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3,86

sur 91 notes
Voilà longtemps que je n'avais pas eu un tel coup de coeur pour un livre ! Un style qui ne m'attirait pas particulièrement au départ, mais il m'avait été chaudement recommandé. Et je ne l'ai pas regretté, loin de là.

Je vous résume l'histoire : Frey est le capitaine de la « Ketty Jay » un aéronef en assez piteux état. Lui et son équipage sont une bande de pirates à la petite semaine qui vivotent grâce aux maigres butins qu'ils réussissent à voler ici et là. Jusqu'au jour où le cap'taine se voit proposer l'affaire du siècle, avec à la clé la possibilité de devenir riche.
Tout cela était trop beau pour être vrai, Frey se retrouve pris dans un guet-apens. Il réussit à se sortir de là de justesse, mais se retrouve avec tous les représentants de l'ordre à ses trousses.
S'ensuit alors une véritable course contre la montre à la recherche de preuves pour innocenter Frey.

Une écriture fluide qui nous fait entrer dans l'action immédiatement. Et en ce qui concerne l'action on n'a pas vraiment le temps de souffler. L'auteur nous tient en haleine du début jusqu'à la fin.
Le récit est toutefois ponctué de plusieurs flashback, qui ont pour but de nous faire faire plus ample connaissance avec chacun des personnages. J'ai vraiment trouvé ça intéressant car on connait les motivations de tous, leur raison de se trouver à bord de la Ketty Jay, sans pour autant que ce soit expédié en vitesse, ou au contraire qu'on ait l'impression de remplissage.

Le petit bonus c'est que l'auteur a vraiment un humour décapant ! Ca donne encore plus de profondeur aux personnages qui n'en deviennent que plus attachants.

Bref vous l'aurez compris, j'ai adoré ce roman. de l'aventure, de l'humour, un univers très bien décrit, tout est réuni pour vous rendre accro.
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Je débarque tout juste de la plateforme arrière de la Ketty-Jay, quel voyage !

Frey est un sacré petit margoulin et excelle dans son rôle de capitaine de la Ketty-Jay, vaisseau spatial branlant mais qui tient bon, l'arche des causes perdues.

Raclant les fonds de poches pour tout miser comme un sagouin au Rake (jeu de carte local), il s'envoie facilement à tapis aussi bien avec une paires de ducs qu'une bouteille de Rhum corsée.

Vivant de petits expédients qui le mèneront jusqu'au prochain bordel ou à la prochaine table de Rake mal éclairée il déambule dans une contrée à la recherche du prochain coup qui le remettra à flots.

Le bouquin s'ouvre sur une scène d'action croustillante qui nous dépeint rapidos un héros sans foi ni loi ni émoi, n'ayant d'amour que pour son vaisseau fétiche et la bombance.

Il est bien entouré d'une équipe assez hétéroclite, recrutée à la va comme je te pousse.

Le timing est serré mais il a rencard avec un chuchoteur - maitre des secrets - qui va lui proposer une mission de flibuste aérienne et risquée mais dont la prime devrait lui permettre de n'avoir a se soucier de rien d'autre que sa pomme pendant un bon petit temps.

J'ai retrouvé un peu d'Audrey Alwett pour la faune variée de personnages hauts en couleurs et l'étiquette humour qui fonctionne tout du long. J'ai eu aussi l'impression de retrouver un peu de Locke Lamora des Salauds Gentilshommes avant que la serie soit plombée par un tome 3 navrant.

Le savant mix de style est très goûtu et s'enfile aussi dangereusement rapidement qu'un cocktail chiadé hors de prix.

J'ai apprécié une intrigue simple pas trop complexe comme peut l'être parfois la Fantasy, une belle évolution du récit avec une construction du récit habile présentant avec régularité des personnages secondaires auxquels on s'accroche tout autant qu'a ce héros toujours un peu limite.

Je remercie Fnitter de me l'avoir fait découvrir en le citant dans sa critique de Dark Run, c'est du tout bon !
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Firefly en mode fantasy

Un excellent roman d'aventure qui allie à merveille l'esprit de la série Firefly de Joss Whedon et les films de pirates avec une fantasy steampunk du plus bel effet.

