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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Mais quel putain de beau livre, Nicolas ! Je suis à genoux, le souffle coupé, les oreilles bourdonnantes.

C'est indéniablement un des plus beaux bouquins qu'on ait glissé dans mes mains fébriles ces dernières années.
Grâce d'abord aux chroniques toujours extraordinaires de Gruz et notamment celle qu'il a rédigé sur ce bouquin, et ensuite grâce à la merveilleuse PetitePlumeBlanche qui m'a donné ce livre magnifique et que j'associerai toujours à cet incroyable moment.

L'univers proposé par Nicolas Zeimet est hyper-cohérent, du velours, un peignoir-éponge dont le tissu indubitablement créé une sensation de confort.
Ce roman est confortable car il s'inscrit dans une époque passée mais peu lointaine, qui résonne encore dans les fibres de beaucoup d'entre vous, amis lecteurs : les années 80.
Pour le meilleur car on retrouvera ici les territoires d'un Joe Dante, d'un Stephen King, d'un Spielberg, d'un Stand By Me (le film), voire d'un Goonies... Vous voyez l'esprit.

Pas de Stephanie de Monaco ou de Partenaire Particulier, ni de Gold ou d'Images. Ouf !

Bah, j'en vois qui pleurent ! Vous n'êtes pas dans la bonne critique, les ami(e)s. Veuillez partir.
Heu... Oui maintenant.
Ah, on est bien calés entre nous, il fait douillet et vous sentez tous bons le sable chaud... Je reprends donc.

Car l'auteur, bien que Français, a choisi de placer son intrigue aux États-Unis. Ce qui renforce l'impression décrite ci-dessus. Celles des eighties à l'américaine. Avec une connaissance de son sujet tout bonnement incroyable. D'une justesse et d'une précision acérées.

Les personnages sont magnifiquement et merveilleusement écrits et décrits.
D'une consistance rare.
Résolument humain et profond.
Ce qui ne veut pas dire qu'ils soient tous sympathiques sinon on s'ennuierait ferme.
J'en vois un qui cligne des paupières. Pas le moment de s'endormir mon gars car tu vas vite être confronté à l'étrange dans un espace de normalité. Oui, oui, mon ami, ça va te rappeler le Stephen King de la grande époque et tu n'auras pas tort de te le dire. Parlons d'atmosphère commune. D'atomes crochus. Toujours à la lisière du surnaturel et du fantastique.

Il faut vous dire que Nicolas a un vrai talent pour donner vie aux mots et proposer un voyage immersif et inquiétant aux heureux lecteurs. Heureux de se laisser porter par une intrigue riche et intense.

Relents de magie indienne, disparitions mystérieuses, enquête, explorations & apprentissage de la vie...
il se passe tant de choses dans ce livre qu'on a l'impression d'en lire le double. Les chapitres sont savamment orchestrés. Copieux. Une générosité sans faille transpire à chaque ligne. On a envie de rester le plus longtemps possible dans ce si joli roman. Un déchirement d'en sortir.
Vous n'avez pas le droit de ne pas le lire. Allez j'y retourne ! 5/5
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Epoustouflant !
J'ai appris l'existence de ce roman complètement par hasard, en lisant une critique sur Babelio, et, ayant découvert dans la foulée que deux autres personnes l'avaient dévoré et adoré, je me le suis procuré vite fait.

Si vous aimez l'univers des petites villes américaines des années 80, les romans de Stephen King dans lesquels les vies de tout un groupe de personnes se croisent, s'entremêlent et se télescopent, les romans policiers, les histoires où l'ambiance à elle-seule est presque un personnage à part entière, alors je vous recommande chaudement ce roman qu'on a bien du mal à lâcher.

A partir de la disparition d'une petite fille de 5 ans, c'est toute une galerie de personnages fascinants qui vont être mis en lumière le temps de quelques mois.
Dans cette histoire, personne n'est tout blanc ni tout noir, aucun personnage ne vole la vedette à un autre, les secrets des uns rivalisent avec la mesquinerie des autres, les bonnes actions d'un seul peuvent venir assombrir le quotidien d'une multitude d'autres et la vérité n'est finalement peut-être pas ce qu'on cherche réellement à découvrir...

