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I Hate Fairyland tome 1 sur 4
EAN : 9791026810643
136 pages
Urban Comics Editions (03/02/2017)
4.05/5   129 notes
Résumé :
Gertrude, petite fille au tempérament de feu, se retrouve subitement aspirée par sa moquette de la chambre, prisonnière du monde magique de Fairyland. Vingt-sept longues années de captivité et de bain de sang durant lesquelles sa seule motivation a été de rentrer chez elle. Bienvenue au royaume de la reine Cloudia, des hommes-champignon, des faunes zombies et des haches géantes. Bienvenue à Fairyland.
Que lire après I Hate Fairyland, tome 1 : Le vert de ses cheveuxVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (43) Voir plus Ajouter une critique
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Il était une fois, une adorable petite fille aux cheveux verts, déguisée en princesse, qui tomba depuis la moquette rose de sa chambre, dans le pays enchanté des fées !!
Ceci est un conte merveilleux débordant de couleurs et de personnages incroyables, de licornes arc-en-ciel, de reine blanche, de nounours mauves, de petits êtres qui ressemblent à des bonbons, des glaces, des champignons, des lutins, des fées… C'est mignon n'est-ce pas?

Nope.
Car ce pays enthousiasmant, va très vite devenir un cauchemar pour Gertrude (Oui c'est le prénom de la petite fille, qui témoigne déjà de sa malchance). Déjà son atterrissage est très brutal. Et sa quête (trouver la clé pour ouvrir la porte du monde réel) va prendre vingt-sept années, la rendant ainsi complètement folle.
Folle et désenchantée.
Folle, désenchantée et violente.
Folle, désenchantée, violente et psychotique.
Son compagnon de voyage, une mouche, qui lui a été octroyé lors de son arrivée aux pays des merveilles, deviendra accro aux cigares, et partagera avec une certaine insouciance, les démences torrentielles de Gertrude.
Et cette folie exterminatrice va se répercuter dans tout le royaume des fées… Est-ce que Gertrude est complètement idiote et que c'est pour cette raison qu'elle n'a toujours pas trouvé la clef? Est-ce son compagnon de route qui est un très mauvais conseiller? Est-ce qu'elle a manqué de chance pendant ses vingt-sept années? Est-ce le coup reçu sur la tête lorsqu'elle est tombée dans le pays magique qui lui a vrillé des neurones? Nous ne savons pas. Mais ce dont nous sommes certains, c'est qu'aujourd'hui, c'est une sociopathe dépourvue d'empathie et dont les choix sont sérieusement extrêmes. Cela rend cette bande-dessinée très drôle, ôtant le côté "mignon" au monde des bisounours imaginé par l'innocence de l'enfance. C'est trash mais avec un colorama pastel très appréciable.
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Ce tome est le premier d'une série indépendante de toute autre. Il contient les épisodes 1 à 5, initialement parus en 2015/2016, écrits, dessinés et encrés par Skottie Young, avec une mise en couleurs de Jean-François Beaulieu, et un lettrage de Nate Piekos. Skottie Young est connu pour ses couvertures mode enfant ou bébé pour Marvel, pour son adaptation des romans de L. Frank Baum (par exemple The Wizard of Oz, avec Eric Shanower), pour ses parodies des héros Marvel (par exemple Giant-Size Little Marvels: AVX), et pour avoir écrit la série mensuelle de Rocket Raccoon.

À 6 ans, alors qu'elle était en train de jouer dans sa chambre avec ses oursons en peluche, une fausse couronne de reine et une fausse baguette magique, Gertrude a été aspirée par sa moquette rose et transportée au royaume féérique (Fairyland). Elle est accueillie par la reine Cloudia et cette dernière lui explique qu'elle doit retrouver la clef pour ouvrir la porte qui la ramènera chez elle. Pour pouvoir mener cette quête à bien, Gert (abréviation de Gertrude) bénéficie de l'aide d'un petit gugusse vert minuscule avec des ailes, appelé Larrington Wentsworth III et surnommé Larry.