Saupoudrez le tout d'un peu de Full Metal Alchemist et de Porco Rosso et vous obtenez un univers riche et surprenant, aux personnages marquants et attachants avec tous une vraie histoire et des motivations qui leur sont propres.

Une série qui mériterait à être plus connue mais dont seulement 2 tomes ont été traduits chez nous.
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Frey... Un bouquin cuvée sapin 2020...

Pitch :
Il aurait dû dire non !
Il sentait bien la merdasse venir... Tout ça était trop beau. Ça sentait le pâté pas frais... mais enfin, une somme pareille, ça se refuse pas ! Surtout quand on est dans la dèche. C'est bien beau la liberté, mais quand on a rien d'autre, c'est un peu mince, un désir de plus.
En plus ça devait être facile, le côté les doigts dans le nez... tranquilou bilou... et bin non !
Merde merde merde...
Ils en ont tous après lui, ils veulent tous sa peau !
C'est ce que se dit Darian Frey, capitaine de la Ketty Jay... Et comment se sortir de ce sac de noeuds ?
Ah ça Darian, envie te dire que t'es pas sorti le cul des ronces... Mais c'est de ta faute aussi... tsss.


Alors alors que dire...

Déjà que nous sommes dans du divertissement de base. de base donc pas super transcendant, mais qui fait le job. de base oui, mais sympa.
Nous sommes aussi dans du steampunk, pas version charbon, mais version rouage, horlogerie, machines cheloues et surtout volantes.

Alors je dois bien dire que certains twists je les avais vu venir, mention spéciale pour Bess... Mais j'ai trop lu Fullmetal Alchemist, comprenne qui pourra. Et d'ailleurs vu les dates y a peut-être eu pompage de la part Wooding, ça va savoir, ça rentre dans l'ordre du possible, même si je dois admettre que l'idée n'est pas neuve !
Donc ça m'a pas surpris, ni ému, genre bin oui, duh !

Les personnages même s'ils sont tous des clichés que nous avons l'habitude de voir/lire (le capitaine Darian Frey en premier, et ses acolytes alcooliques à bord de la Ketty) évoluent, ne sont pas monolithiques (bon sauf deux), même si vu comment tout commence, et bien on voit tout venir, et de loin. le côté forcément arf.

Ensuite au cours de ma lecture, je dois bien le dire, que j'ai pensé aussi beaucoup à Firefly, un truc de dingue ! Et c'est exactement ça, pour ceux qui connaissent. Même si dans Frey nous ne somme pas dans l'espace intersidéral, mais dans l'atmosphère... toujours avec un vaisseaux volant, ici la Ketty Jay... il n'empêche. Et là aussi vu les dates on peut se demander si y a pas eu pompage...

Alors vu que Firefly j'aime bien, et même plus que ça (bon le film est pas super, mais la série est plutôt chouette, même si elle a un coté un peu cheap)... Je dois dire que Frey j'ai bien aimé.
Même si nous sommes en terrain connu.

Oui terrain connu, pas dur... pas dans la folie narrative décoiffante. Sur des rails même si on vole...
D'ailleurs vu déjà qu'on est sur des rails, je dois dire que les titres de chapitres qui évente le contenant du chapitre à venir je suis pas super fan... Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de surprises, si en plus tu nous raconte le peu qu'il y a avant c'est un peu moche, et en plus ça aide pas à rendre les personnages intelligents genre « Frey comprend tout ! » là j'ai eu un « encore heureux, vaut mieux tard que jamais ! »...
Mais je dois reconnaître aussi, que j'ai déjà un certain nombre de lecture dans ce genre-là à mon compteur, un certain nombre de visionnage aussi, et que donc pour me surprendre faut se lever tôt.

Wooding utilise tous les codes qu'il a sous le coude, et les mélange, les met dans son shaker.
Une bonne grosse dose d'aventure avec vaisseaux qui volent, trois traits de piraterie, un bon gros zeste de fantasy, trois gouttes de glauque (viol/torture suggérée), un soupçon d'humour, frapper avec beaucoup de glaçons, et déguster en faisant une partie de Rake. Woodin a un jagger car le mélange est bien dosé et pour la partie de Rake vous avez les règles à la fin du livre, et du moment que vous ne tirez pas l'as de crâne tout va bien pour vous.