Et cerise sur le gâteau, l'auteur est français, même si ça semble incroyable car on aurait plutôt imaginé ce récit sorti tout droit de la tête d'un américain pur et dur, regardant les matchs de base-ball le samedi soir à la télé en se gavant de hot-dogs, de pop-corn et de canettes de bières !
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Mais où sommes-t-on,là?Dans l'Utah???Ah bon,je croyais que c'était un français qui avait écrit le bouquin???Ah bon???Gruz,t'as dit ça?Mais il est imprégné de lectures amerloques,le type...on s'y croirait,on y est,en fait...
Merde alors,je me suis tapée les pavés "français"(je vais me faire des amis...tant mieux)pour suivre les conseils d'un ami babélien,mais cette fois-ci,ils sont bien avisés???!!!
Quel bonheur,page après page,entre du Steinbek,Ellory,the King(oui,ça m'a fait penser à Different seasons,qu'y puis-je?)L'écriture est extrêmement maîtrisée,est-t-elle innée,c'est à l'auteur de le dire,mais tu prends tant plaisir à lire que tu n'es même pas pressé(e) de lire en TGV,au contraire,tu prends ton temps,la phrase d'après viendra bien assez vite,après le point...Et tu es complètement dedans,dedans l'histoire,et dedans l'écriture...Ah,flûte,si je pouvais écrire comme ça...
Une petite fille a disparu,et je l'avoue,en plus du reste,je me suis laissé entraîner dans diverses pistes,dont aucune n'était la bonne...Ce qui est sûr,c'est que j'y étais,dans ce bled,et dans les années quatre-vingt...On n'a pas trop parlé de ces indiens rescapés et de leurs coutumes,du foldingue qui tente de recréer Starwars(c'est ça?),du flic myso,raciste et violent,du jeune Logan, étiquetté "je sors de taule",de ce groupe de jeunes qui se racontent des histoires à faire peur,sur le ponton,à la nuit tombée,de cette jeune femme qui a vécu le flower power avant de choisir d'habiter ici,de Jimmy le médecin,qui connaît les maux de tout ce petit bled,de son pote le noir qui lui a sauvé la vie y a bien longtemps...Et l'écheveau se défile,et l'on retrouve des faits de disparitions d'autres enfants,bien avant,avant,il y a peu...Que penser?
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un livre d'un auteur français de polars de cette qualité,en deux jours j'en avais lu la moitié,et puis,j'ai fait traîner mes yeux,j'ai embrumé mon cerveau pour ne pas le finir cash direct... laissé le sable,la bande-son,les histoires de ces habitants se dérouler sous un climat ingrat,facile...tant le livre te prend.
Il est rare que je dise ce que je pense d'un livre,à moins de l'avoir lu et relu moult fois,mais là...et encore merci Gruz,t'inquiète,le bouquin voyage dès demain chez un de tes potes de Babélie,et c'est mérité.Comme tu l'as écrit,admirable!
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Bienvenue dans le trou du cul de l'Utah ! Duncan's Creek, petite ville peuplée de mormons avec des idées rétrogrades, de Gossip Woman pourvues de sacrées langues du vipère, d'un shérif antipathique et de toute une population assez haute en couleur.

Les seuls vautours que vous verrez dans ce roman font partie de cette espèce de charognards que je haïs : ceux qui se rassemblent devant une catastrophe et qui y vont de leurs petits commentaires fallacieux, fielleux et médisant. On les nommeras des « voyeurs morbides » car ils se repaissent d'événements dramatiques.

Malgré tout, l'ombre du grand rapace charognard plane et planera sur tout le récit : une petite fille de 5 ans a disparu et ce n'est pas le premier enfant qui disparaît.

Mais qu'est-ce qui se passe à Duncan's Creek, doudou dis-donc ? Y aurait-il un croquemitaine ? J'ai l'air de prendre ça à la rigolade, mais je vous rassure de suite, l'affaire est grave.

Que voilà donc un roman magistral qui m'a entrainé sur les pentes escarpées du Devil Trail à la recherche de la petite Shawna, gamine innocente née dans une famille dont le père est un fainéant de première, protégé par sa famille qui voyait en lui un saint et qui a disparu il y trois mois. Bien fait, tiens !

Il y a une telle tension dans le récit, parfois, que j'étais contente de me changer les idées avec les aventures des autres personnages qui gravitent dans le récit.

Malheureusement, cette baisse de tension n'était que temporaire, tout le monde a des squelettes dans ses placards et le récit est digne d'un excellent roman noir tant la condition sociale y est décrite d'une manière féroce. C'est tout un pan de la société qui s'offre à nous dans ce microcosme et vous reconnaitrez des gens de votre entourage dans les habitants.

Les personnages ont des histoires qui se croisent et des destins qui s'entrecroisent, le tout étant raconté avec une maestria qui me laissera sans voix. On a l'impression qu'on gravite avec eux dans leur quotidien, suivant leurs pas dans cette petite ville des années 80, cette époque non polluée par le Net ou les GSM (et ça a toute son importance).