27 ans plus tard, Gert est toujours à a recherche de cette fameuse clef, toujours avec l'aide de Larry. Sa quête est commentée en temps réel par la Lune dont le visage arbore un air désabusé et lassé. Ni une, ni deux, Gert perfore la Lune avec une énorme pétoire, et obtient une audience avec le Seigneur des Limaces. Ce dernier lui indique une nouvelle marche à suivre pour localiser la fameuse clef. de son côté, la reine Cloudia est lassée des accès de colère de Gert. Elle passe un contrat avec Bruud le brutal pour qu'il assassine Gert. Puis elle passe un autre contrat avec la sorcière Horribella.

La couverture donne une bonne idée du contenu : des créatures féériques dignes des plus bels albums pour la jeunesse (pour enfants de 6 ans), une mignonne petite fille de 6 ans, avec un rictus sadique et meurtrier, une hache dégoulinante de sang, et une hécatombe parmi les gentilles et mignonnes créatures. Les 2 premières séquences permettent de constater que Skottie Young a bien prévu un scénario, que les créatures de ce pays féérique exsudent la bonté et la gentillesse, et que Gertrude n'a pas pris un centimètre en 27 ans. Dès la première page, le lecteur est emporté par l'exubérance des dessins, qualité qui reste au plus haut niveau jusqu'à la fin avec une inventivité visuelle jamais démentie. Pour commencer, l'artiste n'hésite pas à manier les conventions du mignon et kawaï avec entrain et premier degré. Cela commence avec les murs peints en rose de la chambre de Gertrude, sa moquette pelucheuse rose également, sa jolie petite robe rose, ses draps roses, l'abat-jour rose de sa lampe de chevet, sans oublier son collant à rayures roses. Ses cheveux sont d'un vert fluo du plus bel effet, même s'il s'agit d'une licence artistique car il n'y a pas d'explication pour cette couleur inattendue.

Les rétines du lecteur sont à la fête car Skottie Young est en grande forme. Il y a les expressions impayables des personnages : les grands yeux expressifs de Gert, sa grande bouche dans laquelle il manque quelques dents (la petite souris a dû passer). En cours de route, il apparaît une jeune demoiselle encore plus jeune que Gert, avec des yeux encore plus grands et encore plus ronds, avec les reflets dans les yeux. le visage de la reine Cloudia s'anime d'expressions blasées, railleuses, moqueuses, cyniques, irrésistibles et adultes. Larry n'est pas mal non plus, en sycophante, sans grand espoir que sa maîtresse réussisse dans sa quête. Young est tout aussi en forme pour créer des personnages mignons et hauts en couleurs : un gros barbare à la tête plus petite que les poings, une sorcière pustuleuse, des étoiles dans le ciel, avec une paire d'yeux et une bouche, une belle poupée de chiffon avec des yeux boutons, sans oublier une licorne, rose bien sûr.

En prêtant attention, le lecteur constate également que Skottie Young intègre des petites blagues visuelles, comme le Seigneur des Limaces avec sa grosse chaîne en or autour du coup (comme un rappeur), le pistolet-caméléon qui tire la langue, la Lune avec ses bandages, le mariage durant 2 pages de Larry, etc. D'une manière générale, le lecteur ne peut qu'être sensible à l'attention portée aux détails. Ainsi il apprécie le changement de texture et de couleurs de la chevelure de la reine Cloudia. Comme son nom l'indique, elle est liée aux nuages (cloud), et sa chevelure peut être blanche et pure comme un nuage dans un ciel d'été, puis sombre et chargée d'électricité comme un nuage d'orage. Il observe que le lettreur Nate Piekos joue avec la forme des lettres quand la déclaration d'un personnage le justifie, sans abuser de ce dispositif, avec modération.