Alors y en a d'autres, quatre en tout, dont un traduit en français. Et c'est normal, car dans ce premier tome certains aspects (et pas des moindres, regard en coin vers la navigatrice Jez) sont laissés en suspend.

Et je les lirais peut-être... un jour. Si je tombe dessus par hasard.
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Un bouquin "pris au hasard" dans ma liseuse, la semaine dernière.
Et le hasard ne s'est pas trompé.
C'est un excellent divertissement, bien écrit, avec des personnages attachants, un mélange de SF, de Steampunk et de fantasy vraiment bien dosé.
Je crois que les autres tomes n'ont pas été traduits, ce qui est fort dommage.
J'ai vu chez Fnitter qu'il comparait cela à Firefly, une de mes séries fétiche (qui elle non plus n'a pas été au delà de la saison 1, alors que c'était une excellente série !), que je re regarde régulièrement, et rien que de vous en parler ça me donne envie de la re regarder encore...
Et effectivement cette comparaison est justifiée, tant le contexte est identique...

Les détails de l'histoire de Frey ainsi que des autres membres de l'équipage se dévoilent peu à peu dans le roman, et c'est très bien fait.

J'ai passé un très bon moment avec cette équipe "de bras cassés" (mais pas tant que ça), qui m'a bien distrait de ma peine en ces temps compliqués.
Ah oui aussi : amateurs/teuses de sentimentalité dégoulinante et de bons garçons, passez votre chemin, parce que c'est vraiment pas le sujet ici... Plutôt de la dark SF, lol...
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A l abordage les pirates aériens attaquent les nefs civiles , ça tonne , explose , les mitrailleuses et les canons s en donnent a coeur joie ; les sabres sont habités par des démons et les golem en armures , mon oeil de verre en papillonne de joie sous son bandeau et ma jambe de bois frétillante entame une gigue endiablée HO! HO !HO ! et une bouteille ( tonneau plutôt ) de rhum . du steampunk de pure action et original Cerise sur le gâteau le personnage principal , c est une larve infâme qui rejette toute responsabilité sa devise "ce n est pas ma faute " et cela pour tout dans sa vie , lâche ! pas très futé. On a envie qu il lui arrive tous les malheurs possibles et a répétition , comme disait une amie on voudrait " l acheter pour le battre ." le passer à la moulinette de Jean Christophe Averty ( pour ceux a qui ça parle ) , puis le ressusciter pour recommencer encore .Sa rédemption personne n y croit à part l auteur , d ailleurs je n ai pas trop compris le besoin de Chris Wooding de "sauver" ses personnages , de les excuser et pardonner pour leur passé ( un tic ou un toc anglo saxon pit'être ) Je les préféreraient bourrés de vices et de défauts , mais bon ne boudons pas notre plaisir et allez y envolez vous sur la Ketty Jay et hissez haut le Jolly Roger
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Haut degré de divertissement.

Le capitaine Frey, transporteur indépendant, corsaire et pirate à ses heures dans son aéronef, mix de dirigeable et d'avion à réaction et son équipage d'alcooliques, trouillards, cherchant l'oubli ou la fuite, accepte le contrat de sa vie. Mais ce dernier s'avère un traquenard qui va l'impliquer dans une vaste conspiration. Du rififi dans l'archiduché.

L'univers est un fourre-tout extrêmement hétéroclite, mélange de science-fiction, de fantasy, de western, de roman d'aventures maritimes sous-section la flibuste mais qui fonctionne extrêmement bien.
L'immersion se fait facilement et l'auteur nous livre les clés de son monde tout au long du roman, au fur et à mesure de la nécessité de l'histoire.
L'intrigue reste assez basique, pas de tiroirs à foison mais cela reste largement suffisant pour nous balader dans ce nouvel univers.
Les personnages sont bien travaillés, certains un peu caricaturaux (les secondaires dirons-nous) et quelques flash-back sur leur histoire personnelle nous les rendent plus complexes et crédibles.
L'atmosphère est violente, sanglante, mais l'humour assez omniprésent, vient adoucir le tout.

