'avait embarquée par un style limpide et une plongée au coeur des années 60 du puritanisme américain. J'avais déjà le personnage de cette maman oppressive en horreur. Je plaignais cette pauvre Jeannette. Mais en voyant que tous les chapitres étaient construits sur le même modèle, espoir, déconvenue, frustration et finalement résignation. J'ai survolé la plupart du livre. Les seules parties intéressantes concernent la rencontre avec Mélanie et cet espoir très mortifère d'être un jour libérée du joug maternel et de celui plus pesant de l'atmosphère religieuse ambiante.
Loin d'être une philosophie positive de vie, la religion imprègne ici chaque page et se pose en carcan sociétal sous ses airs de promesse divine. Bref, une jolie déception pour une première lecture de cette auteure. J'irai lire L'horloge du temps, peut-être que le côté fantastique jeunesse atténuera l'écho des offices trop présent ici. J'ai aimé le style de l'auteure pourtant mais trop c'est trop.
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Ou comment raconter de façon compliquée l'histoire d'une fille éduquée dans une petite communauté religieuse par une mère aux principes très personnels. le récit, pour moi, s'est perdu dans les digressions symboliques et métaphysiques, probablement riches intellectuellement parlant mais qui ont rendu ma lecture laborieuse et peu plaisante.
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Je cherchais un roman iniatique à travailler avec mes élèves de premières littéraires, il en fallait donc un court et plutôt facile à comprendre. C'est sur Wikipedia que j'ai trouvé des infos sur ce roman en partie autobiographique (la pauvre!) qui fut un grand succès en Grande-Bretagne. Ce premier roman reçut le prix Whitbread et fut adaptée par la BBC.

La narratrice, comme Jeanette Winterson, est une enfant adoptée bébé et qui, portée par la foi de sa mère décide de devenir missionnaire pour son église, l'"Elim Pentecostal Chruch". Mais lorsque sa communauté découvre son homosexualité, elle sera tour à tour exorcisée, puis rejettée, même par sa mère.

Je me suis vite rendue compte que je ne pourrai pas étudier ce roman en classe de première. Jeanette Wonterson le définit comme un roman à spirale et en effet, la vie de la narratrice se mêle à des fables et c'est assez compliqué à suivre. de plus, même si le milieu religieux décrit est très intéressant et le destin de le Jeannette, notre narratrice, touchant (enfant, elle était rejetée par les autres élèves car sa spiritualité gênait), l'ensemble est assez ennuyeux. Ce roman déjà un classique souvent étudié en terminale en Grande-Bretagne. Dans la préface de l'auteure, on la sent engagée dans un combat contre les grandes maisons d'édition jugées trop frileuses.

Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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C'est un bon livre, ça ne fait aucun doute. Il a tous les ingrédients de la grande littérature et l'autrice les manie avec une grande dextérité.
Ce livre propose un univers et une ambiance bien spécifiques, reconnaissables et marquants.
En plus de cela, les thèmes abordés ne sont pas classiques et vous n'aurez pas ici affaire à un livre dans les clichés de l'hétéronormativité, ce qui est vraiment très appréciable à mon avis.
Cependant, j'ai mis seulement 2 étoiles car je n'ai personnellement pas aimé. le côté onirique/imprécis/baladé dans tous les sens avec parfois des fils tirés qu'on ne sait pas relier au reste m'a dérangée (même si je reconnais que c'est bien fait et qu'il s'agit simplement du style choisi, il ne me plaît pas mais peut plaire à d'autres évidemment).
Les récits à la première personne ne sont pas non plus ma tasse de thé. Et j'ai trouvé les relations avec les intérêts romantiques un peu trop sortis de nulle part, avec peu de développement psychologique de la naissance et vie des amours.
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Alors que le livre Pourquoi être heureux quand on peut être normal ? du même auteur m'avait laissé un bon souvenir, ce livre ne m'a pas plu. le début est formidable, l'écriture rend bien l'esprit de la petite Jeanette qui vit avec cette mère obsédée par Dieu. Puis les ruptures dans l'écriture, les nombreux personnages (et la longue histoire du prince sans intérêt) m'ont lassé et j'ai abandonné ce livre vers la centième page.
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J'ai été attirée par ce livre pour voir comment aller s'en sortir l'héroine , lesbienne au fond d'elle même et étant entourée de personnes toutes très imprégnées de croyances religieuses rigides.

J'ai éprouvé de la compassion pour le personnage qui évolue avec sa naiveté , pensant faire cohabiter son attachement pour les valeurs chrétiennes pratiquées dans sa famille et sa vérité intérieur à elle, on parle ici de son penchant pour le même sexe.

Le livre est remplie de versets bibliques et ce n'est pas toujours facile à suivre pour quelqu'un de non averti.
Pour ma part, c'est exactement ce genre de milieu que j'ai connu au cours de mon enfance puis de mon adolescence.
J'ai bien reconnu une certaine forme d'embrigadement , voire de lavage de cerveau que j'ai vécu.
Ceci dit, tout ce carcan religieux sur la "bienséance" de la vie m'a vite fatiguée car il est décrit inlassablement tout au long du livre.
J'ai trouvé la jeune héroine particulièrement "à fond" sur la religion, semblant y trouver sincèrement son compte...jusqu'à ce qu'elle se sente rejetée pour ce qu'elle est.

Il est utile de connaître ce genre de milieu et les dégâts affectifs que ça peut faire sur une jeune personne en évolution.
Mais j'aurais peut être préféré un récit plus épuré et moins dans les citations bibliques constantes qui peuvent perdre le lecteur en cours de route.
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Ma mère n'avait pas d'opinions nuancées. Il y avait ses amis et ses ennemis. Ses ennemis étaient: le Diable (sous toutes ses formes), les Voisins d'à côté, le sexe (sous toutes ses formes), les limaces. Ses amis étaient: Dieu, notre chienne, tante Madge, les romans de Charlotte Brontë, les granulés anti-limaces, et moi, au début.

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