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Dans les années trente, Bertie Wooster, jeune aristocrate britannique, est contraint de déménager chez un ami à la campagne pour s'adonner librement à sa passion du banjo sans gêner ses voisins. Sa situation ne va toutefois pas tarder à devenir très compliquée, au fil d'imbroglios et de quiproquos en chaîne, où il ne devra son salut qu'à l'ingéniosité et au sang-froid de son imperturbable et fidèle majordome Jeeves.


Cet épisode des loufoques aventures des aristocratiques personnages wodehousiens n'a pas fait exception : dans la plus pure veine de l'humour britannique de l'auteur, les situations et le style n'ont pas manqué de me faire franchement rire à plusieurs reprises. Ne cherchez rien de transcendant dans cette histoire, vous n'y trouverez qu'une accumulation de péripéties toutes aussi improbables les unes que les autres, mais narrées avec un irrésistible sens du comique et une plume au charme délicieusement suranné.


Si vous ne connaissez pas encore les vaudevilles de Wodehouse, ou si vous hésitez entre les nombreux titres de l'auteur, ouvrez celui-ci sans hésiter : un excellent et réjouissant moment vous attend avec cet antidote à la morosité. Cela fait du bien de s'offrir une petite pinte de rire, qui plus est servie par une belle plume.

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Non je ne bouderai pas le plaisir d'avoir suivi les aventures burlesques de Bertie Wooster et de son fidèle ex-majordome, l'ineffable Jeeves. Ex car la tocade de ce grand bourgeois désoeuvré, aussi inattendue qu'incongrue, pour le banjo vient perturber la symbiose qui les unissait de longue date, enclenchant ipso facto les aventures burlesques susnommées. C'est du théâtre de boulevard de haut voltige que ce livre, à l'après que l'unité de temps et de lieu ne sont pas respectées. le tout évoluant au temps des années folles dans la haute avec l'ami d'enfance de Bertie le Baron Chuffnell, cinquième du nom.


Les dialogues entre Bertie et Chuffy ont créé dans mon esprit l'association avec Danny Wild et Lord Brett Sinclair (*) en plus huppé et excentrique. Quel humour, et toujours ces réparties pleines de retenue et de finesse, tellement anglaises. Un livre pour et à déconfiner ! En film à sketch, je lui prédirais un succès proche des tontons flingueurs. Ah si Paul Meurisse avait pu interpréter ce butler de Jeeves, on mettrait Paris en bouteille de Rhum d'où sortirait un djinn Bombay, mais non l'intrigue se passe bien dans Londres et ses environs.


La quatrième de mon édition commence ainsi "Il n'y a que deux sortes de lecteurs de Wodehouse, affirmait un critique anglais, ceux qui l'adorent et ceux qui ne l'ont pas lu." Et ma foi sur ce coup aucune perfidie venue d'Albion. Un excellent moment de dérision. Merci, Jeeves.


(*) Amicalement vôtre.
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Bertie Wooster, jeune aristocrate londonien, s'est pris de passion pour le banjo. Jeeves, son fidèle majordome, supporte difficilement cette nouvelle lubie et quand, Bertie, chassé par ses voisins mécontents, parle de quitter Londres pour s'installer dans la campagne anglaise, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase. Jeeves donne son congé à un Bertie mécontent mais plus décidé que jamais à persévérer avec son instrument chéri. Il sollicite son ami de toujours, le baron Chuffnell, cinquième du nom -Chuffy pour les intimes- qui lui procure un logement dans son village de Chuffnell Regis Pourtant, une fois installé dans son mignon petit cottage, les choses se gâtent pour Bertie. Au château, Chuffy reçoit Mr Stoker et Sir Glossop, deux de ses plus farouches détracteurs. Les rencontrer le met au supplice et la situation dégénère encore lorsqu'il décide d'aider son grand ami à conquérir Pauline Stoker. le voilà encore une fois embarqué dans une suite d'aventures rocambolesques et de graves périls dont Jeeves, toujours dans les parages, saura le sauver comme d'habitude.


De quiproquos en malentendus, de situations cocasses en dangereux périls, P.G. WODEHOUSE balade son inénarrable duo dans une campagne anglaise bien loin d'être bucolique. Loin de Londres, Bertie n'en est pas plus calme pour autant! Aux prises avec un milliardaire américain qui le séquestre pour qu'il épouse sa fille, un aliéniste réputé qui détruit sa réputation d'homme du monde, un nouveau majordome fou et armé, un gendarme et un policier trop zélés, etc., etc., Bertie, qui a le chic pour empirer les choses dès qu'il se mêle de les arranger, devra payer de sa personne et renoncer parfois à son petit confort avant que la situation revienne à la normale. Heureusement, Jeeves veille au grain. Calme et réfléchi, il saura encore une fois remettre de l'ordre dans la pagaille ambiante, suscitant l'admiration autour de lui.
Du rire à chaque page, l'humour anglais à son apogée, Merci, Jeeves est un grand moment de lecture, un remède efficace contre la morosité ou la déprime. A tous ceux qui ne connaissent pas encore le tandem Jeeves/Bertie, je ne peux que recommander chaudement de remédier à cette lacune.
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Ne vous arrêtez pas à l'histoire. Il n'y en a pas, ou presque pas, et d'ailleurs elle n'a ni queue ni tête, ou presque. Et c'est vraiment sans importance.