Skottie Young décrit un environnement à la guimauve pour jeunes enfants, plutôt de sexe féminin. Cela lui permet de jouer à fond sur le décalage avec les expressions adultes et méchantes de Gertrude, et sur les dommages occasionnés qu'ils soient matériels ou humains. Afin de montrer la vitesse de la chute dans le monde féérique, l'artiste montre les yeux de Gert sortant partiellement de leur orbite. Sur la cinquième page, le lecteur peut constater la violence de l'atterrissage de Gert en voyant que son bras gauche présente une fracture ouverte, avec un os sortant de la plaie. Lorsque Gert tire sur la Lune, celle-ci explose comme s'il s'agissait d'une boîte crânienne avec le cerveau projeté en dehors. le corps complètement fracassé de Gert n'est pas beau à voir, après une avoir essuyé une décharge d'énergie arc-en-ciel.

Le lecteur se régale donc du début à la fin avec une narration visuelle excellente, drôle, moqueuse caricaturale, mariant exagération et absurde avec une grande inventivité. Jean-François Beaulieu réalise une mise en couleurs en phase avec la tonalité du récit : des couleurs pétantes et vives liées à l'enfance, un habillage discret des surfaces qui ne supplante par les dessins. Il a le grand plaisir de voir que le scénario est aussi inventif et farfelu que les dessins. le point de départ est d'une rare simplicité ; une femme est enfermée dans un corps de fillette qui ne grandit pas, et elle a beau déployer des efforts depuis 27, elle est incapable de retrouver cette fameuse clef pour sortir de ce monde d'enfant. le lecteur suit donc Gertrude et Larry alors qu'ils se rendent dans quelques lieux aux habitants toujours exceptionnels. Il voit Gert à l'oeuvre dans ses agressions brutales, dépourvues de toute empathie pour ces habitants. le scénariste prend la peine d'expliquer la règle qui fait que Gertrude résiste à tous les coups et se remet de toutes les blessures. le lecteur ressent les émotions de Gertrude, grâce aux dialogues et aux expressions de son visage : une colère inextinguible dirigée contre ces créatures trop mignonnes et trop enfantines, une frustration sans fond du fait de sa situation (impossibilité de regagner son monde, impossibilité de grandir physiquement, obligation de vivre dans un monde infantile).

Skottie Young a également inclus une intrigue qui repose sur l'irruption d'un élément exogène qui remet en cause la possibilité de Gertrude de regagner son monde d'origine. le lecteur a donc la bonne surprise de voir qu'une fois la situation de départ établie, le scénariste n'a pas l'intention de s'installer confortablement dans cette situation pour les 5 ans à venir. L'arrivée de Gertrude dans le pays féérique est racontée en 5 pages, et l'histoire passe directement à 27 ans plus tard pour entrer dans le vif du sujet. le lecteur voit Gertrude et Larry se lancer dans une nouvelle phase pour localiser cette clef, et en même temps il voit la reine Cloudia se démener pour mettre un terme définitif au carnage qui dure depuis plus de 20 ans. Il voit apparaître cet élément exogène qui bouleverse les règles du jeu et qui introduit une échéance à très court terme. le scénariste mène son intrigue à son terme et termine son récit avec une situation nouvelle.

Ce premier tome constitue un chapitre complet, avec une résolution satisfaisante. le lecteur est emporté dès la première page dans l'univers graphique de Skottie Young, avec une verve visuelle incroyable qui ne faiblit pas de bout en bout. Non seulement, le lecteur sent son visage s'orner d'un sourire franc qui ne le quitte pas jusqu'à la dernière page, mais en plus il découvre une intrigue digne de ce nom, avec un vrai suspense. Skottie Young joue avec un grand savoir-faire sur l'opposition entre un monde infantile et mignon, et une jeune demoiselle au comportement négatif, critique, voire méchant. Gertrude est autant une victime des circonstances, que l'individu à abattre du fait du chaos qu'elle génère partout où elle passe, sortant ainsi de la dichotomie bien/mal.