Toute cette petite galerie qu'on apprendra à connaître, à aimer, à détester (pour certains, je préconise le lance-flamme, directement), tous ces gens parfaitement décrits qui nous apprendront leurs histoires, leurs désirs, leurs pensées, leurs blessures secrètes… le tout avec une bonne dose d'ironie et de cynisme.

Les descriptions, les récits des autres personnages, l'ambiance – tantôt sombre, tantôt plus douce ou romantique, le suspense, l'avancée du récit – tout est maitrisé et diffusé selon une prescription médicale des plus étudiée. Ni trop, ni trop peu. Juste assez pour nous rendre addict et faire que l'on en veuille plus ! Les 475 pages passant juste un peu trop vite à mon goût.

Accrochée dès le départ, mon coeur a eu peur pour la petite, mais, entraîné dans le récit des autres, j'en suis même arrivée à l'oublier, et de ça, je ne suis pas fière, mais l'auteur, lui, peut l'être !

C'est un tourbillon d'émotions que je viens de vivre ! Bluffée, menée par le bout du nez, plongée dans les misères des gens, ayant des envies de meurtres, dégoûtée par les ragots des langues de vipères qui font plus de mal que de bien, tenant fermement ma lampe de poche lorsque je cherchais la petite avec eux, me donnant l'impression que je vivais avec eux, étreignant plus mon livre lors des moments « suspense » et le refermant avec un sourire mêlant à la fois le plaisir et la tristesse.

Du plaisir à lire cet auteur français qui a réussi à me faire oublier sa nationalité française, tant j'avais l'impression de lire un bon auteur « yankee » et de la tristesse à l'idée de devoir refermer ce livre une fois arrivée au mot « fin ».

Merci Nicolas (Tu permets que je t'appelles par ton prénom après toutes les émotions que tu m'as donné ?), pour ce roman qui avait des airs de ressemblances avec les ambiances des petites villes reculées des romans du King. Oui, merci pour ce putain de magnifique roman que j'ai lu sous les bons conseils de l'ami Yvan.

PS : J'adore la couverture !

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Bon voila j'ai reçu une sacrée claque !!

Moi qui suis une vraie pipelette, je ne sais pas comment aborder ma chronique pour parler de ce roman, j'ai peur de ne pas en dire assez ou alors trop. Ce roman est une pépite que l'on doit savourer sans trop connaître sa saveur afin que nos papilles soient surprises.

Alors, ce que je peux vous dire c'est que vous rentrez dans le vif du sujet tout de suite, pas de longueur pour placer les événements de la disparition de Shawna. ouf!

Mais ce roman n'est pas un banal roman à suspense, où l'on se demande qui est le méchant et l'on suit l'intrigue avec des sueurs froides. Non, ce roman vous happe, vous immerge au fin fond de l'Amérique, dans une nature hostile . Il vous fait une place dans chaque maisons, vous tiens au chaud.

Vous côtoyez les habitants de cette petite ville à tour de rôle comme des rencontres au cours de votre chemin, que ce soit un môme, une instit, un toubib et j'en passe. Chaque personnages est un ami.

J'en suis même arrivée à oublier l'intrigue principale car je voulais connaître la réaction d'un tel ou m'attendrir sur les relations des autres.

J'ai ralenti un maximum la lecture de mon roman afin qu'il ne se termine pas trop vite ... Mais voila toutes bonnes choses ont une fin, mais ce que je peux vous garantir c'est que je vais suivre de très près Monsieur Zeimet. Car cet auteur a le pouvoir de faire danser les mots afin de nous immerger dans son univers, .