Ce que vous trouverez ici et qui vous réjouira le coeur ce sont des personnages totalement déjantés, à commencer par le héros, un aristo très british, qui parce qu'il joue abominablement du banjo, est obligé de déménager pour s'exiler dans la campagne anglaise et plus précisément dans le manoir de son ami le cinquième Baron Chuffnell, dit Chuffy, ami d'enfance précisons-le, puisqu'ils ont usé de conserve leurs fonds de culotte sur les bancs d'Eton, puis d'Oxford.

Ce que vous trouverez encore et qui vous amusera prodigieusement, c'est un américain riche, culotté et grossier, parangon du détestable yankee, affublé d'une fille bien libérée et fort entreprenante.

Mais ce que vous trouverez surtout, et que vous désirerez passionnément embaucher, c'est un admirable butler, la crème du majordome, j'ai nommé Jeeves, celui qui résout tous les problèmes, y compris et surtout les situations les plus inextricables. Indispensable pour vous simplifier l'existence, ce Jeeves et vous envierez ce bougre de Wooster d'avoir une telle perle à son service. Jugez plutôt : intelligent, plein de ressources et sacrément cultivé de surcroît !
D'ailleurs le poète Pope a dit ..... mais je me fiche de ce que ce satané poète Pope a pu dire !

Enfin ce que vous savourerez tout au long de cette improbable affaire c'est le style enlevé et réjouissant, l'humour décoiffant de P.G. Wodehouse et son sens de l'absurde, qui a sans doute inspiré les Monty Python, il suffit de regarder les épisodes du Flying circus pour s'en convaincre !
En ce qui me concerne, je m'en régale sans m'en lasser .... et si vous êtes amateur, jetez-vous sans tarder sur cet ouvrage !
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J'ai tellement souri en lisant ce vaudeville à l'humour british décapant. Les situations sont loufoques mais c'est vraiment dans les dialogues incisifs que tout l'art de l'auteur se manifeste. Jouant avec habilité sur moults quiproquos, mettant en scène des personnages à la dégaine rapide, entrecroisant les situations embarrassantes, Wodehouse a créé un bouquin aussi drôle que rafraîchissant. L'autodérision du narrateur, le caractères exacerbé des autres protagonistes, la placidité du fameux Jeeves, l'imperturbable majordome que rien n'étonne et au sang-froid à toute épreuve font de ce livre un pur objet de délassement. C'est la quatrième tome d'une série mais ne pas connaître les épisodes précédents n'a pas nui à l'appréciation de celui-ci. Et j'en lirai d'autres !
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Coup de coeur pour humoriste « glacé et sophistiqué » – merci Gottlieb pour la formule ! –
D'abord, le nom de l'auteur qui semble à lui seul une invention tout à fait britannique pour ses sortes de roman du début du XXe siècle, les personnages que l'on peut retrouver dans des « romans pour dames » de Somerset Maugham ou même quelquefois d'Agatha Christie lorsqu'on s'enfonce dans la campagne anglaise… Trêve de suspense, il s'appelle Pelham Grenville Wodehouse, P-G – prononcer à l'anglaise, of course–pour les intimes et les couvertures où l'on manque de place pour le titre.
S'ensuit toute une série de romans où le personnage principal est le valet, inégalable de perfection, d'intelligence et d'entregent, qui répond au doux prénom de Jeeves ! Autour de lui gravite un tas d'incapables, aristocrates plus ou moins désargentés, parasites, prisonniers d'un conformisme étroit et stupide où une simple veste blanche pour un dîner devient un Hiroshima diplomatique, où la futilité le dispute à la bêtise, mais tout cela avec un humour et un sens du rebondissement tout à fait divertissant.
Un regard tendre, ironique et drôle sur la bonne société anglaise. Un couple irrésistible : Bertram Wooster et son valet Jeeves, débrouillard et diplomate, flegmatique et génial, qui aide son jeune et riche maître à se sortir des situations impossibles dans lesquelles il se met.. Heureusement Jeeves est là et il est maître de toutes les situations, attentif au bien-être de chacun, aux lubies des uns comme aux chagrins d'amour des autres.
Évasion garantie pour qui aime le délicat fumet d'un thé de Chine dans une porcelaine anglaise avec quelques délicieux scones, de la whipped cream et de la confiture de framboise.
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Jeeves, majordome très britannique doit déployer des trésors de diplomatie pour sauver son, aristocrate de maître des situations les plus complexes. Ce dernier est pusillanime, mais assez touchant. Il tient à garder les qualités familiales d'un Wooster en se montrant chevalier servant, mais pris dans les affres de ses histoires sentimentales entre une ex-fiancée américaine née d'un père millionnaire (ou qui pourrait l'être) et un ami Chuffy aristo anglais comme lui et sans le sous ; il s'enfonce dans les ennuis les plus variés. Il y a un côté un peu Vaudeville dans les aventures de ce jeune Wooster. Les scènes sont cocasses et l'on se prend assez facilement au jeu, même si le style peut parfois déconcerter un peu.
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Quel plaisir de lire les péripéties de Bertie Wooster, aristocrate anglais, à la "Bret Saint Clair" et de son inimitable majordome Jeeves...

