La narratrice 16 ans, découvre l'amour avec Mugio. Elle va enfin pouvoir se libérer du joug de son amie qu'elle a toujours détestée pour son attitude envers elle. Elle décrit son enfance brimée par celle-ci, l'impression de ne pas exister, ne pas être elle-même…
Un roman plein de jalousie, de cruauté par les descriptions que l'auteur fait des relations des deux filles. La narratrice se déclare mature, je voyais surtout un trop-plein de fierté que je trouvais dérangeant et m'empêchais d'apprécier la jeune narratrice. Mais un bon récit sur l'amitié ou ses faux-semblants.
Commenter  J’apprécie         120
Ce livre se lit très vite, mais il ne nous laisse en aucun cas sur notre faim. L'auteur évoque avec justesse l'adolescence, les désirs naissants et la jalousie.
C'est beau. C'est vrai. C'est intemporel.
Commenter  J’apprécie         20
Court texte - 90 p. - mais plutôt intense dans la haine de la narratrice pour son "amie d'enfance", ainsi que dans le désir qu'elle éprouve pour son petit copain et son corps.
Commenter  J’apprécie         10
Juste 90 petites pages décrivant la relation amoureuse d'une fille avec un garçon ainsi que la relation de cette fille avec une de ses copine d'enfance. Trop bref pour que ça puisse être mémorable.
Commenter  J’apprécie         00
Un roman-journal intime très court, comme le temps qui passe de l'enfance à l'adolescence, avec ses jeux de rôles pas toujours très drôles entre soumission à l'amitié et révélation à l'amour.
Commenter  J’apprécie         00
A seize ans, la vie n'avait plus de secrets pour moi. Cela peut sembler présomptueux, je le sais, mais moi je ne bluffe pas. Qu'appelais)je donc "la vie" à l'époque ? Tout ce qui concerne les garçons ? Ces plaisirs, parfois à double tranchant - amour, alcool, cigarettes, sexe - qui sont comme des obligations par lesquelles tout adolescent doit passer ? Vous n'y êtes pas du tout ! Sur ce plan, je n'étais qu'une gamine innocente. En revanche, je connaissais la haine. Et à seize ans, la haine m'offrait un regard privilégié sur la vie.
Ma haine est une boule dure que j'enferme dans un tiroir. Dedans, elle va et vient et se heurte bruyamment aux parois. J'ai envie de la caresser, de la chérir. Ma haine est mon trésor, l'enfant que, pantelante, je serre dans mes bras après un accouchement douloureux.