Le tout mené tambour battant, une aventure assez jubilatoire. Un mix de serenity (firefly) et des chroniques de riddick avec l'humour bien trash de l'aventurier sans peur. Je me suis éclaté.
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Bonne histoire de pirates de l'espace dont le héros est un foutu misogyne.
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Lorsque j'avais vu ce livre, je m'étais dit : "Chouette, un mélange des "Salauds gentilshommes" et de "Chroniques du bout du monde" avec une pincée de steampunk". Alors, pourquoi hésiter ? Mais s'il y a eu des points de mon idée d'origine qui ont été confirmés, d'autres en sont extrêmement éloignés. Pour vous montrer à quel point ce livre slalome entre les genres et ce qui m'a paru ou non judicieux avant que j'aie vraiment pu m'y plonger dedans, je vais devoir aller plus loin que d'habitude : normalement, je ne fais qu'une CRITIQUE ; là, on passe carrément à la PRÉSENTATION.

1. LES PERSONNAGES
Je commence par ça parce que c'est ce qui m'a le plus fait tiquer. Chris Wooding nous présente un panel de personnages tous avec des caractères bien différents, sauf qu'il a tendance à les exacerber : Pinn est trop bête, Harkins trop froussard, à tel point qu'ils pèsent sur le reste du récit. Pour autant, si l'auteur peut tomber dans la caricature, il ne fait pas non plus dans la simplicité : le premier a une histoire d'amour qui, bien que ridicule, le fait se sentir coupable lorsqu'il court après les putes, situation qui aurait pu être exploitée s'il avait été un brin plus complexe ; quant au second, c'est expliqué en grande partie suite à un traumatisme de guerre. Et il est paradoxalement un très bon pilote de chasse.
En ce qui concerne Frey, j'avais pensé comme sous-entendu au début qu'il devait s'agir d'un semblable de Locke ; eh bien, c'est le total opposé du héros de Lynch. Il est lâche, sans valeur, pauvre et un plan diabolique ne lui viendrait jamais à l'esprit ; pour autant, est-ce une mauvaise pioche ? Absolument pas du tout : cela parce qu'il n'est pas un bourrin sans âme ni particularité spécifique. Obnubilé par le dirigeable dont il est le capitaine, la Ketty Jay, il préfère le garder que sauver une vie humaine (comme on le verra dès le premier chapitre), lui donnant un aspect possessif et versatile. Et une autre caractéristique importante : lui évolue fortement au fil de l'histoire. (D'ailleurs, j'ai été fortement surpris d'apprendre que l'auteur en avait une suite : à quoi bon faire autre chose que des one-shot quand votre personnage semble avoir terminé ses transformations dès le premier volume ?) D'ailleurs, son passé mouvementé rappelé par flash-backs expliquent pourquoi il est lâche et tellement obsédé par la Ketty Jay (et croyez-moi, rien n'est simple...), tout en le rendant humain.
Dans l'ensemble, donc, c'est plutôt satisfaisant. Ne vous attendez pas à voir des angelots, ni de vraies ordures : on est dans la zone du juste milieu, pour ainsi dire le grimdark, où personne n'est noir ni blanc. Et ça, ça fait 50% du réalisme de votre univers.