Donc si vous lisez ces lignes, un seul conseil : Foncez chez votre bouquiniste vous procurer un peu de magie Zeimet :)
Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Brillant et captivant ! Ce roman de Nicolas Zeimet mérite sans conteste les avis particulièrement élogieux publiés précédemment sur Babelio, lesquels m'avaient conduit à noter ce titre parmi ceux à découvrir en priorité… sa toute récente sortie en poche chez 10-18 m'a ainsi décidé à franchir le pas. Et quelle belle découverte ! le lecteur est plongé, au milieu des années 80, au sein d'une petite bourgade de moins de deux cent âmes un peu éloignée de tout, Duncan's Creek, au coeur de l'Utah. Une petite bourgade traumatisée par la disparition d'une fillette de cinq ans. D'autant que des disparitions d'enfants ont déjà eu lieu lors des décennies précédentes… L'auteur tisse la toile de son intrigue progressivement, plusieurs personnages de Duncan's Creek (l'institutrice, le médecin, l'employé de la station-service,…) apportant successivement son écot à l'histoire, levant le voile sur un secret ou une fêlure qu'il aurait préféré taire. L'atmosphère est plutôt lourde, la menace présente, comme le suggère la référence aux vautours dans l'excellent titre. Cette histoire parfaitement maitrisée, qu'on ne peut pas lâcher une fois commencée, est une véritable réussite… Et dire que cette plongée plus vraie que nature dans l'Amérique profonde est due à un auteur français!
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Un roman français d'une densité et d'une tension incroyable ! L'histoire se déroule dans un petit village mormon pommé au fin fond de l'Utah, ce qui plonge le lecteur dans l'atmosphère d'un thriller américain. Elle se passe au milieu des années 80, donc sans téléphone portable et sans internet, entre traditions des mormons et légendes locales indiennes. Une enquête à l'ancienne aussi, sans trop d'investigations scientifiques, époque oblige. le thème du roman, la disparition d'une fillette de cinq ans, est présent dès les premières lignes. A partir de là le lecteur découvre toute une galerie de personnages, je dirais, à la louche, que nous faisons connaissance de près du quart de la population de ce village de 200 âmes ! Nous découvrons leurs secrets, leurs rivalités, les non-dits, alors que chacun est persuadé de connaître ses voisins. Les chapitres sont courts, l'écriture serrée, nous découvrons par bribes les facettes, pas toujours reluisantes, de tout ce petit monde. C'est une peinture plutôt féroce, avec pas mal de squelettes dans le placard (au sens propre), un polar d'ambiance bien mené, avec un rythme bien soutenu, et une fin juste un peu décevante, quoique en même temps il s'agisse d'un sacré twist final. Ce roman est prenant, d'une construction rigoureuse et en même temps plein de finesse, une très jolie réussite.
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Comment exprimer ce que j'ai ressenti en lisant seuls les vautours... Il m'avait été chaudement recommandé par un bloggeur et ami de facebook, j'étais dubitative car ce livre avait suscité un tel engouement, que je pouvais n'être que déçue selon moi!

eh bah non, ce fut tout le contraire! J'ai été moi aussi emportée par l'intrigue...

L 'histoire se situe dans les années 80, dans un climat austère, aride,, la musique y occupe une place de choix. Ayant grandi dans ces années là, cela m'a forcément parlé comme a beaucoup de lecteurs!

Le paysage a là aussi un rôle prépondérant puisqu'il plante le décor avec la grotte du Diable hautement symbolique et la rivière où chacun vient déverser sa colère. les habitants sont eux aussi partie prenante de l'histoire, chacun, tout comme le décor, a quelque chose à cacher...

En toile de fond la population mormone qui régit le comportement de chacun, personne n'est totalement lui même... Les êtres vont peu à peu se dévoiler au fur et à mesure de la disparition des enfants entrainant des suspiscions. Chacun a peur du qu'en dira t'on et n'est donc pas totalement lui-même puis progressivement les vrais visages apparaissent donnant enfin un sentiment de liberté.

Ce livre est prenant, angoissant mis en exergue par le décor, les doutes et les disparitions inquiétantes sans glisser dans le paranormal ou le grand guignolesque tout s'explique, tout est crédible et très bien construit. l'auteur sait monter une intrigue qui tient la route et dont on sort conquis. Les personnages sont attachants avec leurs failles et leurs secrets on vibre avec eux jusqu'au final et on en redemande

Quand j'ai lâché le livre me suis dit waouh un auteur qui débute, avec un vrai talent et qui saura, je n'en doute pas, trouver sa place parmi les grands! Mon coup de coeur 2015 avec Territoires d'Olivier Norek et des coups de coeur j en ai grand maximum 3 à 4 par an!

Je vous le recommande vivement à lire en urgence
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Un roman magistrale.
Tout dans ce livre à son utilité, de l'intérêt.
Que ce soit les descriptions époustouflantes de ce coin des USA, l'atmosphère sombre et pesante ou encore les personnages tellement riches. L'intrigue qui peut sembler banale mais telles bien travaillée que ça m'a pris aux tripes.
L'écriture sublime et un style narratif puissant que j'en avais oublier qu'il s'agissait d'un auteur français. Nicolas Zeimet a tout des grands auteurs américains.
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C'est un livre où on est littéralement plongée dans les années 80 et dans l'Etat de L'Utah en Amérique. On est parmi les habitants de Duncan's Creek où une petit fille de 5 ans a disparu et où règne une ambiance de commérages, de suspicion, d'étranges dires. Il y a beaucoup de personnages, c'est riche et c'est surtout bien écrit, une écriture fascinante que l'on peut comparer assurément à celle de Stephen King !
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