AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,3

sur 1113 notes
Plus de 10 ans ont séparés l'achat de ce livre, suite à la lecture du Gorin no sho, et sa lecture.
Que je le regrette ! Ce premier tome de biographie consacré à Musashi est une merveille !
Mais commençons par ce qui fâche: pourquoi lui donner un titre ésotérique alors que l'auteur l'avait sobrement intitulé "Musashi" ?
Faut-il que cela sonne japonisant pour que ça se vende dans la tête des éditeurs ?
Bon, pour le texte en lui même, comme je l'ai dit, c'est du très bon, tour à tour haletant, réflexif, contemplatif, émotionnant, romantique, cruel.
Ces 850 pages passent fort vite et l'ont a tout de suite envie de passer à la suite !
On assiste aux destins croisés de nombreux personnages, Musashi bien sûr, mais aussi son ami d'enfance et sa mère ainsi que la promise de ce dernier, plus certaines personnalité de ce temps.
Car c'est aussi une chronique de cette époque, à savoir le début de l'ère Tokugawa, quand la paix n'est pas encore bien assurée, mais que le pays commence à se transformer avant de se replier sur lui même pour 250 ans...
Et ce n'est rien de dire qu'Eiji Yoshikawa excelle dans ce style, mêlant la grande histoire à la petite, invention et éléments historiques, histoire des moeurs et réflexion philosophique.
Sur ce point j'adresse un sérieux coup de chapeau à l'auteur qui vulgarise parfaitement les réflexions que suit le héros et ses amis, notamment le moine zen, truculent personnage excellemment mis en scène !

Enfin bref, je me suis régalé, j'ai hâte de lire la suite, dès que j'irai le chercher dans ma librairie !
Commenter  J’apprécie          330
La voie du sabre est longue et difficile. Ce n'est pas qui veut qui l'emprunte c'est qui peut . Musashi Miyamoto le peut.Quand on analyse tout le chemin parcouru de Takezo à Musashi sans compter les obstacles rencontrés c'est incroyable.
Ce qui me plaît le plus dedans c'est la discipline dont fait preuve le personnage pour trouver sa voie.Tous les moyens employés ne devaient faire que de lui un grand homme.
Commenter  J’apprécie          10
Bien que lu il y a presque 20 ans, "La pierre et le sabre" est un de mes livres préférés ! Je pourrai même l'emporter sur une île déserte , surtout qu'il s'agit d'un pavé et qu'il constitue la première partie du récit.
Roman d'initiation et d'aventure, mais en version japonaise du Moyen Age, c'est le Japon ancien que l'on découvre ici, avec de belles descriptions tellement précises qu'il est facile de s'en créer des images. Les personnages attachants, les paysages somptueux, l'art du combat, tout les ingrédients sont présents pour passer un long bon moment.
Un beau voyage dans le temps et dans une culture aux codes différents.
Commenter  J’apprécie          230
Japon, 17e siècle. Après avoir survécu à une sanglante bataille et traversé quelques mésaventures, le jeune Takezo décide de se consacrer à l'étude du sabre et de sillonner le pays dans le but de s'améliorer, se faisant un tas d'ennemis au cours de ses pérégrinations.

Ce roman est basé sur la vie de personnages historiques, mais on reste dans la fiction. Il s'agit à la fois d'un roman d'apprentissage, puisque nous suivons le personnage principal dans son évolution pendant quelques années, de l'adolescent brouillon et brutal au samouraï devenant progressivement maître de son « art »; mais aussi d'un récit d'aventures, qu'on pourrait qualifier de picaresque si on le rapproche de romans européens.

Dans la préface (en partie spoilante, mais vous pouvez lire les premiers paragraphes, qui ne font que préciser le contexte), ce roman est comparé à Autant en emporte le Vent de Margaret Mitchell. Cette comparaison n'est pas à prendre au pied de la lettre, mais plutôt dans le sens où il est question d'une époque qui a été déterminante historiquement dans l'Histoire du pays. Sur le fond et la forme, je rapprocherais plutôt La Pierre et le Sabre de récits comme Les trois Mousquetaires d'Alexandre Dumas: un jeune provincial désargenté cherche à se faire un nom grâce à son sabre, connaît de multiples aventures et de nombreux combats.

La comparaison ne s'arrête pas là. Dans ce roman comme dans ceux de Dumas, la vie humaine a peu de valeur: on s'entretue comme on change de chemise, pour des raisons futiles, on se bat à dix contre un, on traite les femmes comme des objets, et, en résumé, on fait le portrait d'une société rongée par la violence et les excès.

Le héros est globalement un peu moins une grosse brute que les autres personnages masculins, mais n'est pas toujours forcément très sympathique. Il parcourt le pays à la recherche d'hommes d'épée plus réputés que lui, dans le but de les vaincre et de prouver qu'il est le plus fort. Il traîne dans son sillage son apprenti, un jeune garçon particulièrement exaspérant, assez stupide et violent, une jeune fille amoureuse (le seul personnage à avoir un peu de plomb dans la cervelle à mon avis), ainsi que tous les gens qu'il a indisposés et qui veulent se venger de lui.

On note que, comme les personnages de Dumas qui étaient prêts à se trucider pour un mouchoir ramassé, les protagonistes de la Pierre et le Sabre ont une notion de l'honneur particulièrement étrange: pour se venger d'un affront, réel ou imaginaire, ils font usage sans complexe de diffamation, de meurtres (dont bizarrement les autorités ne se préoccupent jamais beaucoup) ou de mutilations, et ne voient aucun déshonneur à envoyer 70 hommes se battre contre un homme seul… Ce que l'auteur ne manque pas de souligner, parfois avec une certaine ironie.