Bertie s'adonne avec plus de joie que de talent à sa nouvelle passion qu'est le banjo.... Ce qui n'est pas du goût des oreilles de Jeeves, qui après bien des années au service de "Monsieur" en a entendu des vertes et des pas mûres....

Mais les accords disgracieux ont le don de l'insupporter lui qui est la flegme britannique incarnée....

C'est donc le "Bertxit" qui rentre en place....

Et à l'image d'un parlement européen en émoi, tout part de travers et il faudra, une fois de plus, la sagesse et toute la sagacité du talentueux Jeeves pour remettre la machine sur les rails...

"Merci Jeeves" de P.G. Wodehouse est pour tout ceux dont l'humour anglais se résume aux fondant des scones, à la fraicheur des bières tièdes et à la beauté de Camilla Parker Bowles....

Merci Jeeves d'être un Anglais, so British.......
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Bertie, jeune aristocrate oisif, s'est mis en tête d'apprendre à jouer du banjo, ce qui ne convient pas à son valet de chambre Jeeves qui le lui fait savoir et qui lui donne son congé car, pour une fois son maître ne cède pas. Les voisins se plaignant des arpèges discordants tirés de l'instrument, notre apprenti-musicien décide de quitter Londres pour aller s'installer dans une petite maison du domaine d'un ami, nobliau campagnard désargenté, dans laquelle il espère pouvoir exercer sa nouvelle vocation en toute quiétude. Mais voilà qu'apparaissent Stocker, un milliardaire américain aussi acariâtre que mal élevé et sa fille dont Bertie fut autrefois amoureux… Si on ajoute que le coeur de la belle est partagé entre les deux amis, que l'achat du domaine se passe mal, que Bertie se retrouve enfermé dans une cabine de yacht et doit s'en échapper déguisé en musicien noir d'un orchestre de jazz New Orléans et que sa maison brûle, on se rend compte qu'on est embarqué dans une histoire picaresque à nulle autre pareille.
Pour ce nouveau tome des aventures de Bertie et Jeeves, l'étrange duo maître-butler, Wodehouse n'a plus recours au chapelet d'historiettes habituelles, mais à l'intrigue d'un véritable roman d'un seul tenant, avec des personnages loufoques, des situations cocasses et de multiples rebondissements remplis de suspens. Marivaudage et pétage de plomb à répétition… Qui aime vraiment Mabel ? Qui va-t-elle épouser ? Bertie va-t-il se sortir de toutes les galères qui lui arrivent ? Jeeves acceptera-t-il de revenir à son service ? L'humoriste anglais au sommet de son art et pour notre plus grand bonheur.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Il y avait déjà un petit moment que je voulais découvrir P.G. Wodehouse. Eh bien, c'est fait et je crois que je n'y reviendrais pas...

Le livre a failli me tomber des mains à la 32ème page, laissant Bertram Wooster prendre des nouvelles de la tante Myrtle de Chuffy, nouvelles qui, je vous l'avoue sans détours, ne m'intéressaient aucunement. Mais, je me suis ressaisie et j'ai décidé de donner encore une chance à cette histoire jusque là sans relief et qui ne m'avait pas titillé le plus petit de mes zygomatiques (oui, il y en a 3 de chaque côté du visage pour ceux que cela intéresserait ;-)).
Poursuivant courageusement, j'ai manqué m'endormir à la page 54 au milieu de révélations soporifiques sur un héritage. Et là, j'ai dit stop : comment se fait-il que je m'ennuie autant avec un auteur dont la 4ème de couverture déclame que tous les lecteurs l'adorent ? Hop, je fonce sur Babelio pour voir si je suis la seule à me sentir gagner par les effets d'une piqûre de mouche tsé-tsé au bout d'un paragraphe... Eh bien à l'exception d'un babélionaute également atteint par la trypanosomiase, les autres s'accordent pour décerner louanges et étoiles à ce livre qui décroche la très honorable note de 3,66/5 ! Bon, j'ai décidé de m'accrocher et petit miracle.... à la page 80, j'ai enfin souri et même beaucoup ri pendant les 80 pages suivantes où s'enchaînent quiproquos et méprises en pagaille, du pur vaudeville. Mais l'effet hilarant s'est ensuite estompé pour ne plus revenir du tout jusqu'à la page 301, ouf la dernière !

Contente d'en être venue à bout et d'avoir découvert le personnage de Jeeves mais déçue par ce livre à l'intrigue plus que plate, je n'accorderai donc qu'une étoile à ce roman, beaucoup trop daté pour moi.
Merci - quand même -, P.G. Wodehouse

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