2. L'UNIVERS
Un truc qui manque, déjà, c'est la carte. Je sais qu'il y a pas mal d'écrivains qui se révoltent quand on se met à parler de faire une géographie nette pour le lecteur de son univers (avec Joe Abercombie en tête de ligne), mais ça fait toujours du bien de savoir où se trouve tel endroit, par exemple. Après, la géographie étant peu détaillée, le besoin n'en est pas vital, mais étant donné tous les autres pays qui sont cités (entre autres pas mal de mystérieuses civilisations raffinées), j'aurais bien aimé me faire une idée.
L'histoire se passe à 90% dans la Vardia, royaume... pardon archiduché depuis un siècle faisant presque la taille d'un continent où règne un groupe de marchands avec l'ancienne noblesse : la Coalition. Elle se relève depuis quelques décennies de deux guerres l'ayant opposée à une autre nation assez obscure, Samarla qui lui chipait un peu trop d'aérium, l'élément essentiel pour faire voler les dirigeables : comme je vous ai dit, il s'agit de fantasy steampunk.
Il y a en effet un mélange de genres assez conséquent là-dedans, et si vous vouliez que je vous le détaille par le menu, ça donnerait : court intrigue fantasy / fantasy criminelle / steampunk / gaslamp fantasy (si on considère que toute la fantasy steampunk est "gaslamp") / weird west. Eh non, pas vraiment de science-fiction, bien que les différents modèles d'aéronefs soient décrits avec précision, et que le fonctionnement chimique de l'aérium se rapproche énormément de la science. L'invocation des démons est même basée sur l'électricité (excusez, mais c'est la première fois que je vois ce genre de magicbuilding depuis "Légendes du Pays" !). Au final, on obtient quelque chose d'assez harmonieux, oui, même avec l'aspect weird west (western + SFFF) par-dessus. Pourquoi ? Parce qu'il n'est présent que dans l'ambiance qui se dégage du livre, et non pas dans ses éléments (malgré les anglicismes, déjà bien connus du steampunk). Pour vous donner une idée, c'est du "Capitaine Habakouk" en roman de 400 pages.
Cet univers, déjà assez complexe, vient ensuite s'étoffer de camps supplémentaires, dont la secte des Éveilleurs, qui a réussi à détruire les religions antiques pour s'imposer en tant que la seule doctrine qu'il soit possible de suivre. Quand j'avais commencé le bouquin, j'avais craint qu'il s'agisse d'une resucée de l'Inquisition catholique ; mais on est loin de là, car le culte de la Grandâme se rapproche beaucoup plus des superstitions de l'Antiquité, avec la forte présence de divination. Selon le démoniste Crake, toutes leurs croyances ne serait que du pipeau. Et pourtant...
Bref, ce n'est pas un univers complet, mais il est déjà énormément riche et cohérent, et il peut s'agrandir de toutes sortes de manières, étant donné le gros nombre de "portes de sortie" que l'auteur a placées autour de la Vardia.

3. L'INTRIGUE
Tout ça c'est bien joli, mais on en arrive à l'histoire en elle-même, avec la Ketty Jay. Qu'y a-t-il dans ce joli rafiot des airs ? le capitaine Frey et son passager Crake ; avec Silo le mécanicien taciturne, Jez la navigatrice solitaire, Malvery le médecin alcoolique, Harkins et Pinn les deux mitrailleurs de service à bord d'engins volants annexes ; et bien évidemment la fameuse Bess...
Et quand Frey décide de se la jouer enfin pirate, il obtient un renseignement qu'il sent tout de suite véreux. Pourtant, il fait un marché avec Xandian Quail, homme d'affaires malfaisant, et va se retrouver pris dans un tourbillon d'évènements... Même si on ne peut pas vraiment parler de fantasy policière, il y a bien une enquête, et celle-ci va remonter loin. Avec en plus de nombreuses sous-intrigues et des ennemis en tous genres, sans compter les flash-backs et compagnie, bref : à univers riche, récit riche. Et on ne s'y perd pas.

4. LE RESTE
Pour tout vous avouer, le reste n'a pas grand-chose qui mérite d'être relevé : il y a tout de même cette manie dans le style de l'auteur de s'attarder sur les états d'âme de ses protagonistes, quand bien même ça se montre parfois indispensable pour montrer leur évolution. Malgré ça, sa plume reste très "cinématographique" (ce qui ne veut pas dire qu'elle est dénuée de personnalité : elle se fait simplement fluide et immersive, sans jamais se compromettre dans un délire épico-lyrique fleuri). On notera tout de même le détestable manque de relecture, certains détails étant mentionnés plusieurs fois.

Bref, ce n'est pas tout à fait à quoi je m'attendais, mais c'est vite prenant, très bien fait et très bien écrit. le tout avec une couverture superbe dans ses différentes éditions, pas étonnant que ce livre ait été en son temps acclamé par les critiques. Il faudra voir au niveau du tome 2 si ce monde continue à tenir ses promesses...
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excellent
les deux tomes ne laissent pas une seconde de répit, c'est riche dense foisonnant, très dépaysant.
j'ai adoré et vais me mettre à la recherche des autres bouquins de cet écrivain
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