Le massacre perpétré contre les mignonnes créatures de vient cathartiques pour les adultes, voyant ces stéréotypes sucrés, aseptisés et insipides éventrés, perforés, étripés, écartelés. La quête de Gertrude devient celle de l'adulte qui essaye de s'émanciper du monde des enfants, de se soustraire à l'influence du culture infantile et infantilisante, l'empêchant de grandir de devenir un adulte. Derrière le massacre jouissif et vengeur, se joue la nécessité de grandir, la difficulté de laisser derrière soi un monde rassurant et inoffensif, de décider par soi-même, d'abandonner les valeurs du passé, de tuer les personnes refuge, de briser les objets transitionnels, de faire le choix conscient d'abandonner cet environnement protecteur. Derrière les aventures colorées et brutales de Gertrude, se cache le récit d'un individu captif du monde de l'enfance, et faisant tout pour en sortir. Skottie Young utilise à son compte les apparences les plus infantiles de la narration visuelle, pour réaliser un récit sur la nécessité de grandir, paradoxal mais honnête.
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"Gertrude, petite fille au tempérament de feu, se retrouve subitement aspirée par sa moquette de la chambre, prisonnière du monde magique de Fairyland.
Vingt-sept longues années de captivité et de bain de sang durant lesquelles sa seule motivation a été de rentrer chez elle.
Bienvenue au royaume de la reine Cloudia, des hommes-champignon, des faunes zombies et des haches géantes.
Bienvenue à Fairyland."

Quelle petite fille n'a jamais rêvé de vivre dans un monde féerique peuplé de créatures fantastiques et gouverné par une reine à la chevelure nuageuse?
La petite Gertrude, elle, s'en serait bien passé!
Aspirée par sa moquette alors qu'elle était enfant, elle se retrouve prisonnière de Fairyland et n'a, comme seul moyen de s'en échapper, que de trouver LA clé qui lui permettra de rentrer chez elle.
27 ans plus tard, Gertrude est toujours enfermée.
Son destin paraît scellé jusqu'au jour où la reine Cloudia va tenter de la faire éliminer.
Le combat peut alors commencer et promet d'être rude...
"I hate fairyland" (et surtout Gertrude) plaira sans conteste aux amateurs/trices de comics trash, gore, à l'humour décalé.
Cette petite fille carrément allumée n'a aucune limite et n'hésite pas à démembrer, eviscérer, dévorer, pulvériser chaque âme qui vive croisant son chemin.
Une chose est sûre, ce comics acidulé aux couleurs vitaminées dont les dessins signés Skottie Young font penser à un vrai conte de fées, n'est CLAIREMENT PAS DESTINÉ AUX ENFANTS...
Cette lecture frôle le coup de coeur et se révèle parfaite à découvrir en cette période d'halloween!!!
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Voici un comics qui ne me tentait pas vraiment lorsqu'il est sorti, car j'ai tendance à ne pas spécialement aimer les récits parodiques. En général, quand j'aime un univers, je n'apprécie que moyennement que l'on vienne s'en moquer. Où alors, il faut que se soit vraiment bien fait.

Et là, j'ai vu les nombreux avis des gens sur les réseaux sociaux, qui disaient tous que I hate Fairyland était vraiment génial, ce qui a donc commencé à me faire réfléchir. Puis, j'ai appris qu'un chapitre inédit allait sortir pour le Free Comic Book Day 2017. Ce court chapitre dans lequel Gertrude, l'héroïne va traverser les univers de Image Comics m'a vraiment fait rire, j'ai adoré les références à Walking Dead, Tony Chu, Saga, Invincible etc… Il faut savoir que j'aime beaucoup les titres de Image Comics, qui est si je ne dis pas de bêtises, la 3eme maison d'édition de Comics aux US, derrière Marvel et DC.

Du coup, je me suis laissé tenté par I hate Fairyland, et wahou ! Je me suis vraiment éclaté. le pitch de base est tout bête et expédié en quelques pages. La différence entre la mignonne Gertrude qui est entrée dans cet univers, et celle, qui trente ans après n'en peux plus est hallucinante. C'est vif, dynamique, il y a des punchlines hallucinantes, des expressions à mourir de rire. On trouve des insultes parfaitement détournées, ce qui en fait un titre qui pourrait être vulgaire mais qui au final ne l'est pas. Pour exemple, il y a la célèbre « Sa mère la flute » qui est vraiment parfaitement trouvé à ce moment du récit.