A travers ce roman, c'est le portrait du Japon à cette époque qui nous est montré. Dépaysement garanti, malgré les ressemblances avec les romans d'aventures français que j'ai mentionnées. Beaucoup de descriptions des paysages et de la nature sont faites, des éléments des croyances et traditions nous sont présentées. Il y a également beaucoup d'action, même si le récit n'est pas dénué de certaines longueurs (le héros réfléchit beaucoup) et répétitions (après 2 ou 3 combats, on a un peu l'impression de tourner en rond quand un de plus survient).

C'était malgré tout une lecture assez fluide, intéressante pour en apprendre plus sur le Japon, son Histoire et ses idées. Mon problème a été que j'ai trouvé les personnages tous plus pénibles les uns que les autres, surtout qu'on nage en pleine culture du violeur. Les femmes qui ne sont pas des victimes ou des prostituées sont les complices des violences envers les jeunes filles, voire sont coupables de violences elles-mêmes. le personnage le plus intéressant et le seul que j'aie trouvé réellement attachant est Otsu, la jeune orpheline qui tente de se libérer d'une vie toute tracée et peu attrayante.

L'autre point négatif que j'aurais à souligner concerne l'édition: il n'est précisé nulle part qu'on n'est pas dans un one shot et qu'il s'agit d'un tome 1. En arrivant à la fin, j'ai bizarrement trouvé que la conclusion était plus qu'abrupte et que rien n'était réellement résolu. Vérification faite, il y a un tome 2: La parfaite Lumière. Je suis un chouïa agacée, si j'avais été prévenue, je n'aurais pas acquis ce tome tout seul (achat dans une bourse aux livres)…

Pour résumer, une bonne lecture, mais pas dénuée d'aspects dérangeants, ce qui finalement fait partie de son intérêt, mais aussi de quelques passages assez ennuyeux. Soyez prévenu-e-s que c'est assez violent et sanglant.
Lien : https://bienvenueducotedeche..
Commenter  J’apprécie          150
La pierre angulaire du roman de sabre japonais. Au niveau de l'écriture ? Beau, poétique, philosophique, puissant, avec des combats de iaijutsu (art du duel au sabre) à couper le souffle.
Incroyable.
Mais tout aussi époustouflant, le personnage principal, Miyamoto Musashi. Quelle évolution ! de simple brute à maître du sabre, de petite frappe de village à génie hors du commun, rivalisé seulement par quelques prodiges. Il nous prouve aussi que la force d'un homme ne se base pas seulement sur son physique, mais aussi sur son développement psychologique.
La seule, et je dis bien la seule critique que je pourrais faire sur cette oeuvre presque magique, c'est
Commenter  J’apprécie          50
Un regal que ce livre qui va nous faire retourner à l'époque des samourais et nous faire découvrir les tites et habitudes du japon a cette periode de son histoire.Ici son apprentissage se poursuit et il se retrouve a l'heure des choix: quel va être son destin ? Un passionnant ouvrage entre roman policier et récit historique a ne pas rater !
Commenter  J’apprécie          90
Un roman fantastique en 2 tomes :
La pierre et le sabre
La parfaite lumière.

J'ai recherché longtemps "la parfaite lumière" et quand je l'ai trouvé, sur les quais, à Paris, il n'était plus édité.
J'ai sauté dessus sans discuter le prix.
L'histoire romancée de Musashi, un, maître de sabre japonais qui est mort de vieillesse, ce qui était très rare à l'époque.
Commenter  J’apprécie          00
Un livre qui nous transporte dans le Japon des samouraïs et et Daymos. Les personnages y sont complets et attachants avec chacun leur défauts et leurs qualités. L'on suit le cheminement, l'apprentissage, de Musashi avec quelque fois la boule au ventre, d'autre fois les larmes aux yeux et souvent, si ce n'est un rire franc, au moins ce petit sourire en coin.
Un plaisir à lire et à découvrir.
Commenter  J’apprécie          00
Ce livre est à mi-chemin entre roman d'amour et récit d'aventures. J'ai été très surprise par le style franc et sans détour de l'auteur (et je pense par ailleurs que le traducteur a fait un excellent travail), ce qui rafraîchit considérablement l'intrigue et rend les personnages et leur environnement très accessibles malgré les barrières du temps et de la culture. Toutefois, j'ai parfois eu le sentiment de subir une épreuve d'endurance et d'avoir du mal à suivre l'histoire à cause du foisonnement de noms, de péripéties et d'entrelacs, ce qui m'a un peu fatiguée. J'ai apprécié ma lecture mais je pense faire une longue pause avant de me mettre à La parfaite lumière (mais je compte quand même le faire).
Commenter  J’apprécie          00
L'hymne aux cent couleurs, c'est l'amour
-Le vilain drapeau au vautour, c'est le sort
Au loin, j'entends Les Chanbara tambours
Du coeur qui vaille Frémit fils !
Autant que tu ne t'endors
Au son de l'ultime bataille
Uni à la vie, Uni à la mort
Comme aux deux penchants de l'épée
Droiture et honneur, ciment d'un unique pilier
A son seul bruit, -avance le Samouraï

La pierre et le sabre. Bien plus inspirant qu'un haiku, qu'un poème
Surement une voie, ou "la voie" vers le meilleur de nous-même.

Commenter  J’apprécie          50




Lecteurs (2989) Voir plus



Quiz Voir plus

Quelle guerre ?

Autant en emporte le vent, de Margaret Mitchell

la guerre hispano américaine
la guerre d'indépendance américaine
la guerre de sécession
la guerre des pâtissiers

12 questions
3247 lecteurs ont répondu
Thèmes : guerre , histoire militaire , histoireCréer un quiz sur ce livre

{* *}