Alors oui, c'est totalement barré, les dessins sont ultra colorés et pourtant très trash, très sanglants. Il y a une multitude de détails disséminé dans les cases ce qui fait que en plus des répliques cultes, il y a vraiment un intérêt à observer les divers clin d'oeils disséminés ici et là.

De plus, je n'en ai pas parlé, mais il y a une réelle histoire qui se développe, avec le personnage de la Reine, le personnage de Larrigon, qui est une sorte de Jiminy Cricket mais complètement marteau lui aussi.

Bref je pourrais vous en parler des heures tant je me suis vraiment éclaté, il y a longtemps qu'une lecture ne m'avait pas fait autant marrer. C'est délirant, frais, imaginatif et bourré de références à la pop culture. En plus, jusque fin juin le tome est propose à un prix d'appel de 10€. Ah oui, et il n'y a pas besoin de connaitre quoi que se soit dans les comics pour apprécier cette lecture, c'est du comics indépendant, donc pas de soucis de continuité ou autre comme chez Marvel et DC. Foncez, vous ne serez pas déçu !

Lien : https://chezxander.wordpress..
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"I Hate Fairyland Tome 1" de @skottieyoung et Jean-François Beaulieu chez @UrbanComics

Synopsis :

"Gertrude, petite fille au tempérament de feu, se retrouve subitement aspirée par sa moquette de la chambre, prisonnière du monde magique de Fairyland. Trente longues années de captivité et de bain de sang durant lesquelles sa seule motivation a été de rentrer chez elle. Bienvenue au royaume de la reine Claudia, des hommes-champignon, des faunes zombies et des haches géantes. Bienvenue à Fairyland."

Scénario + Dessins : Skottie Young ;
Colorisation : Jean-François Beaulieu ;
Éditeur : Urban Comics ;
Prix : 15.50 € ;

Nous voilà embarqués ce jour dans les aventures de la petite Gertrude, fillette au doux nom et au tempérament de feu, qui par un matin ordinaire va se retrouver aspirer par la moquette de sa chambre. Quelque peu effrayée par la situation, vous en conviendrait que se faire aspirer par sa moquette et tomber dans un puits sans fond, peut légèrement rendre hystérique quelqu'un. D'autant plus, notre chère Gertrude. Après un atterrissage digne des plus grands épisodes de Beep-Beep et le Coyote, notre petiote débarque dans le monde féerique de Fairyland, monde hypnotique sous acide aux couleurs chatoyantes et au comité d'accueil bien particulier et gerbant pour notre petite Gerger : la Reine et toute la population de ce monde magique. de quoi la ravir. Gertrude, par l'intermédiaire de la Reine Claudia, va se retrouver empêtrer dans une quête à travers tout le pays pour retrouver le seul moyen pour la faire repartir : la clef qui ouvre la porte vers chez elle. Aidé par son compagnon d'infortune Larrigon Wentsworth III, une petite mouche à merde aussi horripilante, désabusée que génialement désopilante. Ces deux compagnons se lancent à corps perdu dans cette aventure afin que Gertrude rentre le plus vite possible chez elle. Malheureusement, cette recherche qui ne devait durer qu'un seul jour ou en terme Faitylandois à peine deux pets d'interloquace, va lui prendre plus de 27 années de sa vie. Vous devinez donc que pendant ce laps de temps son caractère ne va pas s'améliorer et elle va se donner un malin plaisir à éclater tout ce qui lui prend la tête. Surtout les différents conteurs de cette magnifique épopée. Je ne vous en dévoile pas plus pour l'histoire, sinon cela perd de sa saveur.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 1 ? : 

Flûtin de flûtin de flûtin de flûtin!! Quelle sacrée, géniallissime découverte que cette série "I Hate Fairyland". C'est une pure merveille psychédélique sous acide, assaisonnée de bonbons et taux de diabète à faire rougir Mister Willy Wonka. C'est fun, drôle, grossier, sans l'être, ça dépote à tout-va, c'est sanglant en mode "Happy Tree Friends". L'histoire de base est simple, mais c'est l'univers construit autour ainsi que nos amis Gertrude et Larrigon, qui font le succès de cette série. Je n'aimerais pas me retrouver nez à nez avec notre aventurière. Et d'ailleurs, les différents conteurs vont l'apprendre à leur dépens, dans des scènes sanglantes, qui m'ont à chaque fois fait beaucoup rire. Cette situation ne plaît pas du tout à le Reine Claudia, qui va lui mettre sur sa route, tous les trucs les plus affreux qu'elle a en stock, et comme vous pouvez le deviner cela va nous donner droit à des scènes de massacres plus funs les unes que les autres. C'est cet esprit totalement décalé, cette brutalité exagérée et ce vocabulaire fleuri qui m'ont énormément séduit et qui m'inciteront à découvrir les trois autres tomes de la série. Oui, cette série est une série complète en 4 tomes et j'espère que cela ne sera pas regrettable, si les trois autres tomes sont aussi bons que le premier. Je verrais bien. Je vous conseille donc de la découvrir au plus vite, tant elle m'a plu. C'est un joli cadeau à faire.

Note Tome 1 : 20/20.

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critiques presse (6)
BoDoi
03 mai 2017
Gore mais pour de rire, insolente mais pas non plus subversive, IHF n’est rien d’autre qu’une facétie de sale gosse, une pochade malicieuse mais qui ne se moque pas non plus de ses lecteurs.
Lire la critique sur le site : BoDoi
BDGest
18 avril 2017
Le dessin est à l'image de l'intrigue, dans un style cartoon éclaboussé de fluo, de sang et d'entrailles, avec quelques jolies métaphores graphiques.
Lire la critique sur le site : BDGest
ActuaBD
06 avril 2017
On se demande quand même vers quoi ce récit peut à présent nous entrainer, tant ce premier volume a fait l’effet d’un feu d’artifice se suffisant presque à lui-même.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
ActuaBD
05 avril 2017
Déconstruction des imaginaires mielleux des contes de fées, I Hate Fairyland en offre une vision décapante et proprement jubilatoire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BulledEncre
08 mars 2017
Un conte de fée trash à ne pas mettre entre toutes les mains.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Sceneario
06 février 2017
On est clairement dans un comics défouloir qui prend à rebrousse poil tout les codes du genre avec jubilation, qui nous précipite dans un univers bourré de références.
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Tu peux répéter ?
- L'Hiver Vient.
- Mais ça veut dire QUOI ? Est-ce que c'est une métaphore pour le froid glacial qui accompagne l'imminente arrivée du malheur que j'ai invité sur nos terres ?
- Non, mais c'est vachement profond. Je parle de HARRIET L'HIVER, la DRH. Elle m'a prévenu qu'elle allait venir te parler.
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J'avoue que tu les as bien hachés, mais c'étaient des morts-vivants. Ils pourraient revivre en tant que morts-vivants-vivants, non?
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Oh, tiens, un village étrangement désert baignant dans une brume glauque. Ce n'est pas inquiétant du tout.
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- S'asseoir pendant des heures dans une salle du trône où il y a juste un...trône.
- Cette pièce abrite le pouvoir de l'office qui incombe à la reine de Fairyland.
- Alors ce pouvoir, ça doit être de se rancir le MUFFIN.
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...Et le truc avec la cousine, qui était aussi la mère mais un peu la sœur, qui avait poignardé l'oncle qui avait trompé son mari et avait fini par devenir pote avec un Kraken avant de muter un machin gluant qui avait dévoré la moitié de Tizzle...
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Videos de Skottie Young (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Skottie Young
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